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Thursday, September 30, 2021

Décès de l'actrice Andrée Boucher - Le Journal de Montréal

L’actrice québécoise Andrée Boucher est décédée jeudi sur l’heure du midi, a confirmé un membre de sa famille à l’Agence QMI en fin d'après-midi. 

«C’est juste le cœur qui a lâché», a informé cette personne.

Andrée Boucher, connue notamment pour son rôle d'Évelyne Lamontagne dans le téléroman Des dames de cœur vivait avec des douleurs chroniques depuis plusieurs années. Elle avait 83 ans.

Née Marie Juliette Andrée Danielle Boucher le 19 septembre 1938 à Macamic, en Abitibi-Témiscamingue, elle commence sa carrière à l’âge de 17 ans alors qu’elle chante dans les cabarets.

Elle obtient rapidement son premier grand rôle dans Les Belles histoires des pays d’en haut, en 1956, où elle interprète Artémise, la femme du bel Alexis.

Dans les années 1970, elle joue dans les séries québécoises Mont-Joye (1970-1975) et À cause de mon oncle (1977-1979), ainsi que dans la série française Schulmeister, l'espion de l'empereur (1971-1974).

Puis, en 1986, elle incarne la douce Évelyne Lamontagne dans le téléroman Des dames de cœur de Lise Payette. Le personnage qu’interprète Andrée Boucher, victime de violence conjugale déclanche, à l’époque, une grande vague d’aveux et de dénonciations.

Durant ses années parlementaires, Lise Payette avait voulu faire adopter une loi pour protéger les femmes victimes de violence conjugale, qui n’avait finalement pas obtenu l’appui désiré. «Donc, elle a fait passer le message par la télé», avait souligné Mme Boucher dans une entrevue accordée au Journal de Montréal en 2020.

Plus tôt cette année, Mme Boucher a également avoué que ce rôle d’Évelyne avait été pour elle «un beau cadeau» qui lui aura permis d’être un instrument de changement social et de remporter de nombreux prix d’interprétation (dont quatre MétroStar, NDLR).

Depuis une quinzaine d’années, la comédienne donnait des conférences sur la croissance personnelle et l’art d’être maître de son destin.

Durant sa carrière, l’actrice a également joué au cinéma et a animé pendant de nombreuses années des émissions de radio et de télévision, dont Signée Andrée Boucher à TQS et C’est votre histoire à TVA.

Elle a aussi publié son autobiographie en deux tomes: Quand je serai grande, je serai sage (1996) et J’ai choisi la vie: les chemins du mieux-être (2000).

Les personnalités des milieux politiques et culturels déplorent la mort d’Andrée Boucher 

Le décès de la comédienne a créé une onde de choc et a suscité de nombreuses réactions de personnalités jeudi soir.

«La comédienne Andrée Boucher nous a quittés en laissant derrière elle une imposante feuille de route et le rôle marquant d’Évelyne dans Des dames de coeur de Lise Payette. Mes condoléances à son conjoint, sa famille et ses proches», a partagé la ministre de la Culture, Nathalie Roy, sur Twitter.

«RIP La comédienne Andrée Boucher nous a quittés aujourd’hui pour un monde que j’espère meilleur. Condoléances à tous ceux qui l’ont aimée», a souligné la comédienne et auteure Danièle Lorrain.

«C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de ma très chère amie, Andrée Boucher. J'ai eu l'immense chance de la côtoyer souvent à Verdun, sur L’Île-des-Sœurs. Merci pour ces beaux moments, Andrée. Tu étais, en tout point, une vraie dame de cœur », a raconté la députée libérale Isabelle Melançon.

«Charmante dame que j’aimais beaucoup. RIP Andrée Boucher, la dernière dame de cœur, s’éteint à 83 ans», a partagé Guy A. Lepage.

«Paix à son âme. Mes sincères condoléances à tous les proches», a indiqué le producteur et chroniqueur Stéphane Laporte.

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«Résidences maudites» : des maisons aux sombres passés - TVA Nouvelles

Déménageriez-vous dans une maison ayant appartenu à Maurice «Mom» Boucher, Luka Rocco Magnotta ou la famille Rizzutto? Dans une demeure ayant été le théâtre d’un meurtre ou d’un suicide? Un tel achat constitue-t-il un investissement prometteur ou une perte assurée? 

La série «Résidences maudites», que la chaîne CASA lance le lundi 4 octobre, explore un créneau rarement scruté à la télévision, laquelle préfère souvent montrer de somptueuses transformations déco que les vices cachés qu’elles camouflent : celui des chaumières aux passés troubles. 

Les courtiers immobiliers Mélanie Bergeron et Yanic Parent animent cette sobre incursion dans ce monde méconnu, qu’ils qualifient de véritable documentaire aux «histoires humaines exceptionnelles et lumineuses», nullement «trash», et qui n’a rien d’une téléréalité non plus. Tant les aspects émotifs qu’hypothécaires de telles transactions sont analysés dans les épisodes, notamment au moyen d’avis de spécialistes. 

«On voit souvent le côté glamour de l’immobilier, les rénos, le "bling-bling", remarque Mélanie Bergeron. Mais la réalité, sur le "plancher des vaches", c’est qu’il y en a, des dossiers comme ça. Il y a des gens qui décèdent de façon tragique dans des maisons, qui s’enlèvent la vie, par exemple. Et ces drames, il faut les déclarer.» 

Photo Courtoisie, Casa

Mélanie Bergeron et Yanic Parent auraient pu aborder dans leurs anciennes carrières les situations qu’ils racontent dans «Résidences maudites». Elle, ex-journaliste et chef d’antenne, a officié à TVA et LCN pendant 16 ans, tandis que lui a été confronté aux pires horreurs pendant 23 ans comme policier. 

Tous deux entretenaient une passion pour l’immobilier en parallèle de leur gagne-pain principal : ils achetaient et revendaient des immeubles à revenus, et ont suivi un cours de courtage pour le plaisir. 

Le couple a finalement choisi, il y a trois ans, de transformer son passe-temps en métier et ne regrette aucunement son choix. Les habiletés acquises dans leurs précédentes vies les ont outillés pour des projets délicats comme «Résidences maudites». 

«On est habitués de côtoyer des gens lors de drames, et on sait comment approcher les gens avec beaucoup de respect», indique Mélanie Bergeron. 

Photo Courtoisie, Casa

Le tandem a déterré des dossiers médiatisés («Mom» Boucher, Magnotta, le terrain de l’écrasement de l’avion de Jean Lapierre, etc) pour donner corps à son concept, et a aussi déniché des récits encore anonymes, comme celui de résidents d’un parc immobilier en Estrie, expropriés d’inélégante et illégale façon. Un suicide a même résulté de l’événement. 

