C'est lors d'un Q&A sur Instagram que Sarah-Jeanne a finalement levé le voile sur le sexe du nouveau-né, alors que ce détail restait une surprise - même pour le couple - jusqu'à la naissance de celui-ci.
Roulements de tambour... C'est un petit prince que les amoureux ont accueilli dans les dernières semaines!
« La raison principale pour laquelle j'aime garder ce mystère : le gag existe même plus, on est au-delà du gag. Je me dis : "je ne recule pas". Ça fait 6 ans! C'est le plus gros secret, le moins secret. Moi si tu me dis : ne dis pas ça! Tout de suite, je fais la liste des gens à qui je vais aller le répéter. On aime potiner, on aime bavasser, mais ça, je suis comme : pagayez! », a-t-elle lancé à l'animateur, Jean-Philippe Wauthier.
« C'est le plus gros secret, le moins secret »
Souvenons-nous qu'en mars dernier, c'est sur les plateaux de Tout le monde en parle que Mariana Mazza avait également confié les raisons pour lesquelles l'identité de son conjoint n'est pas connue du public.
C'est l'animateur, Guy A. Lepage, qui lui a posé directement la question, puisque dans son spectacle, Mariana Mazza aborder la relation amoureuse qu'elle a depuis plusieurs années avec un homme du même milieu qu'elle, sans jamais le nommer.
« Il y a beaucoup de raisons et une des raisons, je pense, c'est que je suis une fille très émotive, très empathique, très investie, [...] je dis pas mal tout sur ma vie, sauf ce bout-là », avait-elle partagé.
« Peut-être parce que je suis insécure, peut-être parce que j'ai toujours été blessée par l'amour, peut-être parce que j'ai peur que si un jour ça se terminait faudrait que tout le monde le sache et je ne voudrais pas souffrir en public », avait-elle ajouté.
L'humoriste a d'autant plus mentionné être très consciente du fait qu'elle est une personne qui « peut être polarisante » et a avoué qu'elle ne souhaite pas que son copain « endosse les microscandales qu'[elle peut] avoir ». « Ça me ferait de la peine qu'il en souffre, parce que c'est un gars empathique aussi ».
En bref, bien que l'on meurt d'envie d'en apprendre davantage sur le conjoint de l'humoriste, on respecte sa vie privée!
En coulisses
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Au plus grand plaisir d’auditoires en mal de rire, Mariana Mazza pratique en humour ce que j’appellerais le « base-jump ».
Le « base-jump », comme le savent les initiés des sports extrêmes, consiste à sauter en parachute à partir d’un point fixe, tel l’édifice de la Place Ville Marie, une falaise ou la tour du CN. Comme les casse-cous du base- jump, Mme Mazza se jette dans le vide, mais sans parachute, à partir d’un point fixe. Un point fixe toujours situé sous la ceinture, côté cour ou côté jardin. Son parachute, c’est l’affection inconditionnelle de ses admiratrices. Celles-ci sont légion, ont moins de quarante ans et sont « fucking » libérées, comme j’ai pu le constater à la première d’Impolie, deuxième spectacle solo de Mariana, à L’Olympia de Montréal.
Est-ce le fait d’être née d’une mère arabe et d’un père uruguayen ? Mariana Mazza réussit le tour de force de transformer les sacres québécois traditionnels en un langage qui lui est propre. Un peu à la manière de Mike Ward, dont les origines sont anglophones. Pour des raisons qu’un sociologue ou un linguiste saurait expliquer mieux que moi, nos sacres usuels prennent dans la bouche de ces deux humoristes une signification qui va au-delà de celle que nous leur prêtons, nous, Québécois pure laine.
LES TEMPS ONT BIEN CHANGÉ
Mariana Mazza n’a aucune retenue. Aucune pudeur non plus. Elle dit tout. Elle ose tout. Aucune femme, mais surtout aucun homme n’oserait comme elle retrousser sa chemise pour exhiber devant une salle comble les bourrelets de sa bedaine en les prenant l’un après l’autre entre son pouce et les doigts. Qui d’autre irait jusqu’à se mettre à quatre pattes sur scène pour illustrer sans équivoque comment on se fait sodomiser ?
Photo d'archives, Agence QMI
Blanche Gardin
Les temps ont changé. Au Québec encore plus qu’ailleurs. En France, une autre humoriste, Blanche Gardin, ose presque tout, elle aussi. Depuis quelques années, elle est devenue la coqueluche du Tout-Paris, parlant de sexe comme Mariana avec les mots crus que l’on emploie dans l’intimité. Blanche Gardin s’est produite au Monument national il y a cinq ans dans un spectacle intitulé Je parle toute seule. Durant son séjour à Montréal, elle a dit qu’elle avait beaucoup appris en assistant aux galas Juste pour rire. Elle avait conclu que « le rire, c’est une question de musique, de mélodie et de mots ».
COMME LES GRENOUILLES !
Le débit de Blanche Gardin est à cent lieues de celui de Mariana. Le tir de l’humoriste québécoise est nourri. Les balles sifflent en rafale et viennent du côté le plus inattendu. Avec Blanche Gardin, on avance avec prudence sur un terrain qu’on sait être miné. Ça finit toujours par exploser, mais on ne sait pas quand. Blanche Gardin attend son heure, mais Mariana tire à l’aveugle. Chez l’une comme chez l’autre, les hommes ne s’en tirent pas indemnes.
Ces deux femmes sont sans pitié. Elles parlent des hommes comme d’une espèce inutile en voie d’extinction. Comme les grenouilles faux-grillon, privées elles aussi de milieux humides ! « Un homme, ça sert à rien ! » répète plusieurs fois Marianna en cours de spectacle. Blanche Gardin exprime la même chose par des silences empreints de dérision.
J’allais oublier de le préciser. J’ai quand même beaucoup ri au spectacle de Mariana Mazza. D’abord avec réserve, puis d’assez bon cœur et, finalement, sans retenue. Comme quoi les hommes – et ils étaient nombreux à L’Olympia – peuvent au moins servir à rire des blagues que les femmes font maintenant sur nous !
C’est un service que nous rend Geneviève Albert avec son premier long métrage, Noémie dit oui. La prostitution juvénile nous est montrée avec un réalisme déchirant qui provoque de fortes émotions, puis la réflexion. On en sort déstabilisé, mais alerté aussi.
Publié à 8h30
Marissa GroguhéLa Presse
L’autre grand service que rend la réalisatrice à tous ceux qui verront le film, c’est d’avoir placé la comédienne Kelly Depeault au centre de son œuvre. Sa performance est impeccable et percutante de justesse.
Noémie dit oui raconte, comme son titre l’indique, le moment où la jeune Noémie dit oui à la proposition d’être escorte pendant le Grand Prix de Formule 1 de Montréal. Après s’être enfuie du centre jeunesse d’où sa mère refuse de la faire sortir, Noémie tombe dans les bras de Zach (James-Edward Métayer), qui, derrière ses airs amoureux, est en fait le proxénète qui lui fera vivre l’enfer.
