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Sunday, April 30, 2023

[Critique] Angèle fait du Centre Bell son karaoké - Le Devoir

L’excitation était à son comble samedi soir au premier des deux concerts que livrait Angèle au Centre Bell, où elle s’était déjà produite en 2019. La musicienne belge s’en souvenait : « C’est un de mes meilleurs souvenirs du Brol Tour », a-t-elle confié à ses fans avant d’interpréter Le temps fera les choses, en plein milieu d’un généreux tour de chant de plus de deux heures, entourée de six danseurs et d’un petit orchestre de quatre musiciens. L’excitation était à son comble, mais Angèle l’a contenue au fil d’une soirée portant l’atmosphère plus réfléchie de son second album Nonante-cinq, paru il y a un an et demi.

C’était anticipé, mais tout de même frappant : hier, ce n’était plus tout à fait la même Angèle qu’avant la pandémie. Plus la même que l’Angèle de 22 ans qui goûtait pour la première fois au succès de masse grâce aux bombes pop de son premier album Brol (2018). Cinq ans, ça paraît peu, mais c’est un siècle d’expérience de scène et de vie que décante l’autrice-compositrice-interprète dans l’album Nonante-cinq, nettement moins joyeux et vigoureux que le précédent.

Elle nous l’a rappelé au fil de ces deux longues, et parfois longuettes, heures marquées par une abondance de ballades pop à saveur R&B. Plus de sens et Pensées positives en ouverture (avec « Tu me regardes », de la seconde édition de Brol, entre les deux) ont campé le décor, sobre lui aussi, reposant sur des jeux d’éclairage et un écran DEL en arrière-plan, employé avec une telle parcimonie qu’on oubliait parfois d’y porter attention. Ce qui a le mérite de nous permettre de nous concentrer sur Angèle et les excellents danseurs l’accompagnant — bravo pour les chorégraphies —, qui formaient de jolis tableaux.

Tôt dans la soirée, Angèle a balancé non pas « ton quoi », mais deux autres bombes du premier album, Oui ou non et l’impeccable Tout oublier. Le Centre Bell est alors devenu un gigantesque karaoké, la foule enterrant la voix de la chanteuse, qui n’avait qu’à tendre le micro pour entendre ses propres mots. Ce samedi soir, le spectacle était autant au parterre et dans les gradins que sur scène : accompagnées de leurs parents ou de leurs grands-parents, une majorité de jeunes filles assistaient visiblement à leur premier show d’envergure, celui dont elles se souviendront toute leur vie.

Or, après Tout oublier, l’énergie a baissé d’un cran ou deux, alors que la musicienne enchaînait les compositions reflétant l’introspection et les remises en question qui ont marqué sa pandémie et — soyons lucides — celle de pas mal tout le monde aussi. C’était joli, le groove électro-pop très (trop ?) fidèlement articulé par ses musiciens (un batteur, un guitariste, deux claviéristes), incarné par les danseurs et par Angèle, qui ne manque pas de charisme, mais sans débordements, sans défoulements.

Au moment de s’installer seule au petit piano qu’on avait roulé sur le devant de la scène — « pour rester dans le thème des chansons tristes », a-t-elle confié —, Angèle a offert, notamment, une riche interprétation de Taxi. Pour Tempête, la pluie ruisselait sur un rideau diaphane nous séparant momentanément de la star, alors qu’un éclat d’éclairs fissurait l’écran en arrière-scène. Ça faisait son effet.

La Belge s’est ressaisie en fin de parcours, offrant un bouquet de chansons plus rythmées et plus dansantes, parmi lesquelles l’incontournable duo avec Dua Lipa intitulé Fever, et l’hymne féministe Balance ton quoi, une autre de celles qu’elle n’avait même plus besoin de chanter, les fans la connaissant par coeur.

Moins pétillante que lors de la tournée Brol, mais plus tendre et réfléchie, Angèle — qui a passé un moment avec ses fans en après-midi samedi, dans une boutique de souvenirs éphémère installée rue Saint-Denis — nous a fait passer une belle soirée, à laquelle il manquait toutefois cette touche de folie et d’audace qu’elle exprimait si vivement à ses débuts.

À voir en vidéo

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Le portail AccèsD de Desjardins de nouveau accessible - TVA Nouvelles

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Le portail AccèsD de Desjardins de nouveau accessible  TVA Nouvelles
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Controverse autour de la vente de bijoux d'une famille ayant fait fortune sous les nazis - Le Journal de Montréal

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  1. Controverse autour de la vente de bijoux d'une famille ayant fait fortune sous les nazis  Le Journal de Montréal
  2. Controverse autour de l'une des plus grandes ventes de bijoux de l'histoire  Le Figaro
  3. Christie’s vend aux enchères une collection de bijoux au parfum de soufre  Le Matin
  4. Les bijoux de la controverse : une des plus grandes ventes aux enchères de l'histoire décriée par des historiens...  lalibre.be
  5. La vente aux enchères de bijoux ayant appartenu à une mécène dont le mari a fait fortune sous le régime nazi, suscite la controverse  franceinfo
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Controverse autour de la vente de bijoux d'une famille ayant fait fortune sous les nazis - Le Journal de Montréal
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Saturday, April 29, 2023

Les trois mousquetaires : D'Artagnan | Époustouflants mousquetaires | La Presse - La Presse

Le roman Les trois mousquetaires, d’Alexandre Dumas, a été transposé au cinéma maintes fois. Même Mickey, Donald et Dingo ont incarné les protecteurs du roi de France. Mais la dernière adaptation française remontait à 1961.

Sans dire qu’elles sont mauvaises, les versions américaines et britanniques ont parfois négligé certains aspects historiques du récit. Ce que propose Martin Bourboulon (Eiffel, Papa ou maman) est un film fidèle au livre qui n’a rien à envier aux superproductions du genre.

Vous connaissez sûrement l’histoire, mais allons-y : Charles D’Artagnan (François Civil) rêve de devenir mousquetaire, comme son père avant lui. Il se rend à Paris pour offrir ses services au roi Louis XIII (Louis Garrel), mais provoque involontairement et successivement les mousquetaires Athos (Vincent Cassel), Porthos (Pio Marmaï) et Aramis (Romain Duris). Alors que D’Artagnan s’apprête à les affronter coup sur coup en duel, des hommes du cardinal de Richelieu (Éric Ruf) les arrêtent, car ces combats sont interdits. Les quatre experts de l’épée font équipe pour vaincre leurs adversaires, mais Athos sera ensuite piégé puis emprisonné pour meurtre. Ses trois amis tenteront de l’innocenter, mais découvriront durant leur enquête qu’un complot du cardinal pourrait déclencher une nouvelle guerre de religion entre la France et l’Angleterre.