C’est généralement en allant cogner aux portes et en parlant aux gens de vive voix que Mélanie Bergeron et Yanic Parent ont convaincu leurs interlocuteurs de «Résidences maudites» d’expliquer leurs décisions d’acheter des propriétés louches. Décisions motivées beaucoup plus souvent par l’emplacement dudit logis et ses qualités que par l’influence de ses anciens occupants. 

Bien sûr, l’équipe s’est aussi parfois butée à des refus de collaboration. D’autres ont été ardus à convaincre de témoigner. 

«Ç’a été un projet extrêmement difficile, insiste Yanic Parent. On faisait peur aux gens avec le titre de l’émission. On s’est promenés, on a fait du porte-à-porte. Ça prenait beaucoup d’empathie. Même si, humblement, on a vu beaucoup de choses dans nos vies, Mélanie et moi, on est sortis de certains tournages troublés, attristés ou même marqués pendant plusieurs jours.» 

«Mais on a aussi été accueillis par des personnes extraordinaires, poursuit l’homme. Les téléspectateurs vont découvrir des protagonistes attachants, qui nous ont ouvert leur maison, et leur cœur également. Ç’a été toute une expérience!» 

«Résidences maudites», le lundi, à 21 h, à CASA, dès le 4 octobre.

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«Résidences maudites» : des maisons aux sombres passés - TVA Nouvelles
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Départ d'une dame de cœur: Andrée Boucher s'éteint à 83 ans - Le Journal de Québec

L’actrice québécoise Andrée Boucher est décédée jeudi sur l’heure du midi, a confirmé un membre de sa famille à l’Agence QMI en fin d'après-midi. 

«C’est juste le cœur qui a lâché», a informé cette personne.

Andrée Boucher, connue notamment pour son rôle d'Évelyne Lamontagne dans le téléroman Des dames de cœur vivait avec des douleurs chroniques depuis plusieurs années. Elle avait 83 ans.

Née Marie Juliette Andrée Danielle Boucher le 19 septembre 1938 à Macamic, en Abitibi-Témiscamingue, elle commence sa carrière à l’âge de 17 ans alors qu’elle chante dans les cabarets.

Elle obtient rapidement son premier grand rôle dans Les Belles histoires des pays d’en haut, en 1956, où elle interprète Artémise, la femme du bel Alexis.

Dans les années 1970, elle joue dans les séries québécoises Mont-Joye (1970-1975) et À cause de mon oncle (1977-1979), ainsi que dans la série française Schulmeister, l'espion de l'empereur (1971-1974).

Puis, en 1986, elle incarne la douce Évelyne Lamontagne dans le téléroman Des dames de cœur de Lise Payette. Le personnage qu’interprète Andrée Boucher, victime de violence conjugale déclanche, à l’époque, une grande vague d’aveux et de dénonciations.

Durant ses années parlementaires, Lise Payette avait voulu faire adopter une loi pour protéger les femmes victimes de violence conjugale, qui n’avait finalement pas obtenu l’appui désiré. «Donc, elle a fait passer le message par la télé», avait souligné Mme Boucher dans une entrevue accordée au Journal de Montréal en 2020.

Plus tôt cette année, Mme Boucher a également avoué que ce rôle d’Évelyne avait été pour elle «un beau cadeau» qui lui aura permis d’être un instrument de changement social et de remporter de nombreux prix d’interprétation (dont quatre MétroStar, NDLR).

Depuis une quinzaine d’années, la comédienne donnait des conférences sur la croissance personnelle et l’art d’être maître de son destin.

Durant sa carrière, l’actrice a également joué au cinéma et a animé pendant de nombreuses années des émissions de radio et de télévision, dont Signée Andrée Boucher à TQS et C’est votre histoire à TVA.

Elle a aussi publié son autobiographie en deux tomes: Quand je serai grande, je serai sage (1996) et J’ai choisi la vie: les chemins du mieux-être (2000).

Les personnalités des milieux politiques et culturels déplorent la mort d’Andrée Boucher 

Le décès de la comédienne a créé une onde de choc et a suscité de nombreuses réactions de personnalités jeudi soir.

«La comédienne Andrée Boucher nous a quittés en laissant derrière elle une imposante feuille de route et le rôle marquant d’Évelyne dans Des dames de coeur de Lise Payette. Mes condoléances à son conjoint, sa famille et ses proches», a partagé la ministre de la Culture, Nathalie Roy, sur Twitter.

«RIP La comédienne Andrée Boucher nous a quittés aujourd’hui pour un monde que j’espère meilleur. Condoléances à tous ceux qui l’ont aimée», a souligné la comédienne et auteure Danièle Lorrain.

«C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de ma très chère amie, Andrée Boucher. J'ai eu l'immense chance de la côtoyer souvent à Verdun, sur L’Île-des-Sœurs. Merci pour ces beaux moments, Andrée. Tu étais, en tout point, une vraie dame de cœur », a raconté la députée libérale Isabelle Melançon.

«Charmante dame que j’aimais beaucoup. RIP Andrée Boucher, la dernière dame de cœur, s’éteint à 83 ans», a partagé Guy A. Lepage.

«Paix à son âme. Mes sincères condoléances à tous les proches», a indiqué le producteur et chroniqueur Stéphane Laporte.

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Départ d'une dame de cœur: Andrée Boucher s'éteint à 83 ans - Le Journal de Québec
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COVID-19 | Aladdin interrompu après un soir | La Presse - La Presse

(New York) Le spectacle à succès Aladdin, sur Broadway, a été annulé, mercredi soir, lorsque des cas de COVID-19 ont été signalés au sein de la troupe. La comédie musicale à succès venait tout juste de reprendre l’affiche, la veille, après environ 18 mois d’interruption.

Mark Kennedy Associated Press

La compagnie a annoncé sur les médias sociaux que des protocoles de test « rigoureux » avaient décelé des cas de COVID-19 au sein de la troupe au New Amsterdam Theatre.

Il s’agit de la première « annulation sanitaire » sur Broadway depuis la reprise des spectacles cet été, avec le retour des concerts de Bruce Springsteen en juillet et de la pièce Pass Over en août.

La compagnie qui produit Aladdin a indiqué que le statut des prochains spectacles « serait mis à jour ».

La pandémie a forcé les théâtres sur Broadway à fermer subitement le 12 mars 2020, au tout début de la pandémie. Plusieurs salles ont redémarré depuis, y compris les trois grosses locomotives sur Broadway : WickedHamilton et Le Roi Lion.

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Hôpitaux débordés: sa fille de deux ans a failli y laisser sa main - TVA Nouvelles

Une mère qui a vécu l’enfer pour faire soigner ses enfants en raison du fort achalandage dans les hôpitaux a craint que sa fille aînée perde sa main devenue noire et enflée, en raison d’un soluté mal surveillé.

« On a eu tellement peur pour notre fille, confie Virginie Lafortune, encore sous le choc. Ç’a été l’enfer. » 

Il y a deux semaines, cette famille de Belœil a vécu les impacts du fort achalandage dans les hôpitaux. Fièvre, toux, difficulté respiratoire : les sœurs Amy (2 ans) et Mya-Rose (1 an) Pugliese sont tombées malades. 