On pourrait conseiller aux âmes sensibles de s’abstenir de regarder Noémie dit oui. Parce que la violence, sans être montrée gratuitement, tapisse le film de bout en bout. Une violence sexuelle et physique, à l’endroit d’un personnage de 15 ans seulement. Mais même ceux que peu de choses atteignent devraient être touchés par ce long métrage, qui montre la dure réalité de la prostitution juvénile pendant une longue heure et demie sans laisser de répit au spectateur. Le procédé est judicieux. On étouffe de voir ces scènes les unes après les autres. Et à la fois, on sait que cette fiction dépeint une réalité trop vraie, si proche de nous, indéniable, mais occultée à la fois.
Pour son film, Geneviève Albert a cherché à parler à d’anciennes prostituées, même à un jeune proxénète, pour mieux comprendre cet univers qui la fascine depuis longtemps, assez pour qu’elle en fasse le thème de son tout premier long métrage. On sent cette recherche du réel, surtout cette envie de ne pas le magnifier.
Le piège aurait été de vouloir trop montrer l’horreur. Geneviève Albert, malgré la dureté des scènes qu’elle a imaginées, reste dans une certaine retenue. Son procédé créatif empêche le corps de la jeune femme violée d’être dans le même cadre que l’homme. La réalisatrice présente l’acte de façon à ce qu’on ne considère pas la prostituée et le client dans une relation, mais bien dans une transaction. Dans le non-dit, par l’image seulement, le message est clair. C’est également le cas dans toutes les scènes où aucun texte n’est nécessaire pour que la détresse de Noémie nous percute. Nombreux, ces moments du film nous montrent le cheminement émotionnel de l’adolescente, la déchéance qui la guette, la douleur qui l’assaille. Parfois, sans un seul mot.
Derrière la caméra, Geneviève Albert est en parfaite maîtrise de sa narration. Devant l’objectif, Kelly Depeault rend possible tout ce qu’a imaginé la réalisatrice. C’est elle qui, par son regard et ses gestes seulement, nous soutire des larmes de compassion ou de colère. C’est elle qui, dans ses rires, ses cris ou ses pleurs, nous raconte cette histoire si déchirante.
Dans ce rôle-titre, la jeune actrice est magistrale. Kelly Depeault incarne toutes les émotions de son personnage sans jamais trop en faire, en gardant toujours cette justesse d’interprétation magnétique. On ne se lasse pas de la voir à l’écran, elle qui est de toutes les scènes.
« Eh bien oui, nous y revoici encore. » Céline Dion a annoncé vendredi qu’elle devait reporter sa tournée européenne en raison des mêmes problèmes de santé qui l’avaient contrainte à repousser, l’automne dernier, ses concerts en résidence à Las Vegas.
Publié à 7h39Mis à jour à 12h22
Marc-André LemieuxLa Presse
Dans une vidéo de trois minutes publiée sur l’internet dans laquelle elle apparaît triste et résignée, la chanteuse a révélé qu’elle souffrait encore de spasmes musculaires et qu’elle était dans l’impossibilité d’offrir sa série de concerts outre-Atlantique, prévue du 25 mai au 24 septembre. Ces représentations se tiendront maintenant du 24 février (Prague, République tchèque) au 4 octobre 2023 (Helsinki, Finlande).
Rappelons qu’au départ, la portion européenne du Courage World Tour devait s’ouvrir au printemps 2020. Pandémie oblige, elle avait été déplacée une première fois.
Les multiples reports ont forcé l’annulation de certaines représentations.
Dans des messages identiques livrés en français comme en anglais, Céline Dion indique qu’elle se sent « quand même un peu mieux ».
« Mais c’est sûr que ça ne va pas assez vite, et c’est super frustrant pour moi, déclare-t-elle entre deux soupirs. Mes médecins me suivent, je reçois des traitements, mais j’ai toujours des spasmes musculaires. »
La diva de Charlemagne indique qu’elle fait du mieux qu’elle peut pour reprendre la forme « dès que possible ». Elle attend d’être « en pleine forme, en pleine santé », pour remonter sur scène et pouvoir « donner 100 % d’elle-même ».
« Car c’est ce que vous méritez », ajoute-t-elle.
La maison de disque de Céline Dion, Sony Music, n’a pas souhaité commenter la nouvelle.
Contacté par téléphone, le directeur musical de Céline Dion depuis 2015, Scott Price, a déclaré qu’il était heureux qu’au final, la majorité des concerts aient été remis et non annulés.
« Je pense surtout à Céline, qu’elle prenne tout le temps dont elle a besoin pour se rétablir. Je serai là pour elle quand ce sera le temps », a ajouté le pianiste.
Réaction mitigée des fans
Cette annonce a provoqué des réactions mitigées au sein des fans de Céline Dion, nous indiquent divers regroupements d’admirateurs à travers le monde, dont The Dion Family, Celine Dion Italia et Celine Dion Holland. Bien qu’ils soient attristés et frustrés, la plupart continuent de soutenir l’interprète de My Heart Will Go On. Ils espèrent qu’elle retrouvera la forme pour livrer ses spectacles.
Ils reprochent toutefois à l’équipe de gérance de l’artiste son manque de communication. En d’autres termes, ils n’ont pas apprécié le silence radio des six derniers mois concernant ses activités professionnelles.
Fidèle admirateur néerlandais de Céline Dion, Mathias de Groot avait conservé ses billets pour aller voir son concert au Ziggo Dome d’Amsterdam, aux Pays-Bas, mais cette fois, il demandera un remboursement.
« À cause de tous ces reports, je suis moins confiant et moins excité à propos du spectacle, nous explique l’homme de 35 ans. Mais bien entendu, la santé de Céline prime sur tout. »
Pour Renato, un fan italien de 39 ans qui a réservé ses places pour aller applaudir son idole le 15 juillet 2023 au Festival Lucca Summer, son état de santé est « préoccupant ».
Au cours des dernières années, différents problèmes de santé ont forcé Céline Dion à repousser des engagements. À l’automne 2019, alors qu’elle amorçait sa tournée Courage, un virus à la gorge l’avait contrainte au repos complet. En 2018, en raison d’un trouble à l’oreille moyenne, elle avait annulé des dizaines de représentations au Colosseum du Caesars Palace de Las Vegas. En novembre 2017, quelques concerts avaient été torpillés parce qu’elle souffrait de spasmes au dos.
Après Pénélope McQuade, c’est au tour de Julie Snyder de se défendre dans la poursuite en diffamation de 450 000 $ de Gilbert Rozon en l’accusant de vouloir l’humilier publiquement et de la bâillonner.
«En ajoutant l’insulte à l’injure, [Rozon] abonde de sophismes aujourd’hui largement condamnés voulant notamment que si la dénonciation n’a pas été immédiate, elle doit être fausse» déplore Mme Snyder dans sa défense écrite déposée à la cour cette semaine au palais de justice de Montréal.
Tout comme l’animatrice Pénélope McQuade quelques jours plus tôt, Mme Snyder nie fortement avoir diffamé le magnat de l’humour déchu lors d’une émission de La semaine des 4 Julie en 2019.
Lors d’une entrevue non-scriptée avec son invitée Pénélope McQuade, elle avait alors affirmé que Rozon l’avait agressée sexuellement dans un appartement à Paris, dans les années 90. Alors qu’elle dormait en pyjama, Rozon se serait introduit dans son lit, nu, dans le but de la violer.
«Il avait un regard fou, méconnaissable», dit-elle dans le document de cour.