PHOTO FOURNIE PAR SPHÈRE FILMS

François Civil incarne Charles D’Artagnan.

Équilibre visuel et narratif

Les trois mousquetaires : D’Artagnan est la première partie d’un diptyque qui se conclura en décembre avec Milady. Elles ont été tournées en même temps à plusieurs endroits en France. Habillés pour correspondre à l’époque, les lieux sont exploités de façon à permettre une immersion crédible en 1627 en plus de donner de très belles images. Le directeur photo québécois Nicolas Bolduc, qui a entre autres travaillé avec François Girard sur Hochelaga, terre des âmes, utilise à merveille la lumière naturelle. L’équilibre entre les scènes de jour et de nuit permet à la fois de créer une variété d’ambiances, mais aussi de voir le temps qui passe dans une aventure où il est compté. Soulignons également la qualité des costumes et des maquillages – les héros en mission sont sales –, qui contribuent au réalisme de cette fresque historique.

Le rythme du long métrage de deux heures est excellent. Les combats sont bien chorégraphiés et les scènes de poursuite enlevantes. L’action est entrecoupée de dialogues qui exposent habilement les enjeux sans les expliquer à outrance.

Contrairement à ce que la bande-annonce laisse croire, le scénario d’Alexandre De La Patellière et de Matthieu Delaporte comprend aussi humour et tendresse. La camaraderie des mousquetaires fait sourire et l’amour naissant entre D’Artagnan et Constance Bonacieux (Lyna Khoudri) est particulièrement délicieux.

Distribution impeccable

La talentueuse brochette de comédiens au générique est en bonne partie responsable de la réussite de cette nouvelle adaptation. François Civil (Celle que vous croyez, Bac Nord) incarne un D’Artagnan qui nous charme par sa témérité, son courage et sa naïveté. La chimie opère autant entre lui et sa dulcinée qu’avec ses frères d’armes.

PHOTO FOURNIE PAR SPHÈRE FILMS

Athos (Vincent Cassel), Aramis (Romain Duris) et Porthos (Pio Marmaï)

Malgré leurs personnalités fort différentes, les trois mousquetaires sont joués avec nuance par des acteurs de grand talent. Ils demeurent le doyen solitaire, le bon vivant colérique et le charmeur aux nombreuses contradictions, mais on évite les clichés.

Louis Garrel se glisse efficacement dans la peau du jeune roi qui s’affirme timidement. Vicky Krieps, qui incarne sa femme, Anne d’Autriche, est particulièrement touchante.

Finalement, Eva Green excelle une fois de plus dans un rôle de femme perfide. Son épaisse carapace ne cache pas entièrement ses blessures, ce qui permet de compatir avec la vulnérabilité de Milady. Elle est fascinante et on comprend les producteurs d’en avoir fait le personnage central de la suite.

En salle

Les trois mousquetaires : D’Artagnan

Drame historique

Les trois mousquetaires : D’Artagnan

Martin Bourboulon

Avec François Civil, Vincent Cassell, Eva Green

2 h 01

8,5/10

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Les trois mousquetaires : D'Artagnan | Époustouflants mousquetaires | La Presse - La Presse
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Friday, April 28, 2023

La chanteuse Angèle attire une foule considérable lors d'une apparition surprise à Montréal - Le Journal de Montréal

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Justin Trudeau assistera au couronnement du roi Charles III - La Presse

(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau devrait assister au couronnement du roi Charles III à Londres la semaine prochaine, aux côtés de dignitaires du monde entier.

Le cabinet du premier ministre devrait officiellement confirmer la semaine prochaine l’itinéraire de son voyage au Royaume-Uni.

Le couronnement du monarque de 74 ans aura lieu à l’abbaye de Westminster le 6 mai, lors d’une cérémonie religieuse présidée par l’archevêque de Cantorbéry.

Les Canadiens pourront célébrer le couronnement de Charles III lors d’un évènement spécial à Ottawa le même jour.

Le ministère fédéral du Patrimoine canadien indique qu’un programme d’une heure est en préparation pour souligner le couronnement, avec de la musique, des prestations artistiques et de la poésie.

La dernière visite à Londres du premier ministre Trudeau remonte à septembre dernier, pour les funérailles nationales de la reine Élisabeth II.

La confirmation du déplacement du premier ministre à Londres est venue alors que la Gendarmerie royale du Canada a annoncé vendredi que le roi Charles III avait accepté le titre de « commissaire en chef » de la GRC. Sa mère, la reine Élisabeth II, avait été la première personne à porter ce titre en 2012.

« En tant que commissaire en chef de la GRC, Sa Majesté jouera un rôle de premier plan pour la reconnaissance de l’importance de la GRC au pays et à l’étranger en mettant en lumière la riche histoire qui lie la GRC à la monarchie, laquelle remonte à la genèse de la GRC, pendant le règne de la reine Victoria », indique la police fédérale dans un communiqué.

La GRC ajoute que le commissaire par intérim, Mike Duheme, et Ralph Goodale, haut-commissaire du Canada à Londres, ont présenté à la famille royale, au château de Windsor, un cheval du célèbre Carrousel de la « police montée » nommé « Noble ».

Pendant la procession du couronnement, à Londres, des agents de la GRC monteront « Noble » et d’autres chevaux offerts à la famille royale durant le règne d’Élisabeth II. La GRC aura offert pendant ce règne huit chevaux à la famille royale, indique la GRC, et trois d’entre eux sont utilisés comme cheval de troupe par la royauté.

Le palais de Buckingham a déclaré vendredi dans un communiqué distinct que le roi Charles avait reçu une épée commémorative d’officier de la GRC conçue pour célébrer le 150e anniversaire de la police fédérale, le 23 mai prochain.

Note aux lecteurs : dans une version précédente de ce texte, La Presse Canadienne écrivait erronément que Charles III était âgé de 73 ans. Il a plutôt 74 ans.

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Justin Trudeau assistera au couronnement du roi Charles III - La Presse
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Apparition surprise d'Angèle à Montréal ce vendredi après-midi - Le Journal de Montréal

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Tapis rouge: tout le gratin québécois réuni à la première d'ECHO du Cirque du Soleil! - Noovo Moi

Le Cirque du Soleil a déroulé son immense tapis rouge menant au Grand Châpiteau installé dans le Vieux-Port de Montréal.