Hospitalisées après cinq jours de symptômes à l’Hôpital Honoré-Mercier, à Saint-Hyacinthe, les enfants ont été branchées sur un soluté pour traiter leur déshydratation. Elles ont eu un dépistage négatif pour la COVID-19 à deux reprises. 

« Il y avait tellement d’enfants que les infirmières ne savaient plus où donner de la tête », a constaté la mère de 26 ans. 

Le soir du 11 septembre, Amy s’est plainte de douleur à la main droite. 

« Je lui disais qu’elle devait dormir, que c’était normal avec le soluté », dit la mère, qui s’en veut encore. Personne n’est venu nous voir pendant cinq ou six heures. Il y avait tellement de monde que si les enfants étaient stables, ils n’allaient pas les voir. »

Normalement, un soluté doit être vérifié toutes les heures, indique un pédiatre au Journal. Or, la situation d’Amy s’est dégradée, au point où ses doigts étaient devenus noirs, et sa main était cinq fois la taille normale, selon la mère. 

« Mon chum a paniqué ! Il a couru chercher l’infirmière. L’eau se répandait dans sa main et ses veines étaient écrasées donc il n’y avait plus de circulation sanguine. L’eau sortait par ses pores », dit Mme Lafortune, encore traumatisée. 

Amy sur son lit d’hôpital avec le soluté branché dans la main qui a engendré ses doigts tout noirs en raison d’un problème.

Photo courtoisie

Amy sur son lit d’hôpital avec le soluté branché dans la main qui a engendré ses doigts tout noirs en raison d’un problème.

Pendant deux jours, la fillette a dû garder son bras en l’air pour assurer une bonne circulation. Heureusement, Amy ne garde pas de séquelles. 

« Une médecin m’a dit qu’elle aurait pu être amputée ! relate la mère. Si mon chum n’avait rien vu, elle serait handicapée. » 

Elle ajoute même que Mya-Rose a eu le même problème avec le soluté, mais a été traitée tôt. 

À ce sujet, la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est a répondu qu’il est « malheureusement arrivé un incident à cette jeune fille », et qu’un suivi a été fait. Malgré l’achalandage, on assure que le ratio patients/infirmière a été respecté. 

Après cinq jours, les parents n’avaient plus confiance et ont quitté l’hôpital. 

« Mon but n’est pas de blâmer personne. Les infirmières sont épuisées, elles ont besoin d’aide », dit Mme Lafortune, qui déplore que les enfants en paient le prix. 

La famille s’est ensuite rendue à l’Hôpital Sainte-Justine. Après huit heures d’attente, un médecin a vu l’enfant et lui a donné congé sans examen, sauf un autre test de COVID-19 (négatif).  

« Il y avait tellement de monde, ils faisaient un prétriage à l’entrée », dit la mère.

Trois jours plus tard, Amy a été vue à l’Hôpital de Montréal pour enfants. On lui a diagnostiqué le virus respiratoire syncytial et une pneumonie. La petite va mieux grâce aux antibiotiques, mais elle est restée traumatisée. 

« Dès que quelqu’un s’approche d’elle avec un masque, elle panique », déplore sa mère. 

Les hôpitaux pour enfants sont dans une situation « exceptionnelle » d’achalandage avec une flambée de virus respiratoires contagieux et une pénurie de personnel. 

« Il y a une revanche des virus », constate le Dr Marc Lebel, président de l’Association des pédiatres du Québec. 

Les hôpitaux pédiatriques sont débordés depuis cet été. Après des mois de confinement, les enfants attrapent toutes sortes de virus. Parmi eux, le virus respiratoire syncytial (VRS), qui entraîne l’hospitalisation de 1 % à 3 % des cas. 

« Je n’ai jamais vu autant de VRS au mois de septembre, dit le Dr Lebel. C’est vraiment une situation exceptionnelle. »

En fait, deux cohortes d’enfants sont malades en même temps : les nouveau-nés et les bambins qui n’avaient rien attrapé en 2020, en raison du confinement. 

Plus de 250 patients se présentent chaque jour aux urgences de Sainte-Justine et de l’Hôpital de Montréal pour enfants. Et c’est sans compter tous les autres hôpitaux régionaux qui accueillent des enfants malades. 

Au Centre hospitalier de l’Université Laval, à Québec, la demande est tellement grande que six lits pour adultes ont été attitrés à des enfants.

« Il y a beaucoup de pression, dit le Dr Gilbert Boucher, président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec. La demande dans le réseau est énorme. » 

Jusqu’à maintenant, la COVID-19 ne cause pas de problème dans les hôpitaux pédiatriques. 

Selon le Dr Lebel, le ministère devra prioriser les effectifs en pédiatrie. 

« Il y a un risque de dérapage là-dedans, dit-il. On est victimes d’une surcharge de virus et de travail, avec une pénurie de personnel.  

« Est-ce qu’il y a des risques qu’on en échappe ? C’est clair que oui. Mais, on fait tout notre possible. » 

Mardi, un nouveau service téléphonique de rendez-vous médicaux a été implanté pour les enfants malades, à Montréal. 

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Partys à Val-Bélair: la police a arrêté un suspect d'une agression - Le Journal de Montréal

Même si la police a arrêté le suspect d’une agression liée aux rassemblements qui dégénèrent près de Val-Bélair, des citoyens affirment que les partys en plein air se répètent depuis quatre mois déjà.

• À lire aussi: Des partys qui tournent au désordre à Val-Bélair

Des commerçants ont exigé cette semaine une intervention de la police pour éloigner des centaines d’adolescents qui affluent semaine après semaine pour faire la fête sous les lignes d’Hydro-Québec, à proximité de l’aréna des Deux Glaces. Jusqu’à 1000 personnes ont déjà envahi le site.

Munie d’une vidéo de surveillance, la police a annoncé mercredi avoir arrêté le suspect d’une violente agression sur un homme qui tentait de protéger son entreprise. 

« Un individu de 18 ans a été arrêté pour voies de fait. Il a été libéré sous promesse de comparaître », a expliqué le porte-parole David Pelletier. 

Les enquêteurs devraient également réussir à identifier un autre jeune qui dissimulait une machette, selon des témoins.

L’entraîneur d’un gym a été agressé alors qu’il tentait d’éloigner des mineurs qui se trouvaient à l’extérieur, devant ses locaux. 

« Il [le suspect] ne peut pas communiquer avec moi ni s’approcher de la bâtisse », a précisé la victime, Éric Guillemette.

Site différent

Des citoyens du secteur ont mentionné qu’ils étaient heureux de l’intervention des autorités, mais que la réaction aurait pu se faire bien avant.

« Les partys ont commencé en mai au parc Montchâtel. Les résidents ont fait des plaintes tout l’été. Après une intervention plus musclée en août, les jeunes se sont déplacés aux pylônes », a affirmé une mère de famille qui n’a pas voulu être identifiée publiquement.