Mme Snyder se serait enfuie à pieds, jusqu’au Champs-Élysées, pour ensuite se réfugier à l’appartement d’amis.
«Elle ne parlera jamais de cette agression traumatisante au demandeur, bien qu’elle lui recommandera "de se faire soigner’"quelques années plus tard, indique le document de cour.
Réputation
Insistant sur le fait que les propos lors de l’émission étaient «légitimes, véridiques, nuancés et dans l’intérêt public», les avocats de Mme Snyder ont ensuite entrepris de rappeler qu’en 2019, il était raisonnable de conclure que Rozon avait déjà la réputation d’un «prédateur sexuel».
Rappelant un à un tous les événements qui ont entachés son image depuis les premières dénonciations publiques contre lui, allant d’une action collective à une accusation criminelle où il a plus tard été acquitté en raison du doute raisonnable, les avocats nient que Mme Snyder aurait entaché la réputation de Rozon, déjà anéantie.
Pas de rétractation
Ces avocats reprochent également au fondateur de Juste pour rire d’avoir voulu humilier Mme Snyder, en exigeant une rétractation où tant Mme McQuade que Mme Snyder devrait dire publiquement que «Gilbert Rozon ne nous a jamais agressées sexuellement ni un comportement ou une conduite déplacé».
«Il tente non seulement de les bâilloner, mais tente aussi de s’emparer de leur liberté de parole dans l’objectif de les contraindre à trahir publiquement leur témoignage», déplorent les avocats, qui rappellent que Mme Snyder s’était déjà exprimée publiquement dans cette affaire, sans menace d’être saisie en justice.
La maison de production La Lune inc., également poursuivie par Rozon, rejette également toute faute, et dénonce le fait que, selon Rozon, elle aurait dû censurer les deux animatrices.
Cette fois, il n’y aura pas de bras de fer politique. Le 12 mai 1982, à Berthierville, 5000 personnes virent sortir Joann Villeneuve de l’église. Cheveux noirs, yeux vitreux de douleur, elle était accrochée au bras de Pierre Elliott Trudeau.
René Lévesque en souliers à semelles crêpées suivait derrière.
C’était quelques mois seulement après la nuit des longs couteaux et une Constitution enfoncée dans la gorge du Québec lors d’une nuit de trahison.
Et le grand protecteur fédéral s’était aussi attribué le droit d’accompagner la veuve jusqu’au parvis de l’église. La photo avait fait le tour du monde.
Heureusement, avec les funérailles nationales de Guy Lafleur, tous les gens impliqués dans la préparation s’entendent pour que Guy Lafleur et sa famille demeurent au centre de la cérémonie.
Et qu’on se rappelle en tout temps que des funérailles, fussent-elles nationales, demeurent une célébration religieuse et pas un show pour la télé.
DES FUNÉRAILLES NATIONALES
Quatre parties sont présentement impliquées dans la préparation des funérailles. C’est le gouvernement de la nation québécoise qui offre les funérailles. Il va sans dire que le bureau de François Legault et les spécialistes du protocole sont en contact constant avec le bureau de France Margaret Bélanger, présidente du Groupe CH.
Puisque ce sont des funérailles nationales, c’est le gouvernement qui décide quel corps de police formera la garde d’honneur, la couleur des fleurs et la couleur bleue des cartons. Et autres points protocolaires semblables.
Ce sont également les spécialistes du gouvernement qui voient aux invitations pour les ministres, pour Dominique Anglade, la cheffe de l’opposition, et pour les autres hommes et femmes politiques qui seront présents. Le gouverneur général, le lieutenant-gouverneur et les autres personnalités publiques et politiques sont également du ressort du gouvernement.
Cependant, ce n’est pas un bar ouvert pour la classe politique et le gouvernement Legault. Il y a 1380 places dans la basilique Marie-Reine-du-Monde, et le Canadien ne passera pas deuxième.
Autrement dit, Yvan Cournoyer, le plus âgé des capitaines vivants de la Flanelle, ne se retrouvera pas dans la dixième rangée.
Ni Gary Bettman ni les autres grands patrons de la Ligue nationale. Et les anciens Canadiens sont déjà préparés pour les funérailles : « Tout se passe en collaboration. Il ne faut jamais oublier Lise Lafleur et les enfants et membres de la famille Lafleur. Ils sont consultés sur toutes les décisions », explique France Margaret Bélanger.
On attend également la visite d’anciens adversaires de Lafleur, mais aucune information sur le sujet n’est présentement disponible.
Peut-être même que Shea Weber pourrait être dans la basilique. Il va alors voler le show.
UNE CÉRÉMONIE RELIGIEUSE
Mme Bélanger, qui vit des journées de travail de 18 heures, souligne également un point qu’on semble oublier : « Il y a un quatrième partenaire dans la préparation. Monseigneur Christian Lépine et le diacre Benoit Thibault font un travail colossal pour nous aider. Des funérailles, même nationales, demeurent une cérémonie religieuse pour souligner le départ de Guy Lafleur. Il faut rappeler l’homme qu’a été Guy Lafleur et souligner que son épouse et sa famille demeurent et vivent un deuil. Nous voulons respecter ce caractère sacré et religieux », dit-elle.
Si la température le permet, des écrans géants seront installés sur la place et dans les rues avoisinantes pour que les fans ou les citoyens puissent participer au recueillement et saluer une dernière fois le légendaire Démon blond.
Ce n’est pas une première pour le Canadien, puisque Maurice Richard et Jean Béliveau ont eu droit à des funérailles nationales. Mais l’amplitude de la vague d’amour pour Guy Lafleur apporte une autre dimension à la cérémonie.
C’est pourquoi on tente de se rappeler régulièrement que toutes funérailles sont à la base une cérémonie religieuse. On veut absolument éviter un dérapage quelconque, puisqu’en 2022 les médias sont omniprésents, et la tentation d’un coup d’éclat est toujours possible.
Il reste encore des choses à régler. Qui sera invité à parler ? On pense à Martin Lafleur qui a été l’homme de confiance de son père depuis plusieurs années. Peut-être que le premier ministre François Legault, un fan de Lafleur et du Canadien, profitera de l’occasion.
Quant à la sortie de la basilique, Justin Trudeau, s’il est invité, ne devrait pas répéter le coup de son père.
Céline Dion avait quitté la basilique Notre-Dame au bras de René-Charles, son fils, lors des funérailles nationales de René Angélil.
Sans doute que Martin et Mark accompagneront leur mère...
Lors d’un bref entretien avec La Presse, jeudi en matinée dans une suite du Sofitel, Ginette Reno confiait avoir « le goût de faire trois, quatre folies avant de s’en aller de l’autre bord ». Des folies comme quoi ? « Faire l’amour. » Son souhait se matérialisait quelques heures plus tard – façon de parler – alors que la République française faisait la tendresse à l’icône en lui décernant la Légion d’honneur.
Publié à 17h45
Dominic TardifLa Presse
« Puisse cette décoration être un nouveau jalon de votre contribution à la culture et à l’amitié qui nous unit, et la preuve que Paris et la France continueront à vous sourire éternellement », a déclaré la consule générale de France à Montréal, Sophie Lagoutte, en paraphrasant les paroles de la chanson Paris Québec (1985), lors d’une cérémonie tenue jeudi après-midi devant famille, amis et médias.