Sur le tapis rouge, on a pu croiser plusieurs têtes connues telles: Alicia Moffet et Frédérick Robichaud, Andrée Watters et Sylvain Cossette, Ludivine Reding, Benoît Gagnon, Catherine Renaud, Ima, Rosalie Bonenfant, Marianne Verville, Rosalie Taillefer-Simard, Krystel Mongeau, Star Académie, les juges de Révolution, Sophie Nélisse, Mitsou, Didier Lucien, Joël Legendre, Marie-Lyne Joncas, Naïla Louidort, PL Cloutier, Zoé Duval et plusieurs autres.

Sans plus tarder, découvrez toutes les photos du tapis rouge!

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Thursday, April 27, 2023

Décès de l'animateur de télé Jerry Springer - La Presse

(New York) L’animateur américain Jerry Springer, célèbre pour ses émissions controversées émaillées de jurons, vulgarités et altercations physiques, est mort jeudi à 79 ans, ont rapporté plusieurs médias américains.

M. Springer est décédé paisiblement à Chicago après « une courte maladie », a indiqué le site people TMZ, citant une source familiale.

Il s’agirait d’un cancer du pancréas, diagnostiqué il y a quelques mois, ont précisé d’autres sources à TMZ.

« La capacité de Jerry à communiquer avec les gens était au cœur de son succès dans tout ce qu’il entreprenait », a commenté Jene Galvin, un porte-parole de la famille et ami de M. Springer dans un communiqué cité par CBS.

« Il est irremplaçable et sa perte est la source d’une immense douleur, mais les souvenirs de son intelligence, son cœur et son humour resteront gravés dans les mémoires », a-t-il ajouté.

Né en 1944 dans le métro londonien, qui servait alors d’abri antiaérien, de parents immigrés juifs allemands, Jerry Springer s’est présenté sans succès pour le Congrès américain en 1970 avant d’être élu en 1977 maire de Cincinnati dans l’État de l’Ohio, dans le nord-est des États-Unis. Il a dirigé cette ville pendant un an.

Télé trash

Mais l’animateur a connu le succès avec The Jerry Springer Show, lancé en septembre 1991, symbole de la « trash télé » (télé poubelle) américaine, qui est devenu culte.

L’émission souvent qualifiée de racoleuse était au départ un talk-show classique, axé sur des sujets de société et sur la vie politique américaine.

Jerry Springer était à la manœuvre dans un style relativement policé, mais après quelques années pour améliorer les audiences il avait radicalement changé le ton de son programme, basculant dans la quête du spectaculaire à tout prix.

Dans la majorité des épisodes, des invités venaient parler de leurs problèmes de couple ou de famille, exposer adultère, tromperies et bassesses.

Orientée par les soins de M. Springer, la discussion se finissait régulièrement en empoignades, les protagonistes étant retenus, ponctuellement seulement, par des agents de sécurité.

Chauffé à blanc, le public réagissait au quart de tour, et finissait souvent par scander « Jerry ! Jerry ! », euphorique.

À la fin des années 90, l’émission affichait la meilleure audience des programmes de journée, devant Oprah, le talk-show incontournable de la présentatrice Oprah Winfrey.

Sa popularité était alimentée par quelques épisodes devenus des références, comme une bagarre entre des prostituées et leurs proxénètes ou entre des membres du Ku Klux Klan et des représentants de l’association Jewish Defense League, qualifiée de « groupe terroriste » par le FBI.

Le Jerry Springer Show a tant marqué la culture populaire anglo-saxonne qu’il a inspiré une comédie musicale, Jerry Springer : The Opera, jouée avec succès à Londres notamment à partir de 2003.

L’émission ne faisait plus autant parler d’elle depuis le début des années 2010, mais était toujours diffusée quotidiennement sur la quasi-totalité du territoire américain jusqu’à son arrêt définitif en 2018.

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L'animateur Jerry Springer meurt à 79 ans - Le Journal de Québec

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L'animateur Jerry Springer meurt à 79 ans  Le Journal de QuébecAfficher la couverture complète sur Google Actualités
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Montréal: un cas de rage au volant cause une collision et force la fermeture d'A-40 - TVA Nouvelles

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Montréal: un cas de rage au volant cause une collision et force la fermeture d'A-40  TVA Nouvelles
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Wednesday, April 26, 2023

Cédrika Provencher: l'intelligence artificielle pour redonner vie aux victimes de meurtre - Le Journal de Montréal

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Cédrika Provencher: l'intelligence artificielle pour redonner vie aux victimes de meurtre  Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google Actualités
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Un Québécois comme nouveau chef au restaurant Champlain du Château Frontenac - Le Journal de Québec

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Un Québécois comme nouveau chef au restaurant Champlain du Château Frontenac - Le Journal de Québec
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Entrevue | Adamo n'a jamais oublié que les roses sont roses - La Presse

Salvatore Adamo porte des espadrilles blanches « de jeune », mais accueille chaque concert avec gratitude – « parce que je sais que le prochain fait davantage partie de mes derniers que de mes premiers ». Entretien avec une légende qui ne tient rien pour acquis, de passage au Québec pour une dizaine de dates.

Si deux options se présentent à celui qui a survécu à l’épreuve, s’enfermer dans le pessimisme anxieux ou accueillir chaque nouvelle minute comme un cadeau, Salvatore Adamo appartient indéniablement à la deuxième catégorie.

« J’ai mis mes baskets blanches, parce que chaque fois que je les porte, on me dit que je fais jeune », blague-t-il en nous accueillant lundi après-midi au 21e étage du Reine Elizabeth. Jeune à jamais ? C’est le titre de sa relecture de Forever Young d’Alphaville, moment surprenant de In French Please !, son plus récent album d’adaptations françaises de tubes anglos, réalisé par Stephan Eicher.