Sur un groupe privé, plusieurs voisins ont affiché des photos des lendemains de foire avec les déchets et débris des feux éteints. 

Des corvées de nettoyage ont été organisées au pied levé.

« On m’a confié que des jeunes filles se sont retrouvées dans de fâcheuses positions. Aucune mesure sanitaire n’a été respectée non plus. J’ai déjà été jeune, mais ça va mal virer ces partys-là », termine la femme dans la cinquantaine.

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Wednesday, September 29, 2021

Rassemblements culturels: des allègements annoncés demain | JDM - Le Journal de Montréal

Québec annoncera jeudi des allègements aux mesures sanitaires pour les événements culturels, tandis que le port du masque sera étendu dans certaines régions.

• À lire aussi: Allègements: bientôt des «bonnes nouvelles» pour les doubles vaccinés

Ces assouplissements concerneront toutefois uniquement les personnes adéquatement immunisées, qui devront présenter leur passeport vaccinal.

Les salles de spectacles, les événements sportifs et les salles de cinéma sont notamment visés, confirme une source gouvernementale.  

Port du masque

La situation est toutefois tout autre dans les écoles primaires, qui sont devenues le principal foyer d’éclosion de la COVID-19. 

À partir de lundi, le couvre-visage sera dorénavant obligatoire dans l’autobus scolaire pour les élèves de 4 et 5 ans lorsqu’ils seront en présence d’élèves du primaire. 

Lors des cours d’éducation physique se déroulant à l’intérieur, le port du masque sera aussi requis lorsqu’il ne sera pas possible de maintenir une distance de deux mètres entre les élèves de la première à la sixième année. 

Ces mesures additionnelles visent les écoles de Montréal, Laval, l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière, la Montérégie, l’Estrie, la Mauricie, du Centre-du-Québec et de quatre MRC de Chaudière-Appalaches.  

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Un spectacle virtuel de 24 h pour Damien Robitaille - La Presse

Parce qu’il veut « remercier ses nombreux fans partout sur la planète », Damien Robitaille, qui égaie les réseaux sociaux avec ses « chansons du jour » depuis le début de la pandémie, offrira le 9 octobre un spectacle virtuel qui durera… 24 heures.

Josée Lapointe
Josée Lapointe La Presse

« Être en contact avec eux, ça m’a tellement fait du bien et aidé à traverser cette pandémie », explique l’auteur-compositeur-interprète.

Ce spectacle interactif « pendant lequel il sera 20 h tout le temps, partout ! » est donc un retour du balancier pour l’homme-orchestre, pendant lequel le public pourra autant lui poser des questions que lui faire des demandes spéciales. Il y aura aussi des invités-surprises, un making of de ses chansons du jour, et évidemment sa chienne Suki.

Le Damien Robitaille-World Tour aura lieu du 9 octobre à 20 h jusqu’au 10 octobre à 20 h 59, sur la page Facebook et les comptes YouTube et Instragram du chanteur.

Consultez la page Facebook de Damien Robitaille Consultez le compte YouTube de Damien Robitaille Consultez le compte Instragram de Damien Robitaille

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Un spectacle virtuel de 24 h pour Damien Robitaille - La Presse
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Mitsou parmi les juges de la deuxième saison de Canada's Drag Race - Showbizz.net

Crave a dévoilé, ce mercredi 29 septembre, la bande-annonce de la deuxième saison de Canada’s Drag Race : que le meilleur gagne.

Cliquez ici pour découvrir les premières images de cette nouvelle saison, qui sera diffusée sur Crave avec sous-titres français à compter du jeudi 14 octobre, à 21 h.

Ce qui retient notamment l’attention dans ce premier aperçu, c’est la présence de Mitsou parmi les juges.

La principale intéressée fait effectivement partie des personnalités invitées, provenant de différentes sphères du milieu culturel canadien, qui se joindront tour à tour aux juges résidents tout au long de la saison. Parmi ceux-ci, on retrouve également les autrices-compositrices-interprètes Bif Naked et Fefe Dobson, la réalisatrice Caitlin Cronenberg, l'humoriste Emma Hunter, l'activiste transgenre Gigi Gorgeous et la danseuse, chorégraphe et directrice artistique Hollywood Jade.

Rappelons que les drag queens qui participeront à cette deuxième édition de Canada's Drag Race sont Adriana, Beth, Eve 6000, Gia Metric, Icesis couture, Kendall Gender, Kimora Amour, Océane Aqua-Black, Pythia, Stephanie Prince, Suki Doll et Synthia Kiss.

Apprenez-en plus sur les 4 drag queens québécoises ici.

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CTV | Ben Mulroney quitte l'émission Your Morning - La Presse

(Toronto) Ben Mulroney, coanimateur de la matinale Your Morning sur CTV, quitte l’émission d’information nationale après une carrière de 20 ans avec le diffuseur privé.

La Presse Canadienne

M. Mulroney a indiqué mercredi qu’il voulait se concentrer sur une nouvelle carrière en développant des projets, notamment en fiction. Il tirera sa révérence de l’émission matinale vendredi.

Ben Mulroney s’était joint à CTV en tant que journaliste culturel pour Canada AM en octobre 2001, avant de coanimer l’émission de potins artistiques etalk, dès sa première saison en 2002.

M. Mulroney a également été de l’équipe de CTV lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.

Il a aussi fait des reportages sur le divertissement et les vedettes pour les nouvelles à CTV, et il a animé Canadian Idol pendant six saisons, toujours sur CTV. Il était devenu coanimateur de Your Morning dès son lancement en 2016.

M. Mulroney a admis dans un communiqué que la décision de quitter CTV était « difficile », mais qu’il était temps de franchir le pas et de réaliser ce qui a toujours été son rêve.

« J’ai hâte d’entrer en contact avec les Canadiens de cette nouvelle façon et d’avoir l’occasion de développer à l’avenir des projets avec Bell Média », propriétaire de CTV, explique le fils de l’ancien premier ministre Brian Mulroney.

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« Manuel de la vie sauvage »: des mesures sanitaires renforcées sur le plateau de tournage - Le Journal de Montréal

Le tournage de la série Manuel de la vie sauvage, mettant en vedette Antoine Pilon, Virginie Ranger-Beauregard et Gildor Roy, se poursuit à Montréal. Un soulagement pour la production qui a dû renforcer les mesures sanitaires sur le plateau à la suite d’une éclosion de COVID-19 l’été dernier.

• À lire aussi - «Mourir peut attendre»: éternel James Bond

Fin août, huit membres de l’équipe technique œuvrant sur le plateau de la nouvelle série de KOTV ont contracté la COVID-19, forçant la production à cesser ses activités pendant quatre jours. La série, dont la diffusion est prévue pour le printemps 2022 sur Série Plus, est adaptée du roman de Jean-Philippe Baril Guérard. 