Fidèle à son absence habituelle d’inhibition, l’essentielle chanteuse, qui célébrait son 76e anniversaire jeudi, n’a pu se retenir de précéder son élégant discours de remerciement d’un aveu qui ne pourrait davantage lui ressembler : « Je tremble de partout présentement… J’ai même le gras des fesses qui me tremble. »
Mais parce qu’avec l’intense interprète, il est possible de passer d’un extrême à l’autre du spectre des émotions en un instant, c’est en réprimant un sanglot qu’elle regrettait quelques secondes plus tard que ses parents ne puissent être à ses côtés. « J’aurais aimé qu’ils soient toujours vivants pour partager avec eux mon incrédulité, mais aussi ma joie et ma gratitude. »
Comment entend-elle remercier la République ? Après avoir entonné le début de Douce France, Ginette Reno s’est adressée à la mère patrie en la tutoyant : « Tu sais peut-être qu’il m’est arrivé souvent de chanter l’hymne national au Centre Bell. Alors si t’as besoin de quelqu’un pour chanter ta Marseillaise, sous la tour Eiffel ou au Parc des Princes ou partout ailleurs, sache que tu pourras toujours compter sur moi. »
Grâce à deux admiratrices
C’est en grande partie grâce aux démarches de deux admiratrices que Ginette Reno s’est jointe jeudi aux Gilles Vigneault, Michel Tremblay, Céline Dion, Claude Léveillée et Diane Dufresne, eux aussi chevaliers de l’Ordre de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.
Après avoir assisté en 2017 à un spectacle de son idole d’enfance au Centre Vidéotron, Chantal Lefebvre, qui vit dans la région de Dunkerque, enrôlait son amie Christyne Cardon, qui vit dans la région parisienne, afin que l’artiste reçoive cette prestigieuse récompense, espoir qui se concrétisait grâce à l’intervention d’un autre admirateur de la Québécoise, le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier.
Les amies, présentes jeudi, avaient traversé l’océan spécialement pour assister à l’évènement. « On aime l’humanité de Ginette », a dit Mme Cardon, en n’utilisant que le prénom de la star, comme s’il s’agissait d’une intime. « Ginette est très généreuse, très entière. »
La nouvelle Piaf
Lors d’un tête-à-tête joyeusement échevelé avec La Presse, quelques heures avant qu’elle ne soit décorée, Ginette Reno se remémorait avec sa légendaire (et souvent hilarante) faconde sa relation avec la France, qui aura connu ses temps forts durant les années 1980, alors qu’elle visitait fréquemment le plateau de l’émission Champs-Élysées de Michel Drucker. J’ai besoin de parler (1984), créée par Luc Plamondon et Diane Juster pour la pièce Dis-moi le si j’dérange de Janette Bertrand, demeure là-bas son plus gros tube, bien que sa carrière n’y ait jamais eu la même ampleur qu’au Québec. « J’ai rien fait pour que ça décolle. »
Elle a 21 ans lorsqu’elle chante pour la première fois à l’Olympia en 1967, à l’occasion d’un récital intitulé le Music-hall canadien. « J’avais perdu beaucoup de poids, j’étais belle comme un cœur, et j’avais acheté une robe très sexy. Je voulais montrer mes jambes. Quand je suis montée sur scène, Bruno Coquatrix [directeur de l’Olympia] m’a arrêtée et il m’a dit : “Mais il ne faut pas mettre une robe comme ça, vous êtes la nouvelle Piaf. » Il m’a emmenée magasiner et m’a fait acheter une de mes plus belles robes, une robe maxi. »
Puis Ginette se lève de son fauteuil et pousse à plein volume les premières lignes de Mon vieux Lucien et de C’est peut-être ça. « Quand Piaf chantait “C’est peut-être ça l’amour d’aller se foutre à l’eau”, je te jure, t’avais l’impression qu’elle se noyait pour vrai. C’est ça qu’elle m’a enseigné : il faut que tu saches ce que tu chantes et que tu le chantes avec intensité. »
Qu’est-ce qui occupe Ginette Reno ces jours-ci ? La grande dame ne savait toujours pas si elle serait conviée aux funérailles de Guy Lafleur, mais annonçait jeudi la parution cet automne d’un nouvel album, déjà enregistré.
Pourra-t-on y entendre un duo avec son ami Loud ? Il faudra continuer de rêver. « Ah, mon Dieu ! Il est assez particulier lui, hein ? Il ne parle pas beaucoup. J’ai passé deux jours avec lui [lors du tournage des publicités d’Uber Eats] et j’ai tout essayé pour le dérider. J’ai même pensé me déshabiller toute nue. S’il avait vu comment Dieu m’a faite, peut-être que j’aurais eu une réaction. »
Philippe Lefebvre, vice-président de RNC Media, le groupe propriétaire de la station, a annoncé ce midi par communiqué que «d’un commun accord, RNC et Jeff Fillion se sont finalement entendus qu’il animera sa dernière émission sur les ondes de CHOI RADIO X demain.»
Le communiqué ajoute qu’aucun autre commentaire ne sera émis.
Onde de choc
Il y a exactement deux semaines, Jeff Fillion avait pris le monde de la radio par surprise en annonçant qu’il allait quitter la station au mois d’août.
La station arguait que Fillion avait refusé l’offre de renouvellement proposée.
L’animateur, sur les ondes de Radio Pirate, sa radio internet qu’il opère en parallèle, avait plutôt répliqué que «RNC ne s’est pas rendu à mes demandes et mes conditions et a choisi de ne pas m’offrir un nouveau contrat.»
C’est d’ailleurs sur sa radio internet qu’il a dit qu’il allait se concentrer à l’avenir lorsque la fin de son association avec Radio X avait été officialisée le 14 avril.
Premier départ
Jeff Fillion est arrivé à CHOI en 1996. La station sera restructurée en 1998 et prendra alors l’identification Radio X. Elle sera souvent qualifiée par certains de radio-poubelle, traduction du terme anglais trash radio.
Aux prises avec des poursuites judiciaires, dont une avec Sophie Chiasson qui se rendra en cour, et de nombreuses plaintes au CRTC, Jeff Fillion a quitté une première fois la CHOI FM en 2005.
Il y est revenu en 2016 après un passage de deux ans à NRJ 98,9 qui s’est terminé dans la controverse.
Remplacement
Selon des experts du monde de la radio, le non-renouvellement du contrat de l’animateur de 54 ans pourrait avoir un lien avec le fait que la station est toujours en vente.
La station a ajouté que d’ici à la nouvelle programmation automnale, Yannick Marceau, secondé par Patricia Vincent et François Gariépy, prendra la case qu’occupait Fillion, soit de 11h30 à 14h.
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Pour son premier grand rôle au cinéma, dans le long métrage Inès, de Renée Beaulieu, Rosalie Bonenfant est de toutes les scènes. Des scènes où l’émotion à vif est filmée de très près, pour lesquelles l’actrice a laissé un peu d’elle-même. Entretien avec la réalisatrice et la comédienne, à la veille de la première du film, dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma.