Merci, monsieur Adamo, de prendre le temps de nous rencontrer. « Merci à vous de prendre le temps de venir à ma rencontre », répond le chanteur italo-belge, en appuyant sur le « à vous », comme si l’avenir de sa carrière dépendait de cette entrevue. « Je ne vais pas sortir la brosse à luire, mais les médias font partie de notre succès. Vous l’entretenez. »

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Ce qui pourrait passer chez quelqu’un d’autre pour de la politesse, voire de la flagornerie, a sans doute à voir avec les origines modestes de l’homme de 79 ans assis devant nous, celui qui, même dans un hôtel de luxe, demeure le fils de Concetta et Antonino, des immigrants italiens.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Salvatore Adamo, en visite à Montréal

À 20 ans, lorsque Salvatore Adamo attendrit les cœurs de la Francophonie grâce à Sans toi ma mie, c’est à toute sa famille qu’il permet de migrer de classe sociale. « J’ai soudainement basculé d’un monde à un autre, raconte-t-il avant de paraphraser Coluche, mais je ne suis pas devenu un nouveau riche, je suis resté un ancien pauvre. »

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Le privilège de la maladie

À l’instar de sa mère qui, même après que son fils lui a permis de respirer plus à l’aise, « remplissait la cave de pâtes et d’huile dès qu’il y avait un solde au supermarché », Adamo a continué d’être non pas économe, mais investi de la conscience que son destin tenait au moins en partie à la chance.

« Et puis il faut dire que j’ai été privilégié, parce que j’ai beaucoup donné dans la maladie, et dès ma tendre enfance », ajoute-t-il, une phrase étonnante.

PHOTO ANTOINE DÉSILETS, ARCHIVES LA PRESSE

Salvatore Adamo, le 7 septembre 1971

Privilégié d’avoir été malade ? À 7 ans, le jeune Salvatore a été frappé par une méningite, puis à 40, par un infarctus. Au début de cette année, le créateur de C’est ma vie et d’Inch’Allah a été confiné au silence pendant plusieurs semaines par un problème d’aphonie provoqué par des gaz lacrymogènes. Au hasard d’une promenade dans les rues de Santiago, au Chili, le visiteur a malencontreusement croisé la route d’une manif.

Je me dis depuis 60 ans que c’est peut-être la dernière tournée, la dernière journée, que rien n’est acquis d’avance, que tout est toujours du bonus. Et je me le dis encore plus aujourd’hui, parce que je sais que le prochain concert fait davantage partie de mes derniers que de mes premiers. Alors je le vis encore plus intensément.

Salvatore Adamo

J’avais oublié que les roses sont roses, chantait Adamo en 1971, mais lui ne l’a jamais oublié. « La chanson s’adresse à ceux qui ont peut-être besoin qu’on le leur rappelle. »

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Papi Salvatore

Giovanna Adamo, la gentille sœur de Salvatore, qui est aussi son assistante depuis plus de 30 ans, interrompt le plus discrètement possible notre entretien afin de tendre à son grand frère un vaporisateur buccal l’aidant à préserver sa voix. « Giovanna est une des quatre sœurs qui me restent », précise, soudainement ému, l’aîné de sept enfants. Quelques minutes auparavant, sa femme, Nicole, était venue nous saluer.

Pourquoi Salvatore Adamo, à 79 ans, s’impose-t-il la lourdeur d’un séjour de dix spectacles en trois semaines au Québec, alors qu’il pourrait couler des jours tranquilles chez lui à Bruxelles ? Parce qu’il y a pire dans la vie que de passer trois semaines en voyage avec sa femme et sa sœur, et parce qu’il sait pertinemment la fragilité de tout.

Au détour d’une réponse sur un autre sujet, le chanteur évoque son frère, guitariste dans son groupe, parti à 51 ans, en 2005, puis leur père, parti en 1966. Il avait 46 ans et venait tout juste de se faire offrir par son fils un restaurant.

Comme mon père avait quitté l’Italie la mine basse pour gagner sa vie en Belgique, il rêvait de revenir la tête haute en Sicile, mais il n’a pas été en mesure de goûter à ce bonheur. Tous les jours, j’embrasse leurs photos, plutôt que d’aller au cimetière, là où leur absence devient implacable.

Salvatore Adamo

Salvatore Adamo, un ami de Montréal depuis sa première visite durant Expo 67, ne tient donc rien pour acquis. La vie, de toute façon, le ramène régulièrement à son humilité. Exemple attendrissant, c’était il y a quatre ans. Lili, sa petite-fille, 6 ans, accompagnait ce jour-là sa grand-mère au guichet automatique. Cet argent, il vient d’où, a demandé la gamine, qui ignorait encore tout de la carrière de son grand-papa. « Ça vient du travail de papi », a répondu la mamie. Il fait quoi, papi ? « Il fait des concerts. »

« Un mois plus tard », enchaîne le grand-papa avec au visage ce sourire qui explique au moins la moitié de sa gloire, « je suis assis chez moi avec ma petite-fille, qui se retourne vers moi et qui me lance : ‟Dis, Papi, tu me fais un concert ? » Je me lève, je vais chercher ma guitare, je reviens au salon et elle me dit : ‟Mais non, tu ne vas quand même pas chanter ! » »

Ce mardi 25 avril à la salle Wilfrid-Pelletier, puis en tournée partout au Québec jusqu’au 14 mai

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Nommé directeur général du Festival de cinéma de la ville de Québec, le cinéaste Hugo Latulippe voit grand - Le Journal de Québec

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  1. Nommé directeur général du Festival de cinéma de la ville de Québec, le cinéaste Hugo Latulippe voit grand  Le Journal de Québec
  2. Hugo Latulippe devient DG du Festival de cinéma de la ville de Québec  Radio-Canada.ca
  3. Hugo Latulippe prend la barre du Festival de cinéma de Québec  Le Soleil
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Nommé directeur général du Festival de cinéma de la ville de Québec, le cinéaste Hugo Latulippe voit grand - Le Journal de Québec
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Tuesday, April 25, 2023

Comment «STAT» et «Indéfendable» ont changé la donne en télé - Le Devoir

Les audiences de la télévision traditionnelle sont en continuelle baisse, mais, paradoxalement, jamais autant de Québécois n’ont été rivés devant leur petit écran à 19 h chaque soir. Le succès retentissant des quotidiennes STAT et Indéfendable déroge à toutes les tendances que l’on observe depuis des années dans l’industrie. Un phénomène qui étonne, mais qui compte aussi son lot de détracteurs.

STAT ou Indéfendable ? La question était sur toutes les lèvres en septembre, quand, pour la première fois, TVA programmait une série de fiction quotidienne à la même heure que celle de Radio-Canada. Mais alors que s’achève la saison télévisuelle, tout le monde ressort finalement gagnant de cette fausse rivalité, montée en épingle par tout le battage médiatique autour des deux productions.

STAT et Indéfendable dépassenttoutes deux largement le million de téléspectateurs chaque soir, selon les données préliminaires. Non seulement les deux téléromans sont, et de loin, les émissions les plus populaires en semaine à la télévision traditionnelle, mais ils ont aussi beaucoup de succès en rattrapage.