« De ce qu’on a pu comprendre, l’éclosion que nous avons vécue venait de l’extérieur, explique Sébastien Corbière, le responsable sanitaire du plateau de Manuel de la vie sauvage sur lequel étaient invités les médias mardi. Avant même qu’on commence à tourner, il y avait déjà des gens positifs. Nous avons fait venir une équipe sur le plateau pour faire dépister toute l’équipe et, 24 h plus tard, nous avions deux résultats positifs, nous avons tout arrêté pour permettre aux gens potentiellement infectés d’aller se faire dépister et d’avoir des résultats, pour recommencer à neuf. Toute l’équipe technique s’est aussi mise en quarantaine, par elle-même, pendant quatre jours. »

De retour au travail, on a « resserré la vis », notamment auprès des techniciens, quant à l’importance du respect des mesures sanitaires sur le plateau comme le port du masque de façon adéquate, le respect de la distanciation sociale d’un mètre, les 15 minutes réglementaires lorsque les acteurs sont démasqués et le changement de masque toutes les quatre heures. 

« Nous sommes plus stricts sur ces points, ajoute-t-il. On se fie à l’honnêteté et au bon sens des techniciens, même ceux qui vont manger à l’extérieur pendant la journée de tournage. La majorité fait preuve d’un travail exemplaire. »  

Louis Morissette

Photo d'archives, Chantal Poirier

Louis Morissette

Oui au passeport

Pour Louis Morissette, qui porte le double chapeau de producteur et d’acteur dans cette série, l’application du passeport vaccinal sur les plateaux représente un idéal. 

« Je suis plutôt exaspéré face à la non-vaccination, affirme celui qui se dit fièrement doublement vacciné. On l’a vécu ici et ça retarde, c’est coûteux et ça met la santé des gens à risque. Si ce n’était pas qu’on entrerait dans un processus légal, de droits et tout, dans le meilleur des mondes, je souhaiterais que ce soit obligatoire. Il arrive un point où ton rythme nuit au rythme de milliers de personnes et met en danger financièrement bien des projets et bien du monde. »

Aucun acteur n’a contracté le virus sur le plateau de tournage.

« Cela a été géré de façon très rassurante, explique la comédienne Virginie Ranger-Beauregard. La clinique de dépistage est venue sur le plateau pour s’assurer que tout le monde était correct, on a arrêté de tourner, puis tout le monde qui revenait travailler devait présenter une preuve de test négatif, donc ç’a été vraiment rassurant. Quand on est reparti, ce n’était pas du tout inquiétant, c’était très important pour la production d’être soucieux des mesures sanitaires. » 

Pour l’Union des artistes, la présence d’un responsable de l’application des mesures sanitaires n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée pour éviter les éclosions sur les plateaux. 

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La parole est à Britney Spears | La Presse - La Presse

Tout le monde veut un morceau de Britney Spears, comme elle le chantait dans Piece of Me sur l’album Blackout, souvent considéré comme son meilleur. J’ai l’impression de participer à cela chaque fois que j’écris sur elle. 

Pas moins de quatre documentaires ont été réalisés dans la dernière année sur le sujet, non autorisés par Britney et sa famille : Framing Britney Spears du New York Times, qui a lancé le bal en février, et auquel vient de s’ajouter la suite, Controlling Britney Spears (offert sur FX et Hulu) ; The Battle for Britney de la BBC, sorti en mai dernier, et Britney vs Spears, arrivé mardi sur Netflix, soit la veille de l’importante audience de ce mercredi, où nous apprendrons peut-être si la tutelle sera levée.

La pression est de plus en plus forte sur l’entourage de la chanteuse et en particulier sur son père, qui, après 13 ans, a soudainement proposé de se retirer comme tuteur, à mesure que des pierres étaient soulevées dans cette affaire pleine d’obscurité. Comme des brèches dans un mur infranchissable qui entourait la pop star de 39 ans depuis que son pouvoir sur sa propre vie lui a été retiré légalement.

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

James Parnell Spears, père de Britney

Si seulement pour une fois, la frénésie médiatique qui a toujours entouré Britney Spears pouvait l’aider. Car tout ce qu’on apprend depuis un an est scandaleux, en plus de pointer vers d’importantes failles dans le système de justice qui a permis qu’une femme qui n’a jamais cessé de travailler ait moins de libertés qu’une mineure.

On apprend dans le documentaire de Netflix, réalisé par Erin Lee Carr, que dès le début, Britney Spears s’opposait à ce que son père soit de la tutelle, mais surtout, qu’elle a reçu un diagnostic de démence, ce qui est incompréhensible lorsqu’on a vu sa carrière se poursuivre, qui a engrangé des millions, alors qu’elle n’a même pas le droit d’utiliser une carte de crédit.

Britney Spears n’a jamais pu contester cette tutelle et on lui a refusé le droit de choisir son propre avocat. Ce serait arrivé sous prétexte de vouloir la protéger des vautours qui rôdaient autour d’elle alors qu’elle vivait une dérive extrêmement publique, en pleine bataille judiciaire avec Kevin Federline pour la garde de ses enfants.

On commence à se demander si les vautours ne sont pas dans sa famille et son entourage immédiat, qui sont tous sur le payroll de sa fortune gagnée à la sueur de son front. On dirait bien que lorsque Britney ne travaille pas, c’est la tutelle qui va mal, bien plus qu’elle.

Il faut ajouter à cela les avocats, en particulier celui qu’on lui a imposé, Samuel Ingham, qui, lui aussi, soudainement, s’est retiré en juillet quand ça a commencé à chauffer, après des années à toucher des honoraires.

Je pense que ça va barder parce que le nouvel avocat de Britney Spears, Mathew Rosengart, est en train de sortir l’artillerie lourde pour Spears.

Des révélations explosives sont sorties selon lesquelles Britney a été mise sur écoute et espionnée à son insu, si bien que le FBI s’apprête à enquêter au sujet de Jamie Spears sur ce qui pourrait être une grave violation de la vie privée de sa fille.

Si ça continue comme ça, j’ai l’impression que cette affaire pourrait aboutir à l’un des plus célèbres cas d’abus de l’histoire du star-système américain et de laxisme de la justice en même temps.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Britney Spears lors de son passage au Centre Bell, en 2009

Quand je revois la période sombre de Britney Spears, en 2007 lorsqu’elle semblait péter les plombs, je me souviens qu’à peu près tout le monde se demandait où était sa famille. On était presque soulagé qu’elle soit mise sous une protection quelconque. Le père, qui avait été très peu dans le décor pendant longtemps, paraît-il, est arrivé comme un sauveur, et la mère, on en parle assez peu dans tout ça.

Mais le temps a passé, nous savons tous que n’importe qui peut traverser une crise grave dans sa vie, que la dépression post-partum existe (Britney sortait alors de deux grossesses) et que nous vivons dans un monde où un diagnostic médical peut marquer au fer rouge et discréditer pour toujours la personne à qui on l’imprime.