Publié à 6h00
Marissa GroguhéLa Presse
Dans le sympathique décor du bar Emerald, avenue du Parc, Rosalie Bonenfant et Renée Beaulieu prennent la pose pour les photographes de presse. C’est un mardi matin, il est tôt, mais l’actrice et la réalisatrice se prêtent au jeu. On les sent complices (Rosalie nous dira plus tard qu’elle considère Renée comme une « amie », « même si ça sonne improbable »), mais aussi enthousiastes à l’idée de parler de leur film, dont la sortie aura lieu le 6 mai.
Quelques minutes plus tard, attablée avec La Presse pour discuter de son premier rôle dans le film, Rosalie Bonenfant compare l’effet des flashs des photographes de si bonne heure à celui que nous avons dû ressentir en visionnant Inès la veille, tout aussi tôt le matin. « Regarder Inès pour commencer sa journée, ça doit donner un drôle de ton », lance-t-elle, tout sourire.
Regarder Inès à n’importe quel moment de la journée est une expérience potentiellement bouleversante. Rosalie Bonenfant confie avoir pleuré lorsqu’elle a lu le scénario pour la première fois, tout comme lorsqu’elle a vu le produit final, qu’elle a trouvé « tellement touchant ». Au premier contact avec l’histoire imaginée par Renée Beaulieu, elle n’a pas seulement été chamboulée. Elle a également su, tout de suite, que ce rôle était pour elle.
Ce métier demande qu’on se présente pour convaincre quelqu’un de nous choisir. Mais quand j’ai lu le breakdown [version détaillée du scénario] pour Inès, je me suis dit que je ne pouvais pas arriver à l’audition pour la convaincre de me trouver bonne. Je devais aller lui montrer pourquoi elle voulait travailler avec moi.
Rosalie Bonenfant
Rosalie était la dernière en audition et tout de suite, Renée Beaulieu a su qu’elle serait son Inès, raconte la réalisatrice.
Elle est arrivée avec une si grande vulnérabilité, une si grande authenticité. Elle a cette capacité d’abandon au-delà des peurs, au-delà du ridicule.
Renée Beaulieu
Avoir 20 ans
En tournage, la réalisatrice a fait « totalement confiance » à son actrice pour qu’elle s’imprègne du rôle. « Renée m’a dit très tôt qu’elle n’allait pas me materner, dit Rosalie Bonenfant. Elle m’a dit que c’est quelque chose que je devais vivre par moi-même. »
Alors, Rosalie a plongé dans Inès. « Il y avait un parallèle entre ce qu’elle vit et ce moment-là dans ma vie, ajoute l’actrice. C’est une histoire de coming of age, et pour moi aussi. C’était mon plus grand rêve qui se passait, j’avais 23 ans, je n’étais pas si loin d’Inès. Il y a une intériorité que je partage avec elle, une grande vulnérabilité que je ne montre pas souvent. Le chemin émotif était à une valve d’être accessible. »
Inès vient d’avoir 20 ans. Sa mère est vivante, mais un évènement l’a rendue inapte à communiquer. Avec son père (interprété par Roy Dupuis), la relation est fusionnelle, comme si elle en était restée au stade où elle était quand Inès avait 10 ans et que la tête de sa mère a quitté son corps. Devenue adulte, la jeune femme cherche qui elle est. La dépendance, le sexe, le manque de sommeil, la maladie mentale forment un cocktail destructeur qui mènera Inès à la déchéance.
« Dans mon entourage, des gens ont vécu ce passage-là assez durement. Je pense que c’est une période difficile d’emblée. Mais si on y ajoute des troubles de santé mentale, on entre dans un état de grand déséquilibre », dit Renée Beaulieu.
Descente aux enfers
« Il y a une espèce de trou béant dans Inès, mais elle ne sait pas nécessairement pourquoi, observe Rosalie Bonenfant. Elle cherche quelque chose à quoi s’accrocher, mais c’est le néant. C’est une détresse tellement inhérente qu’il ne faut pas chercher à l’intellectualiser. »
« Tout se passe dans les yeux, il n’y a pas énormément de dialogues », ajoute-t-elle. En effet, Renée Beaulieu dépeint la douleur d’Inès par l’image surtout, en filmant de très près son personnage.
La caméra avait deux plans : derrière elle ou devant elle, et that’s it. Parce que ce n’est pas un récit objectif, je ne dis pas que les filles de 20 ans vivent ça en général. Je veux parler de la maladie mentale qu’on ne voit pas. Alors on est collés sur elle pour le vivre avec elle.
Renée Beaulieu
L’interprétation de cette « descente aux enfers », comme la décrit Renée Beaulieu, a demandé à Rosalie Bonenfant d’y laisser un peu d’elle-même.
À ce jour, après plus de deux ans, je ne sais pas encore si j’ai joué. J’ai l’impression d’avoir vécu.
Rosalie Bonenfant
« Peut-être parce que je ne suis pas nécessairement formée comme comédienne, ajoute-t-elle en riant. Je n’ai pas appris à inventer une émotion. Je n’ai pas eu le choix de trouver mes propres émotions et de les prêter à Inès. »
Après une des scènes les plus prenantes, se souvient-elle, lorsqu’elle est rentrée chez elle, son corps n’était pas encore sorti de l’état dans lequel elle l’avait plongé pendant le tournage. « Je me suis démaquillée, je suis allée me doucher, je me suis mise en pyjama. Quand je me suis assise sur mon lit, mes mains tremblaient et mes yeux coulaient. Je ne sanglotais pas, mais mon corps avait subi quelque chose et ça ne s’est pas arrêté tout de suite. Je n’étais pas en détresse, mais je me disais que quelque chose s’était passé pour vrai. »
Actrice et plus
Rosalie Bonenfant est actrice, mais elle aussi auteure, animatrice télé et radio, chroniqueuse, scénariste, parolière. Entre son ouvrage La fois où j’ai écrit un livre, son rôle à l’animation de Deux hommes en or et Rosalie ou de sa propre émission C’est quoi l’trip ?, en plus de tant d’autres projets, Rosalie Bonenfant n’a pas pu laisser le jeu prendre toute la place qu’elle souhaite dans sa vie.
« [Être actrice], c’est ce que je veux faire depuis toujours, dit-elle. Je n’ai jamais arrêté de vouloir faire ça. J’ai même l’impression que ça a teinté ma gratitude par rapport à mes contrats dans les dernières années, parce que je me disais que c’est tellement le fun, que je suis vraiment reconnaissante, mais ce n’est pas ça, mon destin, au bout du compte. C’est pas ça que je veux le plus faire. » Prête à tout essayer, elle s’est laissé porter par les occasions, tout en craignant qu’on oublie que sa passion, son but, c’est le jeu.
Inès est donc un tournant pour l’actrice de 25 ans, qui montera cette année sur les planches du théâtre pour La Corriveau, puis ira tourner un autre film en France. Son visage sur l’affiche est la meilleure façon de se présenter. « Ça va passer ou ça va casser. Soit le film va sortir et les gens vont dire : “Oh boy, on comprend pourquoi elle chronique, cette fille-là…”, soit ils vont se dire : “Wow, c’est une super carte de visite !” », lance-t-elle, sur ce ton farceur qu’elle a souvent au long de notre discussion. Quoi qu’il en soit, ajoute-t-elle, « ce film, c’est un vrai tour de force et [elle a] hâte que les gens puissent le voir ».