« Les quotidiennes sont un genre télévisuel intéressant, car la plupart des gens les écoutent en direct. On peut rattraper les quatre épisodes à la fin de la semaine. Mais ça reste qu’il faut les consommer rapidement pour ne pas prendre trop de retard. Alors que, pour les séries lourdes, les gens peuvent attendre beaucoup plus longtemps avant de les regarder, ce qui fait que ça ne paraît pas nécessairement dans les cotes d’écoute », explique André Béraud, premier directeur des émissions dramatiques et des longs métrages à Radio-Canada.

Tendance inverse

Les fameuses cotes d’écoute demeurent le nerf de la guerre tant pour TVA que pour le diffuseur public, qui mise sur une quotidienne en début de soirée depuis 1991. Marilyn, Virginie ou 30 vies récoltaient des cotes d’écoute honorables entre 19 h et 19 h 30, mais en deçà de ce à quoi nous ont habitués District 31 puis STAT à partir de 2016 dans la même case horaire. En 2006, par exemple, en plein âge d’or de la télévision linéaire, Virginie ralliait quelque 850 000 téléspectateurs, contre une moyenne de 1,3 million pour STAT, malgré la concurrence des Netflix et Disney+ de ce monde.

C’est tout le contraire de ce qu’on observe dans le reste de la grille horaire. Les créneaux de 20 h et de 21 h, autrefois les plus prisés en télévision, ont vu leur audience s’éroder depuis l’apparition des plateformes d’écoute en continu. Aucune émission ne dépasse le million en semaine, outre STAT et Indéfendable.

Et à première vue, le succès de ces deux séries ne se fait pas sentir dans le reste de la programmation. « Les gens n’ont plus le réflexe de syntoniser une chaîne et d’y rester toute la soirée », avance Stéfany Boisvert, professeure à l’École des médias de l’UQAM.

À TVA, le talk-show La tour a plongé sous la barre des 400 000 téléspectateurs dans les dernières semaines. Une audience particulièrement basse pour la chaîne la plus regardée au Québec, qui a annoncé en février que l’émission animée par Gildor Roy n’était pas reconduite pour l’automne prochain.

On serait tenté de conclure que le succès monstre d’Indéfendable n’a pu tirer vers le haut La tour, programmée stratégiquement après la quotidienne, à 19 h 30, dans la grille horaire de TVA. Mais Nathalie Fabien, directrice principale des chaînes et de la programmation au Groupe TVA, préfère inverser ce raisonnement. « C’est une vérité de La Palice de dire que l’audience a baissé en télévision. Personne ne peut dire le contraire, et tous les diffuseurs y sont confrontés. Dans ce contexte, TVA ne s’en tire pas si mal. Si l’audience totale se réduit, on a quand même réussi à augmenter nos parts de marché cette année. Si on n’avait pas eu Indéfendable, l’audience aurait peut-être encore plus baissé », suppose-t-elle.

La « saucisse » populaire

Certains relativisent le succès des deux quotidiennes. Dans une entrevue cet hiver à la station FM93 de Québec, la comédienne Julie Le Breton n’y est pas allée de main morte en parlant de STAT et d’Indéfendable, qu’elle a qualifiées de « saucisse », après avoir laissé tomber que « ça nivelle par le bas » la télévision québécoise.

« [Les diffuseurs] espèrent que les gens vont rester accrochés après. Ils vont regarder ça pis ils vont [re]garder toute la programmation de la soirée à ce poste-là. Ce n’est pas ça qui se passe ! Les gens regardent ça pis après ils vont “checker” sur Netflix pis sur Prime », avait-elle renchéri.

L’opinion de l’actrice vedette n’est pas partagée par tous, mais on lui accordera que STAT et Indéfendable sont effectivement tournés à la vitesse grand V avec des moyens assez modestes. Sur le plateau, les acteurs ont en effet peu droit à l’erreur. La réalisation est somme toute assez classique, et les intrigues peuvent mettre du temps à se déployer.

Pourtant, on sait que, sur les plateformes, les Québécois sont friands de séries étrangères à grand budget, qui adoptent au contraire un style cinématographique et un rythme effréné. Comment peut-on enfiler les épisodes de Squid Game ou de The Last of Us et, en même temps, suivre chaque soir une quotidienne filmée principalement en studio ?

« Ce sont des séries qui répondent à des besoins différents. Sur les plateformes, la tendance est aux séries courtes qui ont très peu d’épisodes, et les gens écoutent très rapidement. Alors c’est normal qu’il se crée un besoin contraire pour des séries que l’on va suivre sur une longue période, avec des personnages auxquels on va s’attacher et qui vont s’immiscer dans notre quotidien. En plus, le rythme lent de STAT et d’Indéfendable rend possible une écoute légère quand on est dans les transports en commun ou quand on est en train de souper, contrairement aux séries plus lourdes, qui demandent toute notre concentration », constate Stéfany Boisvert, dont les travaux universitaires portent sur l’industrie de la télévision.

En dépit des critiques, l’avenir sourit aux quotidiennes, toutes deux renouvelées d’ailleurs pour l’automne. Non seulement elles rallient un nombre impressionnant de téléspectateurs, mais elles ont aussi le mérite d’atteindre un auditoire un peu plus jeune que la moyenne, une qualité qui vaut de l’or aux yeux des publicitaires.

La moyenne d’âge des téléspectateurs à Radio-Canada est de 55 ans, un chiffre qui se rapproche plutôt de 50 ans pour STAT.

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Comment «STAT» et «Indéfendable» ont changé la donne en télé - Le Devoir
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Le chanteur Harry Belafonte s'éteint à 96 ans - TVA Nouvelles

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«Starmania» récompensé en France, Luc Plamondon ému - Le Journal de Québec

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Menaces contre Richard Martineau: mandat d'arrêt contre un ex de Call-TV - Le Journal de Montréal

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Menaces contre Richard Martineau: mandat d'arrêt contre un ex de Call-TV  Le Journal de Montréal
Menaces contre Richard Martineau: mandat d'arrêt contre un ex de Call-TV - Le Journal de Montréal
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Bris de contrat et atteinte à sa réputation | Un chorégraphe poursuit Bianca Longpré - La Presse

Le chanteur, danseur et chorégraphe Jessy Gauthier a déposé une poursuite de près de 122 000 $ contre Bianca Longpré, alias la Mère ordinaire, et sa compagnie Mouky. Il lui reproche entre autres d’avoir mené une campagne de salissage contre lui. L’humoriste, elle, rétorque qu’il a eu des « comportements inadéquats » à l’endroit de ses propres danseurs.