Britney Spears était condamnée par un diagnostic que le public a toujours au fond ignoré et le moindre de ses agissements et la moindre de ses sautes d’humeur pouvaient quasiment confirmer ou renforcer la tutelle.

Elle n’avait aucune porte de sortie parce que les regards sur elle ont toujours été sans pitié, dès ses débuts où elle affolait l’Amérique et était accusée d’être un mauvais exemple pour les jeunes filles.

Quand on apprend que le droit de voir ses enfants était en jeu, dans une sorte de chantage pour qu’elle obéisse et performe, on a vraiment envie de hurler.

Mais on aura beau sortir une tonne de documentaires, d’articles et de reportages sur Britney Spears, aucun ne sera aussi puissant que son témoignage livré en juin dernier, quand elle a pris la parole pour la première fois publiquement contre sa tutelle. Ce n’est pas pour rien que le documentaire de Netflix finit là-dessus.

Elle a parlé pendant 24 minutes quasiment sans respirer, avec un aplomb qui m’a jetée par terre. En contradiction, je trouve, avec son compte Instagram pour le moins très cryptique.

Il faut vraiment écouter ça au complet, c’est partout sur YouTube, pour considérer tout ce qui est en train de sortir sur cette affaire.

Écoutez le témoignage de Britney Spears (en anglais)

Elle attaque dès le début en disant qu’elle n’a jamais été respectée en cour devant un juge, que son père a profité de son pouvoir sur elle, qu’elle est une femme traumatisée et sous le choc, et que tous les gens impliqués dans sa tutelle devraient être en prison pour ce qu’ils lui ont fait.

Je souhaite que la parole lui soit enfin rendue, et qu’elle finisse par être traitée comme un être humain. Il est temps d’écouter Britney Spears plus que n’importe qui d’autre. Ce ne sont pas ses fans, sa famille, des avocats ou des journalistes qui parlent dans ce témoignage : c’est elle.

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La parole est à Britney Spears | La Presse - La Presse
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Tuesday, September 28, 2021

Décès d'un père de 27 ans: pas un cas isolé - Le Journal de Montréal

Le décès de Kevin Smith-Chartrée, ce père de 27 ans qui a succombé à la COVID-19 après avoir passé 14 jours aux soins intensifs de l’hôpital de Saint-Jérôme, fait beaucoup réagir à travers le Québec.

• À lire aussi: Saint-Jérôme: la COVID-19 emporte un père de seulement 27 ans

• À lire aussi: Mort de la COVID-19 à 27 ans: ses proches lui rendent hommage

En entrevue sur les ondes de LCN, le cardiologue et intensiviste Lior Bibas a souligné que des drames de ce genre arrivent plus souvent qu’on pourrait le croire.

«On entend des histoires semblables partout dans le monde [...] et c’est malheureux», clame le Dr Bibas.

«Après un an et demi de pandémie, je pense qu’on a remarqué qu’on ne comprend toujours pas complètement ce virus et la façon que chaque corps réagit au virus», ajoute-t-il.

Ce dernier rappelle toutefois que les scientifiques et les médecins s’entendent sur le fait qu’une seule dose ne suffit pas à protéger adéquatement une personne de la COVID-19. Or, Kevin Smith-Chartrée n’avait été inoculé qu’une fois.

Le Dr Lior Bibas mentionne aussi qu’au-delà de l’âge, il existe plusieurs facteurs de risque qui peuvent rendre quelqu’un vulnérable à la COVID-19. Et même si une personne est jeune et en santé, ça ne la rend pas immunisée au virus.

«La plupart des gens qui travaillent dans les soins intensifs, on a tous vu des patients avec seulement un peu d’hypertension ou même aucun risque qui ont un décours sévère et qui peuvent en décéder», affirme le cardiologue et intensiviste.

Cette réalité est de plus en plus observée depuis l’arrivée du vaccin, puisque les jeunes Québécois sont moins vaccinés que leurs aînés. Le Dr Bibas rappelle que, de manière générale, les non-vaccinés sont davantage hospitalisés en raison de la COVID-19 que les personnes vaccinées.

Pas seulement une question de vie ou de mort

Le discours de plusieurs jeunes non vaccinés est qu’ils ne craignent tout simplement pas la COVID-19 parce qu’ils ont peu de chance d’en mourir.

Sur ce point, le Dr Bibas apporte un bémol: «La plupart des jeunes qui vont attraper la COVID, vaccinés ou non, vont s’en sortir, mais c’est assez plate de s’en sortir avec des séquelles à long terme qui limitent le retour au travail et le fonctionnement de tous les jours.»

Plusieurs mois après s'être remis de la COVID-19, certains patients s’essoufflent ou se fatiguent plus rapidement qu’avant, ils éprouvent des maux de tête et ils demeurent même parfois incapables de retourner au boulot.

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Dune en avant-première au Festival du film de l'Outaouais - La Presse

Le film Dune de Denis Villeneuve sera présenté en avant-première du Festival de film de l’Outaouais, qui aura lieu du 21 au 29 octobre.

Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Le président d’honneur de la 22e présentation du festival est Robert Charlebois.

Dune sera présenté en ouverture du festival le 21 octobre, soit la veille de sa sortie au cinéma.

Au Québec, le FFO sera le seul festival, outre le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, à tenir un évènement avec des cinéphiles présents dans une salle devant un grand écran.

Parmi les films qui seront présentés pendant le festival (tous au Cinéma 9 de Gatineau), citons Bootlegger de Caroline Monnet (tourné dans la région avec Pascale Bussière et Devery Jacobs), Titane de Julia Ducournau (Palme d’or au dernier Festival de Cannes), My Zoé de Julie Delpy, ainsi que le documentaire Les fils de Manon Cousin.

Le public pourra voir des longs métrages lauréats de prix internationaux, soit Tolo tolo du réalisateur italien Checco Zalone, Josep du cinéaste et bédéiste français Aurel, Les Misérables de Ladj Ly, et La nuit des rois de Philippe Lacôte (coproduit avec le Québec et représentant la Côte d’Ivoire dans la course aux Oscars).

Soulignons que Didier Farré, qui est à la tête du FFO depuis 22 ans, va passer le flambeau à sa fille Stéphanie Farré.

Consultez la programmation du festival

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Avant-première de No Time to Die | Un cascadeur suspendu à une cabine du London Eye - La Presse

À quelques heures de l'avant-première de No Time to Die mardi, un cascadeur déguisé en James Bond s'est suspendu à une cabine du London Eye, la célèbre grande roue.

Avec un an et demi de retard en raison de la pandémie, ce film de 2 heures 43 minutes - le plus long James Bond - sera dévoilé au Royal Albert Hall, avant sa sortie dans les salles de cinéma britanniques jeudi.

Daniel Craig incarnera pour la dernière fois le célèbre agent 007 dans ce film qui sort en salle le 8 octobre en Amérique du Nord.