Inès sera présenté en première ce jeudi dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma, puis dans tous les cinémas dès le 6 mai.
Le rappeur montréalais White-B a écopé aujourd'hui de deux ans moins un jour de prison pour avoir sorti une arme à feu devant un travailleur qui passait dans une ruelle et qui aurait failli écraser son chihuahua.
« Ni le gabarit du chien ni celui de son maître n’ont impressionné [la victime]. Il craint pour sa sécurité seulement à partir du moment où l’accusé exhibe ce qui ressemble et qu’il dit être une vraie arme à feu », peut-on lire dans une décision concernant David Bouchard-Sasseville.
Le rappeur de 27 ans, connu entre autres pour sa collaboration avec le chanteur Loud et pour avoir participé au Festival d’été de Québec l’an passé, avait commis son crime en août 2019.
Selon la preuve présentée lors de l’enquête préliminaire, un cimentier était passé dans une ruelle de la rue Chabot, à Montréal, afin d’aller travailler sur des cabanons. Or, en conduisant, il aurait failli écraser le chihuahua du rappeur.
« Aie, mon chien », lui a crié White-B.
Petit revolver
Le cimentier aurait alors répondu que la bête aurait dû être attachée, pour ensuite continuer son chemin. Mais le chihuahua l’aurait suivi jusqu’au cabanon. Une dispute s’en serait suivie à propos du petit animal qui n’était pas tenu en laisse.
Peu après, le rappeur a sorti un petit revolver de sa poche.
« Ça, penses-tu que c’est un faux », a lancé Bouchard-Sasseville.
Le cimentier a rapidement appelé la police, qui a finalement arrêté le chanteur.
Selon nos informations, Bouchard-Sasseville portait une arme à feu en croyant que cela était nécessaire à sa sécurité, alors qu’il désirait couper ses liens avec des gens peu recommandables.
Et plutôt que d’aller à procès, il a finalement plaidé coupable à des accusations en lien avec ces menaces et l’arme qu’il avait en sa possession.
Regrets
« Il a beaucoup de regrets, il faut qu’il tourne la page », a expliqué aujourd'hui son avocat, Alexandre Bergevin, juste après que le rappeur écope de sa sentence au palais de justice de Montréal.
Me Bergevin a également rappelé à la cour que Bouchard-Sasseville était un artiste avec « beaucoup de talent musical », si bien qu’il était capable de gagner sa vie avec sa musique.
Rappelant le danger des armes à feu et le fléau qui sévit dans la métropole québécoise, le juge Manlio Del Negro a finalement entériné la suggestion commune des avocats.
En plus de la sentence de deux ans moins un jour de prison, White-B s’est fait interdire de posséder des armes à feu pour une période de 10 ans.
♦ David Bouchard-Sasseville est présentement détenu en Ontario, en lien avec une infraction liée à la possession d’arme à feu.
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La sœur de Paul Daraîche, Julie, s’est éteinte à l’âge de 83 ans après des décennies de vie en musique.
C’est sa fille Dani Daraîche qui en a d’abord fait l’annonce sur les réseaux sociaux, mardi en fin d’après-midi.
«Cest avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de ma ptit maman d'amour Ma reine ....Je t'aime», a-t-elle sobrement écrit, suscitant une avalanche d’hommages et de réactions attristées.
Par communiqué, la famille Daraîche a précisé que la cause du décès est naturelle et qu’une enquête du coroner devrait permettre d’avoir plus de détails éventuellement.
La chanteuse country venait tout juste de célébrer son 84e anniversaire avec deux jours d’avance, dimanche, dans un bar de Pointe-aux-Trembles, ont souligné de nombreux internautes sur sa page Facebook en partageant des photos des célébrations.
Sa fille Dany a même relayée une vidéo montrant sa mère pousser la note sur scène à l’occasion de son anniversaire.
Né le 27 avril 1938 à Saint-François-de-Pabos, un village aujourd’hui fusionné à Chandler, en Gaspésie, Julie Daraîche a rapidement développé une fascination pour la musique country.
Cet amour pour ce style mucical a amené Julie Daraîche à marquer la musique québécoise pendant plus de cinq décennies. D’ailleurs, la chanteuse avait fait paraître l’album Julie Daraîche - 50 ans d’amour» reprenant ses plus grands succès en carrière en 2021.
Écoutez la chronique culturelle d'Anaïs Guertain-Lacroix sur QUB radio:
La discographie de l’artiste compte une vingtaine d’albums, dont plusieurs où elle s’exprime aux côtés de son frère Paul Daraîche et d’autres membres de la famille.
«Elle laisse dans le deuil sa fille Dani, son fils Richard, son frère Paul ainsi que les nombreux membres de la famille Daraiche en plus de bons nombres de fans, amis et gens importants de l'industrie de la musique country», a souligné la famille.
La sœur de Paul Daraîche, Julie, s’est éteinte mardi à l’âge de 83 ans après des décennies de vie en musique.
C’est sa fille Dani Daraîche qui en a d’abord fait l’annonce sur les réseaux sociaux, mardi en fin d’après-midi.
«Cest avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de ma ptit maman d'amour Ma reine ....Je t'aime», a-t-elle sobrement écrit, suscitant une avalanche d’hommages et de réactions attristées.
Par communiqué, la famille Daraîche a précisé que la cause du décès est naturelle et qu’une enquête du coroner devrait permettre d’avoir plus de détails éventuellement.
La chanteuse country venait tout juste de célébrer son 84e anniversaire avec deux jours d’avance, dimanche, dans un bar de Pointe-aux-Trembles, ont souligné de nombreux internautes sur sa page Facebook en partageant des photos des célébrations.
Sa fille Dani a même relayée une vidéo montrant sa mère pousser la note sur scène à l’occasion de son anniversaire.
Née le 27 avril 1938 à Saint-François-de-Pabos, un village aujourd’hui fusionné à Chandler, en Gaspésie, Julie Daraîche a rapidement développé une fascination pour la musique country.
Cet amour pour ce style musical a amené Julie Daraîche à marquer la musique québécoise pendant plus de cinq décennies. D’ailleurs, la chanteuse avait fait paraître l’album Julie Daraîche – 50 ans d’amour, reprenant ses plus grands succès en carrière, en 2021.
La discographie de l’artiste compte une vingtaine d’albums, dont plusieurs où elle s’exprime aux côtés de son frère Paul Daraîche et d’autres membres de la famille.
«Elle laisse dans le deuil sa fille Dani, son fils Richard, son frère Paul ainsi que les nombreux membres de la famille Daraiche en plus de bons nombres de fans, amis et gens importants de l'industrie de la musique country», a souligné la famille.
La sœur de Paul Daraîche, Julie, s’est éteinte à l’âge de 84 ans après des décennies de vie en musique.
C’est sa fille Dani Daraîche qui en a d’abord fait l’annonce sur les réseaux sociaux, mardi en fin d’après-midi.
«Cest avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de ma ptit maman d'amour Ma reine ....Je t'aime», a-t-elle sobrement écrit, suscitant une avalanche d’hommages et de réactions attristées.
Par communiqué, la famille Daraîche a précisé que la cause du décès est naturelle et qu’une enquête du coroner devrait permettre d’avoir plus de détails éventuellement.