Deux ruptures de contrat, une tentative d’embaucher directement les danseurs de sa compagnie, une campagne de salissage dirigée contre lui et le refus de recourir à la clause de médiation prévue en cas de mésentente, voilà quelques-unes des récriminations pour lesquelles Jessy Gauthier réclame 121 698 $ en dommages-intérêts et pertes de profits.

Dans la poursuite d’une douzaine de pages déposée plus tôt ce mois-ci au palais de justice de Saint-Jérôme, l’artiste multidisciplinaire détaille les termes du contrat daté du 28 septembre 2021 qui liait son entreprise à celle de Bianca Longpré.

Jessy Gauthier Divertissements s’engageait essentiellement à « mettre en place et assurer la chorégraphie » d’une prestation de danse de 45 minutes mettant en scène six danseurs. Une performance lascive à la « Magic Mike » qui devait être présentée dans le cadre du spectacle de tournée de Bianca Longpré Back to Reality.

Les deux parties se sont entendues sur un calendrier initial d’une dizaine de représentations, puis ont revu ce nombre à la hausse. Au total, plus d’une cinquantaine de représentations se sont ajoutées à la première série. Du 13 novembre 2021 au 18 juin 2022, une trentaine de représentations ont donc été données, apparemment sans anicroche.

Or, selon les faits rapportés dans la poursuite, le 11 août, Bianca Longpré a résilié le contrat unilatéralement, « sans cause » et « sans préavis ».

Selon Bianca Longpré, avec qui La Presse a pu s’entretenir brièvement, les danseurs, qu’elle connaissait bien, « ne voulaient plus travailler avec lui ». « Certains d’entre eux ont porté plainte à leur agente. » Sans entrer dans les détails, elle évoque les conditions de travail, la façon de travailler et des commentaires déplacés.

Reprise du contrat

Quelques jours plus tard, le 15 août, François Massicotte, qui est le conjoint de Bianca Longpré, mais qui est aussi « actionnaire, administrateur et dirigeant de Mouky », aurait pris contact avec Jessy Gauthier pour « reprendre le contrat » en vue des représentations de l’automne.

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE JESSY GAUTHIER

L’artiste multidisciplinaire Jessy Gauthier

Jessy Gauthier explique toutefois que durant cet intervalle de quelques jours, il a dû libérer ses danseurs pour leur permettre d’obtenir d’autres contrats, de sorte qu’à partir du 16 août, il a dû embaucher d’autres danseurs – trois sur six –, leur apprendre les chorégraphies, répéter de nouveaux solos, acheter des costumes, etc. Ce qui s’est traduit par des coûts additionnels.

Mais après seulement deux représentations en septembre (les 17 et 24), Mouky résilie à nouveau le contrat de travail avec Jessy Gauthier Divertissements, le 4 octobre.

Manœuvre « déloyale »

C’est à partir de cette date que Jessy Gauthier allègue que Bianca Longpré « a approché les danseurs qui avaient été mis à sa disposition afin de les enjoindre à quitter la compagnie pour conclure directement une entente avec elle ». Une manœuvre qu’il juge « déloyale ».

Selon lui, une campagne de salissage le visant directement a suivi, « rompant le lien de confiance » qui l’unissait à ses danseurs. Selon le document judiciaire, Bianca Longpré serait notamment intervenue auprès de Chantal Buron, « une ancienne partenaire d’affaires » de Jessy Gauthier.

Bianca Longpré assure que si elle a mis fin pour de bon à sa collaboration avec Jessy Gauthier, c’est parce qu’elle a été témoin de « comportements inadéquats » à l’endroit de ses danseurs, tous de jeunes hommes, et qu’elle ne pouvait rester les bras croisés.

« J’avais une responsabilité, explique-t-elle sans donner plus de détails, je ne pouvais pas être complice. Si j’entends des gens qui se plaignent, je ne peux pas continuer. C’est important pour moi que les gens soient bien traités, peu importe leur genre ou leur origine, donc j’ai mis fin à notre collaboration. »

Selon l’avocat de Bianca Longpré, MGuillaume Charron, tous les éléments mis de l’avant dans la poursuite seront vigoureusement contestés.

Dans le document judiciaire, Jessy Gauthier rejette les accusations de « comportements de natures discriminatoire et sexuel ». « Ce sont des allégations qui nuisent encore une fois à [ma] réputation et qui sont dénuées de fondement, pour lesquelles il n’existe pas un iota de preuve. » L’artiste précise qu’à aucun moment, avant l’envoi de la mise en demeure (au mois de janvier dernier), on ne lui a formulé ces reproches.

Avec la collaboration de Louis-Samuel Perron, La Presse

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Bris de contrat et atteinte à sa réputation | Un chorégraphe poursuit Bianca Longpré - La Presse
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Sunday, April 23, 2023

Le centre ne tiendra pas | La Presse - La Presse

Quand j’étais enfant et que ça se chamaillait dans la ruelle, je rentrais chez nous et j’ouvrais un livre, en attendant que ça passe. Ma mère, qui trouvait ça très drôle comme attitude, n’arrête pas de me le rappeler.

J’évite les conflits, non parce que j’en ai peur, mais parce qu’ils m’ennuient profondément. J’aime débattre, mais je me fatigue vite, car je finis toujours par me voir m’agiter, affirmer des choses avec un sérieux que je n’avais pas une heure avant, alors qu’au fond, je préférerais être ailleurs. À la campagne, par exemple, où j’aspire maladroitement à la voie du milieu du Tao.

Parlant de débats, je trouve ces temps-ci que la posture de supériorité morale n’est plus du côté de la gauche à qui on n’a jamais cessé de faire ce reproche de toute façon. Elle loge plutôt au « centre », où j’ai toujours essayé de me cacher (avec un bon livre), en attendant que ça passe. Tout le monde se dit de centre aujourd’hui et condamne les extrêmes, c’est devenu une étrange passion collective, comme si on devenait fier d’être beige, en attendant les chemises brunes. Le philosophe Alain Deneault parle même d’extrême centre dans un de ses livres.