La chanteuse country venait tout juste de célébrer son 84e anniversaire avec deux jours d’avance, dimanche, dans un bar de Pointe-aux-Trembles, ont souligné de nombreux internautes sur sa page Facebook en partageant des photos des célébrations.
Sa fille Dany a même relayée une vidéo montrant sa mère pousser la note sur scène à l’occasion de son anniversaire.
Né le 27 avril 1938 à Saint-François-de-Pabos, un village aujourd’hui fusionné à Chandler, en Gaspésie, Julie Daraîche a rapidement développé une fascination pour la musique country.
Cet amour pour ce style mucical a amené Julie Daraîche à marquer la musique québécoise pendant plus de cinq décennies. D’ailleurs, la chanteuse avait fait paraître l’album Julie Daraîche - 50 ans d’amour» reprenant ses plus grands succès en carrière en 2021.
La discographie de l’artiste compte une vingtaine d’albums, dont plusieurs où elle s’exprime aux côtés de son frère Paul Daraîche et d’autres membres de la famille.
«Elle laisse dans le deuil sa fille Dani, son fils Richard, son frère Paul ainsi que les nombreux membres de la famille Daraiche en plus de bons nombres de fans, amis et gens importants de l'industrie de la musique country», a souligné la famille.
La Torontoise Mattea Roach a maintenu sa séquence de victoires en vie lundi soir à Jeopardy !, ce qui lui a permis de s’approcher un peu plus d’une place parmi les meilleurs participants de l’histoire du jeu-questionnaire américain.
Mis à jour à 10h18
Lyndsay Armstrong et Adina BresgeLa Presse Canadienne
La jeune femme de 23 ans, qui est née à Halifax, a signé une 15e victoire consécutive, lundi, ce qui est bon pour le huitième rang de l’histoire du jeu.
Elle doit remporter quatre autres parties pour rejoindre David Madden et Jason Zuffranieri au septième rang, eux qui ont tous deux réussi à coller 19 gains.
Mattea Roach a jusqu’à présent amassé 352 781 $ US au cours de son passage à l’émission, ce qui représente la 10e plus importante somme jamais octroyée à un candidat en saison régulière.
Elle s’est aussi assurée d’une place au Tournoi des champions, qui doit être diffusé l’automne prochain.
Sa cousine, Carol Baan, croit que Mme Roach est devenue un « coup de cœur » des Canadiens et qu’elle rend sa famille, en Nouvelle-Écosse, fière.
« Même à sa 14e partie, elle semblait aussi impressionnée qu’un enfant qui entre dans un magasin de bonbons pour la première fois et qui n’arrive pas à y croire », a souligné Mme Baan au cours d’une entrevue téléphonique depuis Ingonish, au Cap-Breton, avant la diffusion de l’épisode de lundi soir.
« Les gens se sont attachés à elle… C’est tellement agréable de voir quelqu’un d’aussi authentique, à l’aise et qui est simplement heureuse d’avoir du succès. »
Le parcours de Mattea Roach a permis de solidifier son lien avec des membres éloignés de la famille, selon sa cousine, puisque tous sont réunis pour l’encourager.
« Tout le monde veut savoir s’ils ont des liens familiaux avec elle, a souligné Mme Baan. Elle a permis à toute la famille d’avoir davantage d’interactions sur les réseaux sociaux et au téléphone. »
Carol Baan a d’ailleurs trouvé une astuce pour découvrir en premier les succès de sa cousine : elle écoute l’émission sur la diffusion de Terre-Neuve, qui survient 30 minutes avant celle de la Nouvelle-Écosse. Mais elle doit faire attention de ne pas révéler ce qu’elle voit avant que tout le monde a regardé l’épisode.
« Je dois garder ça pour moi », a-t-elle confié.
Selon l’oncle de Mattea Roach, Perry MacKinnon, toute la famille s’est laissé emporter par une vague d’engouement. Les grands-parents de la jeune femme ne ratent jamais un épisode, a-t-il mentionné.
« Mais au lieu d’écouter l’émission une fois chaque soir, ils l’écoutent deux fois sur deux chaînes différentes », a raconté M. MacKinnon.
Certains soirs, M. MacKinnon et sa femme rejoignent ses parents dans leur maison d’Ingonish pour regarder l’émission.
« D’habitude, ils passent le temps en soirée en regardant Jeopardy ! et Wheel of Fortune, mais maintenant, c’est beaucoup plus important pour eux. Ils sont collés devant leur écran. »
Ce dimanche, Krystel a remporté l'édition 2022 deStar Académiealors que tout le monde croyait que le victoire d'Éloi était une évidence. Nous avons pu discuter avec le finaliste au lendemain de la grande finale.
Éloi se dit serein avec sa défaite. « Même si je ne ressors pas grand gagnant, je sors gagnant quand même d'une certaine façon parce que j'ai fait une belle expérience, de belles rencontres avec des profs incroyables qui m'ont appris énormément de choses. Il n'y a aucune déception ce matin. »
Il est aussi satisfait de la performance qu'il a livrée dimanche. Rappelons qu'il a interprété la pièce « Quand les hommes vivront d’amour »de Raymond Lévesque.« C'était vraiment ça que je voulais montrer au public, c'est le message que voulait transmettre par rapport à tout ce qui se passe dans le monde en ce moment. Je voulais insuffler de l'espoir. »
Les téléspectateurs ont souvent trouvé que Gregory Charles était dur envers Éloi.Plus de détails ici. Voici ce qu'il avait à dire à ce propos : « Gregory et moi, on réfléchit beaucoup. Il était d'accord sur certaines affaires que je n'étais pas d'accord, ce qui fait qu'on s'obstinait sur certaines choses un peu. Mais, c'était pour m'aider. Ça n'a jamais été mal fait ou mal dit. Greg me le disait les semaines où j'avais moins bien travaillé. C'est ce qui fait que je travaillais plus fort. Dans ma tête, je me demandais pourquoi il me disait ça, parce que je trouvais que je travaillais, mais ça m'a amené à me pousser encore plus loin. Ses commentaires n'ont apporté que du bon, jamais de mauvais. »
Brigitte Boisjoli est fiancée! Eh oui, c'est lors de son passage à l'émission Ça finit bien la semaine, à l'antenne de TVA, que la chanteuse qui célèbre ses 40 ans cette année partageait la bonne nouvelle. Sur le plateau de l'émission animée par José Gaudet et Julie Bélanger, Brigitte Boisjoli était renversante comme elle brillait par sa personnalité flamboyante et par sa beauté hallucinante.
La chanteuse qui ne parle que très rarement de sa vie privée annonçait cette grande et magnifique nouvelle vendredi soir et nous sommes si heureux pour elle.
En effet, c’est en décembre dernier que son fiancé Jonathan lui a demandé sa main et on craque!
Du côté musical, Brigitte Boisjoli célèbre ses 40 ans avec un spectacle portant le nom « Mes 40 ans ». La bonne nouvelle est que l’artiste part en tournée afin de célébrer en grand cette nouvelle décennie en interprétant ses plus grands succès et en offrant à son fidèle public, un bon moment.