« Il y a du bon monde des deux côtés », a dit Trump, quand un cinglé néonazi a roulé avec son char sur des militants antiracistes à Charlottesville, causant des blessés et la mort d’une manifestante. La part de responsabilité de ces militants dans ce bordel ? Avoir manifesté contre des suprémacistes blancs qui s’étaient réunis pour protéger des symboles confédérés. Une sorte de prélude à l’assaut du Capitole, alimenté entre autres par Fox News qui doit maintenant payer 787,5 millions de dollars pour ses mensonges, afin de s’éviter un procès. Pendant qu’on apprenait ça, Elon Musk voulait mettre dans le même panier sur Twitter les médias publics et les médias sous la coupe de régimes autoritaires.

Ce qui a choqué à l’époque était que le président mettait sur un pied d’égalité les suprémacistes et ceux qui les combattaient. Car depuis quand le néonazisme est-il devenu une « opinion comme les autres » et depuis quand ça risque d’être pire si on ne le laisse pas s’exprimer ? Je n’ai tout de même pas passé ma vie à lire sur l’Holocauste et le fascisme pour accepter cet argument. On ne dialogue pas avec le fascisme, on le combat, il y a eu des millions de morts pour qu’on prenne conscience de ça.

Et là, je tombe sur une vidéo Instagram d’un gars qui démolit un comptoir de bières dans une épicerie parce qu’une marque a fait affaire dans sa publicité avec une transgenre. Dans une autre vidéo, un homme croit dur comme fer qu’il y a des élèves qui ont le cerveau tellement lavé par les wokes qu’ils s’identifient maintenant comme chats et veulent des litières dans les toilettes, une fausse nouvelle qui a circulé récemment.

Dire qu’on n’a même pas encore vu les ravages de l’intelligence artificielle.

On essaie de faire passer des idées intolérantes pour « des opinions » et des préjugés pour des « points de vue ». Pourquoi une personne noire devrait-elle accepter d’aller débattre avec un Blanc qui nie l’existence du racisme, alors qu’on commence à en parler ?

Personnellement, je refuserais d’aller discuter avec quelqu’un qui croit que les femmes n’ont pas le droit de décider pour leur corps en matière de procréation, de peur de lui mettre mon poing sur la gueule avant même qu’il s’ouvre la trappe.

Non seulement ça lui donnerait du temps d’antenne, mais ça en ferait en plus une victime. Il existe des choses sur lesquelles il ne faut faire aucune concession si on tient un tant soit peu aux droits que nous avons collectivement établis.

J’ai d’ailleurs été rassurée de voir tous les partis à l’Assemblée nationale appuyer une motion pour dénoncer l’intimidation dont ont été victimes les drag-queens. Voilà la beauté de la démocratie : personne n’oblige les enfants à écouter des lectures de contes par des drags, mais personne n’a le droit non plus de harceler ceux qui le font.

C’est la marque des temps troubles, quand même ceux qui se croient neutres perdent assez leurs repères pour défendre l’indéfendable.

Je m’éloigne donc un peu, et j’ouvre un livre : L’Amérique, recueil de chroniques de Joan Didion, qui cite le poète Yeats en exergue :

« Tournoyant et tournoyant en son cercle toujours plus large

Le faucon n’entend pas le fauconnier ;

Tout se disloque ; le centre ne tient plus ;

L’anarchie pure et simple déferle sur le monde,

La vague obscurcie de sang déferle, et partout

Se noie la cérémonie de l’innocence ;

Les meilleurs perdent toute conviction, et les pires

Sont remplis des ardeurs de la passion. »

Je retiens « tout se disloque ; le centre ne tient plus » qui me glace le sang. C’est exactement le sentiment qui m’habite par moments : on ne pourra plus se cacher dans un centre qui se disloque sous la pression, il faudra choisir son camp, et ça se décidera dans notre capacité à respecter la dignité humaine ou pas.

Tout le monde a son centre, une solidité personnelle et intérieure qui donne la force de se lever le matin. J’ai envie de vous demander : qu’est-ce qui vous empêche de vous disloquer par les temps qui courent trop vite ?

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Perte de poids: un Canadien reçoit l'appui d'Arnold Schwarzenegger - TVA Nouvelles

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  1. Perte de poids: un Canadien reçoit l'appui d'Arnold Schwarzenegger  TVA Nouvelles
  2. Nouvelle-Écosse: un homme reçoit l'appui d'Arnold Schwarzenegger dans sa perte de poids  Le Journal de Montréal
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Perte de poids: un Canadien reçoit l'appui d'Arnold Schwarzenegger - TVA Nouvelles
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Carte blanche à Mariana Mazza | Éloge des mères - La Presse

Avec leur plume unique et leur sensibilité propre, des artistes nous présentent leur vision du monde qui nous entoure. Cette semaine, nous donnons carte blanche à l’humoriste Mariana Mazza.

J’ai pris des petites vacances dans le Sud, il y a quelque temps. Je suis allée rejoindre mes amies qui allaient célébrer le mariage de leurs parents. Un beau moment. Doux. Unique. Touchant. Lorsque je suis arrivée au tout-inclus, mes nerfs se sont relâchés, je me suis immédiatement assoupie et j’ai senti que j’allais me reposer.

En regardant autour de moi avec mon verre de mojito et mon livre prêt à être dévoré, je me suis rendu compte que j’allais probablement être la seule à relaxer.

Les mères qui emmènent leurs enfants dans le Sud, ce n’est pas des vacances, c’est du travail en temps double. On aura beau me dire que le soleil offre une forme de relaxation, mais quand tu dois crémer, crier, avertir, jouer, siester, manger... le soleil prend le bord.

Hey les mères : vous êtes des machines.

Je m’adresse à toutes celles qui ont dû faire 45 valises pour 7 jours. Qui ont dû penser aux médicaments, aux lingettes, aux jouets, aux vêtements, aux vêtements de rechange, aux collations, aux crèmes et à tous les autres besoins qu’un enfant aura pour se sortir vivant de ce voyage relaxant.

Je m’adresse à toutes celles qui ont dû sortir les fameux Goldfish au fromage pour éviter la crise parce que mettre la crème solaire, le chapeau, les flotteurs, les sandales, les lunettes, ça peut être suffisant pour qu’un spectacle de décibels très aigus vienne te péter les tympans.

Je félicite toutes celles qui ont une nouvelle activité en tête toutes les 15 minutes parce que l’activité d’avant n’est plus assez efficace pour avoir un moindre répit. Pas que vous n’aimez pas vos enfants, mais ciboire, vous n’arrêtez pas une seconde.

À celles qui s’assoupissent enfin pendant l’heure de la sieste, vers 13 h, sous le palmier et qui se réveillent en sursaut parce que leur enfant est rendu sur elles, les yeux grands ouverts, en souriant, parce qu’il ne veut pas la faire, la sieste.