L'annonce avait été partagée sur les réseaux sociaux de la chanteuse et allait comme suit :
« Privilégiée d’une forte relation avec le public depuis son tout jeune âge, Brigitte Boisjoli présente un tout nouveau spectacle sous le signe du rassemblement et du divertissement comme elle seule sait le faire ! En remerciement à son fidèle public qui la suit depuis Star Académie et à travers de multiples projets marquants passant des comédies musicales à ses 5 albums et tournées en carrière (Fruits défendus 2011, Sans regret 2014, Patsy Cline 2015, Signé Plamondon 2017 et Women 2019) ou à l’animation radio et télé, MES 40 ANS! promet de célébrer à travers tous les grands succès de l’artiste ce lien durable qui les unit. Sa promesse : un spectacle rempli d’anecdotes qui va bouger, qui fera rire et qui lui permettra de faire ce qu’elle sait le mieux : se lâcher lousse avec les foules ! En route vers un tout nouvel album de chansons originales, ce sera aussi l’occasion de présenter au public pour la toute première fois ses nouvelles compositions originales. Accompagnée de trois musiciens, Brigitte assurera sa propre mise en scène avec l’objectif ultime de se donner sans compter pour que chaque soirée soit mémorable ! »
En bref, nous sommes bien heureux pour la chanteuse qui semble vivre de magnifiques années!
Pour vous procurer les billets de spectacle, c'est par ici!
Au terme d’un Variété explosif et coloré, dimanche, Krystel Mongeau a créé la surprise en remportant les votes du public. Elle gagne cette édition 2022 deStar Académie, et mérite une bourse de 125 000$ en argent, un contrat de disque avec Musicor et la nouvelle Corolla de Toyota.
«J’ai fait tellement de sacrifices», s’est-elle exclamée à l’annonce de son nom par Lara Fabian, qui semblait aussi très surprise du résultat. «Je veux juste dire au public que si quelqu’un a un talent ou une passion, il suffit de foncer.»
Photo Agence QMI, Joël Lemay
L’autre finaliste, Eloi Cummings, repart avec une bourse de 50 000$, et participera à une tournée avec la grande gagnante, à compter de l’hiver prochain.
En ouverture de la soirée, les quinze Académiciens ont interprété We Are the Champions, de Queen, en hommage à Guy Lafleur, qui nous a quittés vendredi dernier. Marc Dupré portait même pour l’occasion le chandail numéro 10 du Canadien de Montréal au nom du «Démon blond».
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Rien de mieux que le groupe Salebarbes pour faire lever le party. Les cinq acolytes originaires des Îles-de-la-Madeleine et du Nouveau-Brunswick ont rempli le mandat en chantant Marcher l’plancher, Pas tout l’temps l’temps, Good Lord ou encore Gin à l’eau salée, avec Olivier Bergeron, pour terminer avec l’effervescence de Les haricots avec les quinze Académiciens. Eloi a également pu interpréter avec son groupe favori la chanson C’est la vie, qu’il interprète notamment sur l’album Star Académie 2022.
Les finalistes
Avec Quand les hommes vivront d’amour, Eloi Cummings avait choisi une chanson de paix pour inspirer sa génération dans une période où le monde va mal. «Tu as livré une chanson puissante avec un beau message», lui a dit Marc Dupré après sa performance.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Gregory Charles l’a aussi félicité. «Tu as de quoi être fier, tu as travaillé très fort durant toute la semaine pour trouver le sens, a expliqué le professeur de chant. Je te souhaite que toutes les semaines de ta carrière soient aussi difficiles et satisfaisantes.»
De son côté, Krystel Mongeau a voulu un peu trop en mettre dans son interprétation de Je ne suis qu’une chanson, de Diane Juster, popularisée par Ginette Reno. Invitée à faire un commentaire, Guylaine Tremblay a insisté sur le fait que l’Académicienne est aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur. «Tu es une interprète formidable, au service de la chanson, tu marches dans cette émotion. Je m’incline devant ton immense talent.»
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Comédies musicales
Gregory Charles avait concocté un magnifique medley de chansons tirées de comédies musicales. Après une ouverture avec Superstar, les Académiciens ont entonné Big Girls Don’t Cry avant l’arrivée surprise de Mika qui a poursuivi le numéro avec eux.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Sara-Maude a aussi magnifiquement chanté Ho Happy Day, puis le groupe a poursuivi avec Do Re Mi de La Mélodie du bonheur, Don’t Rain On My Parade de Funny Girl, pour finir tous ensemble avec You Can’t Stop The Beat de Hairspray.
Une idole de France
Pour commémorer ses cinquante ans de carrière, Julien Clerc est venu prendre un bain de jeunesse au milieu des Académiciens en reprenant quelques-uns de ses plus grands succès. Mon refuge, Ce n’est rien, Fais-moi une place, Pour être à toi ou encore Cœur de rocker ont été chantés par les différents Académiciens.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Numéro original
Les deux finalistes ont eu la chance de créer un numéro original à leur image. Chacun a pu choisir des chansons qui connectent avec son histoire et son vécu, ainsi que les décors qui ont accompagné ce numéro splendide. Krystel a notamment interprété Jamais assez loin, Man I Feel Like a Woman, A Million Dreams, tandis qu’Eloi avait choisi J’ai quitté mon île, Johnny B. Goode ou encore Don’t Stop Me Now.
Ce numéro préfigure le spectacle que les deux finalistes vont présenter en tournée, à partir de l’hiver 2023.
Une belle surprise
Voir ce studio rempli d’un énorme public, avec une super belle ambiance, était un plaisir pour Mika, qui tenait vraiment à participer à cette nouvelle édition de Star Académie. Après avoir participé au festival Coachella, aux États-Unis, la semaine dernière, il est de retour sur scène dans notre province. «J’ai un lien unique avec le Québec, un endroit unique qui est un mélange entre la francophonie et l’Amérique du Nord. C’était aussi une décision consciente d’aller à Saguenay et à Québec. C’est aussi mon attitude dans toute ma carrière de respecter et de travailler chaque marché d’une manière différente.» D’ailleurs, la liste des chansons change en fonction du lieu où il se produit. «C’est un show basé sur des lumières et des couleurs, un peu la continuation des numéros que j’ai présentés à Star Académie, l’année dernière.» Le chanteur sera, ce lundi, au centre Bell, le 27 avril au centre Vidéotron de Québec et le 28 avril au Théâtre du Palais Municipal de Saguenay.
Admiratif
Julien Clerc n’avait que des compliments pour les Académiciens avec lesquels il a pu chanter quelques succès de son répertoire. «Je trouve qu’il y a une qualité de troupe, a-t-il indiqué en coulisses. Ça ne m’étonne pas que Plamondon vienne chercher dans le vivier des jeunes artistes québécois quand il monte un nouveau spectacle. Il y a à la fois des qualités vocales, d’interprétation et de la jeunesse qui a déjà du métier. J’ai été frappé par ce talent.» Pour Julien Clerc, il est toujours important de cultiver la francophonie, raison pour laquelle il sera de retour à l’automne pour une grande tournée à travers toute la province.
En ce dimanche d’élection présidentielle en France, le chanteur nous a indiqué avoir voté par procuration. «Je ne parle pas de politique française en dehors des frontières de mon pays, mais il y avait cette fois-ci un enjeu important. Je dirais simplement que je ne pense pas que le populisme soit la solution.»