J’étais étourdie à vous regarder gérer la chaleur, la crème dans les yeux, le pipi surprise, la crise du bacon parce que cinq boules sur un cornet, c’est ça qu’il veut. Maintenant. « JE VAIS TOUT’ LE MANGER, PROMIS ! »

Je vous admire de ne jamais hausser le ton, même quand je la vois, votre veine d’impatience pomper dans votre front. Vous restez en contrôle, mais dans votre tête, c’est le syndrome du petit canard qui patauge vite sous l’eau et qui reste en maîtrise à la surface.

C’est facile pour moi de juger vos enfants qui vous écoutent une fois sur deux. J’aurais aimé, plusieurs fois, lever le ton et leur dire : « ELLE T’A DIT DE PAS COURIR. QU’EST-CE QUI EST SI DUR À COMPRENDRE, CALICE ? »

Certes, j’imagine que vous développez vos techniques (faillibles, il faut le dire) avec le temps, comme tout le monde. Et que ça devient facile. Vous développez des trucs. Vous les aimez. Ce n’est pas toujours rock’n’roll de même. Mais j’ai le tournis quand je vous regarde répéter 4 920 484 fois la même chose qui semble si facile à comprendre.

Je vous admire d’être capables d’être à bout de nerfs et, une seconde plus tard, de vous mettre à danser avec votre enfant au son de la musique latine, comme si rien n’était arrivé.

Parce que c’est ça qui me touche, quand j’essaie de lire pis que je n’y arrive pas parce que vous êtes encore plus fascinantes à regarder que mon livre. Vous vous débrouillez constamment. (Les pères aussi. Mais là, je parle des mères. Désolée.)

Ce qui me touche le plus, c’est rendu au soir, pendant le spectacle de fin de journée. Quand vos enfants sont assis sur vos genoux, avec leur cornet cinq boules et, qu’enfin, vous vous déposez. Vous prenez le temps de regarder le spectacle. Vos enfants sont tranquilles, heureux et reconnaissants (pas tous, mais je suis certaine qu’ils le sont pour vrai, en dedans).

Je vois votre sourire de mère se dessiner sur vos beaux visages rougis par le soleil et vos yeux qui se ferment petit à petit, juste le temps de se reposer deux minutes. Vous me faites du bien. Vous me donnez envie, des fois, d’essayer tout ça. Même si tout est difficile, long, pénible parfois, je suis certaine qu’au fond, ça ne vous dérange pas. Vous revenez à la maison, au bout de sept jours, et vous vous dites : « J’ai hâte de repartir. »

Je vous lève mon verre de mojito, les mères. Vous êtes solides.

N. B. : Je sais que vos enfants font pipi dans l’eau. C’est pas grave. Moi aussi.

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Friday, April 21, 2023

La finale de «STAT» coupe le souffle des téléspectateurs - 7 Jours

Jeudi soir avait lieu la diffusion du dernier épisode de la première saison de la quotidienne médicale de Radio-Canada, STAT. Contrairement aux finales de saison en queue de poisson de District 31, auxquelles le public est habitué, Radio-Canada n’a rien laissé en suspens quant aux grandes lignes du quotidien hors du commun du personnel de l’hôpital Saint-Vincent.

• À lire aussi: À quelques jours de la finale de STAT, Josélito Michaud rend un hommage percutant à Suzanne Clément

• À lire aussi: L’épisode de STAT de mardi soir confirme-t-il la théorie «prévisible» des téléspectateurs?

*Si vous n’avez pas encore visionné le dernier épisode de la première saison, nous vous suggérons fortement de revenir nous lire quand cela sera fait, puisque cet article contient d’importants divulgâcheurs.*

Radio-Canada

Avec la dernière intrigue qui planait depuis l’épisode de lundi, les téléspectateurs et téléspectatrices craignaient de devoir assister à une scène atroce impliquant un père de famille qui s’en prend à ses deux enfants dans le but de se venger de son ex-conjointe qui a refait sa vie avec quelqu’un d'autre.

En effet, si l’on se fie aux commentaires retrouvés mercredi soir sur la page Facebook de STAT, plusieurs personnes redoutaient de devoir assister à une scène difficile à regarder dans un genre qui n’est pas sans rappeler la véritable tragédie inhumaine commise par Guy Turcotte, en 2009. 

Plusieurs fans de l’émission avaient même mentionné que si c’était le cas, ils allaient volontairement se passer dudit épisode final. Commentaires auxquels la production avait répondu que quiconque manquait l’épisode de jeudi soir allait du même coup manquer d’importantes informations sur une intrigue qui perdure depuis le tout premier épisode.

Capture d'écran via Radio-Canada.

Finalement, l’histoire autour du père qui kidnappe ses deux enfants par pure jalousie a tout de même été «tolérable» à regarder selon le public. De plus, la production a tenu sa promesse, car les dernières scènes de la première saison de STAT étaient axées sur la mort de François Éthier (Daniel Parent), le conjoint d’Emmanuelle St-Cyr (Suzanne Clément). Ou du moins, sur la façon dont ce dernier est décédé.

Capture d'écran via Radio-Canada.

Les téléspectateurs ont effectivement eu droit à des réponses très claires quant à cette tragédie, en plus de connaitre l’identité de la personne qui est derrière la mort du psychiatre qui, finalement, est tout sauf accidentelle.

Capture d'écran via Radio-Canada.

En effet, c’est le jeune urgentologue Jacob Faubert, brillamment interprété par Lou-Pascal Tremblay, qui a poussé François du haut de l’immeuble. Du moins, c’est ce que les dernières images ont laissé croire.

Capture d'écran via Radio-Canada.

Le fait que Jacob a toujours été très protecteur envers sa mère, Julie Faubert (Isabelle Brouillette), n’est un secret pour personne. Par contre, serait-ce la raison qui l’a poussé à commettre l’irréparable? Et que dire de sa relation complètement insidieuse avec sa patronne, la docteure St-Cyr?

Capture d'écran via Radio-Canada.

Même si la plupart des grandes lignes de l’intrigue de STAT ont été clarifiées, elles ouvrent assurément la porte à une panoplie d’autres histoires, qui elles s’ouvriront seulement l’automne prochain dans le cadre du début de la deuxième saison de la quotidienne à succès de Radio-Canada.

Capture d'écran via Radio-Canada.

• À lire aussi: Geneviève Schmidt fait le bilan de la première saison de STAT

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