À voir en vidéo...

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Mort de la COVID-19 à 27 ans: son père implore les jeunes de se faire vacciner - Le Journal de Montréal

Le père de Kevin Smith-Chartrée, mort de la COVID-19 après deux semaines aux soins intensifs, considère que son fils serait probablement toujours vivant s’il avait été adéquatement vacciné et s’il n’avait pas refusé d’être soigné à l’hôpital de Saint-Jérôme.

• À lire aussi: Saint-Jérôme: la COVID-19 emporte un père de seulement 27 ans

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Kevin Smith-Chartrée est d’abord entré à l’urgence le 3 septembre, raconte son père, Mario Smith, en entrevue à Mario Dumont. 

«C’était une toux, c’était comme une grippe, le nez qui coule, une toux», se souvient-il. Selon lui, rien ne laissait présager que la maladie l’emporterait aussi rapidement. 

Le jeune homme, qui voulait voyager, avait reçu une première dose de vaccin à la mi-août, mais il a contracté la COVID-19 avant que le vaccin ne devienne efficace. Il était trop tard. 

Kevin est entré une première fois à l’hôpital le 3 septembre, mais est sorti quelques jours plus tard. 

«Il m’a dit: ''Pa, je suis sorti, je vais me guérir chez nous''. [...] Ce n’est pas eux autres qu’ils l’ont laissé sortir, il a signé un refus de traitement. Ce n’est pas un gars d’hôpital, il voulait sortir de là, mais s’il était resté, je suis sûr et certain qu’il ne serait pas là où il est aujourd’hui», soutient son père. 

Le jeune homme est rentré à la maison avec médication le 8 septembre. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, la tempête inflammatoire s’est déchaînée et il a été transporté d’urgence à l’urgence. 

«La température est montée, les poumons ne respiraient plus. [...] Ils l’ont intubé, ça ne marchait plus pantoute», se désole son père.  

Résistance chez les jeunes

Malgré la peine, Mario Smith ne blâme pas son fils, mais constate que la résistance à la vaccination est étendue chez les jeunes du même âge.  

«Je dis aux jeunes: ''allez vous faire vacciner, c’est vraiment réel''. Ce n’est pas à prendre à la légère. [...] C’est tous les jeunes, ce n’est pas juste lui... Les jeunes de cet âge-là, ils ne veulent rien savoir du vaccin. [...] Il y a tellement de choses qui se promènent sur les réseaux sociaux, fait que les jeunes ne se font pas vacciner. J’en connais plein!» déplore Mario Smith. 

Il espère que la mort de Kevin pourra conscientiser ses amis sur l’importance de la vaccination et le danger réel de la COVID-19.

«Kevin, c’est un gars qui avait beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amis. Il y en a beaucoup qui n’étaient pas vaccinés dans [sa] gang. Si on ramasse 50% de ses chums, tant mieux. Avec ce qui est arrivé là, à voir Kevin souffrir comme ça, je pense qu’ils ont changé d’idée...» conclut-il. 

***Voyez son entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus. ***

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Diane Dufresne à Coup de cœur francophone - La Presse

Après une édition toute virtuelle en 2020, retour à la normale pour Coup de cœur francophone qui dévoile sa programmation ce mardi, et qui présentera 90 spectacles dans une quinzaine de salles montréalaises du 4 au 14 novembre.

Josée Lapointe
Josée Lapointe La Presse

Pour sa 35e année, Coup de cœur francophone présentera comme d’habitude tous les types de musique faite en français, du rock de Gazoline au trad des Grand Hurleurs en passant par le hip-hop de Connaisseur Ticaso et la pop de Caracol.

L’évènement laisse une large part aux artistes de la relève, tout en programmant des valeurs sûres et des artistes établis. Ainsi, c’est rien de moins que Diane Dufresne qui clôturera le festival le 14 novembre dans un contexte intime et inédit.

La diva se produira en effet un seul soir au Gesù dans un spectacle intitulé Diane Dufresne sur rendez-vous, espèce de conférence-spectacle où elle échangera avec le public et interprétera des chansons en formule piano-voix, accompagnée par Olivier Godin.

Parmi les autres valeurs sûres, notons Luc De Larochellière, qui célébrera au théâtre Outremont les 30 ans de son album Sauvez mon âme, et Mara Tremblay, qui présentera enfin à Montréal au Lion d’or les chansons de son album Uniquement pour toi, sorti il y a un an et demi, avec en première partie la chanteuse atikamekw Laura Niquay.

Coup de cœur francophone sera aussi une belle occasion pour entendre une foule de jeunes artistes qui ont peu eu l’occasion de se produire sur scène depuis le début de la pandémie. Ils seront seuls ou en plateau double, et parmi eux figurent Lou-Adriane Cassidy, Calamine, Thierry Larose, Comment Debord, Vanille, Ariane Roy, Nicolet, Valence, Kanen, Belle Grand fille, Mélanie Venditti, Carla Blanc, Les Frères Goyette, Beat Sexü, Matiu et Shawn Jobin.

En tout, ce sont plus de 250 artistes et musiciens qui participent à Coup de cœur francophone cette année.

Consultez le site de Coup de cœur francophone

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Diane Dufresne à Coup de cœur francophone - La Presse
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Famille décimée dans un accident à Beauport: l'enquête sur remise en liberté du chauffard reportée - Le Journal de Québec

Éric Légaré, le chauffard à qui l’on reproche d’avoir décimé une famille sur l’autoroute Dufferin-Montmorency au début du mois de septembre, a vu son enquête sur remise en liberté être une fois de plus repoussée.

• À lire aussi: Famille décimée à Beauport: 11 nouveaux chefs d’accusation déposés contre le chauffard

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C’est à la demande de son avocat, Me Vincent Montminy, que le dossier de l’homme de 43 ans a été reporté, puisque ce dernier a indiqué à la cour être en «attente d’un document» qui proviendrait d’une «ressource» qui a évalué son client.  

Lors de l’enquête sur remise en liberté, la défense doit offrir à la cour des garanties sérieuses visant à rassurer le tribunal et à assurer la protection du public pour que l’accusé, qui bénéficie de la présomption d’innocence, puisse reprendre sa liberté pendant les procédures.   

Me Montminy et le poursuivant, Me Pierre-Alexandre Bernard, ont donc convenu de reporter le tout au 30 septembre, toujours à la même étape.  

À cette date, la défense sera en mesure de dire si elle a reçu le document attendu et si elle pourra procéder à l’enquête sur remise en liberté.  

Rappelons que Légaré fait face à un total de 19 chefs d’accusation, dont conduite avec les facultés affaiblies causant la mort, conduite avec les facultés affaiblies causant des lésions et délit de fuite.  

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Un documentaire officiel sur Céline Dion | La Presse - La Presse

Un long métrage documentaire officiel sur la vie de Céline Dion est en production et sera réalisé par Irene Taylor.

Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Le géant Sony en a fait l’annonce mardi matin.

« Conçu avec l’entière participation et le soutien de Céline Dion, le film retracera l’incroyable histoire de la vie de la chanteuse canadienne et les accomplissements de sa carrière, notamment les sorties d’albums emblématiques, les prix et distinctions, les tournées mondiales, et les résidences à Las Vegas », précise le communiqué de presse.

La cinéaste américaine Irene Taylor a réalisé récemment Moonlight Sonata : Deafness in Three Movements, qui portait sur son garçon et ses parents sourds. Elle a aussi déjà été nommée au gala des Oscars pour le documentaire (de format court) The Final Inch, qui avait pour sujet la lutte pour l’éradication de la polio.

« Je pense qu’Irene sera capable de montrer à tout le monde une partie de moi qu’ils n’ont pas vue auparavant… Je sais qu’elle racontera mon histoire de la manière la plus honnête et la plus authentique qui soit », a déclaré Céline Dion par voie de communiqué.

PHOTO FOURNIE PAR SONY

La réalisatrice américaine Irene Taylor

Sony Music Entertainment assure le financement et la distribution du film (via son contenu premium).

Rappelons que Céline présentera en novembre un tout nouveau spectacle au Resorts World Las Vegas. Elle doit y donner 10 représentations. Sa tournée mondiale Courage, qui a été interrompue en 2020 avec la pandémie, reprendra en Amérique du Nord et en Europe au printemps et à l’été 2022.

L’annonce d’un documentaire officiel sur la diva de Charlemagne a lieu deux mois avant la sortie d’Aline au Québec le 26 novembre. Le film réalisé par Valérie Lemercier s’inspire fortement, mais librement, de la vie de Céline Dion et de sa famille.

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Un documentaire officiel sur Céline Dion | La Presse - La Presse
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«Pourquoi ils l'ont pris lui et pas mon cousin Marcel?» - TVA Nouvelles

Richard Martineau se réjouit du recrutement du Nobel Sidney Altman par l’Institut de recherches clinique de Montréal et la faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Le biochimiste montréalais a reçu le prix Nobel de chimie en 1989 pour ses découvertes sur l’ARN, l’acide ribonucléique, utilisé dans des vaccins contre la COVID-19.

• À lire aussi: Un Nobel de chimie s’amène à l’UdeM

Le chroniqueur se pose une question toutefois. «Pourquoi ils l’ont pris lui et pas mon cousin Marcel?» 

«Marcel, il écoute souvent les vidéos des frères Tadros et il en connaît sur les vaccins, Marcel quand il parle des vaccins attends une minute, il en sait des choses!», lance le chroniqueur avec humour.

Ce serait la première fois qu’une université québécoise recrute un prix Nobel pour enseigner. Le professeur Altman, originaire du quartier Notre-Dame-de-Grâce, a donné son premier cours le 23 septembre par visioconférence.

Au cours de sa carrière, il a travaillé dans les prestigieuses université Harvard et Yale ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology (MIT)  

Voyez la chronique de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.

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«Pourquoi ils l'ont pris lui et pas mon cousin Marcel?» - TVA Nouvelles
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Sophie Desmarais: sa lutte pour trouver le bonheur - Le Journal de Québec

Née dans une des familles les plus riches du monde, Sophie Desmarais raconte qu’elle a grandi sans affection dans un cadre somptueux, où le luxe et la démesure faisaient partie du quotidien. Elle décrit une enfance et une adolescence difficiles au cours de laquelle elle luttait contre les troubles alimentaires et faisait face au harcèlement, dans un témoignage qui fait la lumière sur cette période de sa vie, Tout pour être heureuse.

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Fille du milliardaire Paul Desmarais – le fondateur du puissant conglomérat Power Corp, l’adolescente Sophie Desmarais a été envoyée dans un pensionnat, en Suisse, où ont commencé, raconte-t-elle, les pires années de sa vie. Elle a été victime de harcèlement et de 14 à 18 ans, traverse des années de cauchemar où elle est gravement anorexique.

Après des années de bataille contre la maladie, cette femme est aujourd’hui marraine de la Fondation Jasmin Roy, qui lutte contre le harcèlement et s’engage auprès des plus démunis.

Après une adolescence difficile, Sophie Desmarais est aujourd’hui marraine de la Fondation Jasmin-Roy.

Photo d'archives, Toma Iczkovits

Après une adolescence difficile, Sophie Desmarais est aujourd’hui marraine de la Fondation Jasmin-Roy.

D’entrée de jeu, Sophie Desmarais précise que son livre n’est pas un désir de revanche, et encore moins de vengeance. Elle le voit plutôt comme un témoignage intime et touchant, et un désir de prendre la parole et parler enfin d’années qui ont été pour elle traumatisantes. Même si elle vivait dans le luxe et que ses parents donnaient des soirées fastueuses.

Témoigner de son vécu

En entrevue, Sophie Desmarais parle de son expérience de vie avec simplicité. Ce dont elle témoigne peut arriver dans tous les milieux : être rejetée, ne pas être considérée, ne pas recevoir d’amour, être aux prises avec des problèmes de santé mentale, avoir de la difficulté à trouver de l’aide.

« Une des raisons pour lesquelles j’ai voulu écrire le livre, c’était justement pour enlever cette façon de penser que les gens qui sont plus aisés, qui ont une belle maison ou un portefeuille différent des autres, échappent à des souffrances », commente-t-elle.

« Pour moi, c’était vraiment important et ça m’a pris beaucoup de temps, énormément de réflexion et d’encouragements de mon chum et de mes enfants, même si je n’ai pas vraiment partagé tout ce que j’avais de caché à l’intérieur de moi. »

  • Écoutez la chronique de Michel Girard dès 6min40 sur QUB radio:

Le processus a été ardu. « C’était vraiment un exercice qui a été extrêmement difficile, psychologiquement et émotionnellement. Ça m’a pris beaucoup de temps avant de décider de le faire, même si je voulais le faire il y a bien longtemps. »

Cependant, elle ajoute qu’elle ne trouvait pas le courage. « J’étais dominée par la peur. La peur de dire les choses, la peur d’affronter des critiques ou quelque chose qui pourrait être néfaste ou faire du mal. Mais en fait, je réalise qu’aujourd’hui, j’espère être considérée, comme tous ceux et celles qui peuvent souffrir d’anorexie, ou de dépression, ou de pensées suicidaires. »

C’est sa première expérience d’écriture d’un livre. « Pour moi, c’était quelque chose de vraiment nouveau. C’est vrai que quand on commence à dévoiler des secrets, on se rend compte qu’on ne sait plus quand arrêter. J’approche mes 60 ans et Dieu sait qu’il y en a des secrets, au fil des années. »

S’impliquer et aider

Elle écrit sur ses expériences, ayant grandi ou vécu dans des pensionnats, privée de liens affectifs et d’encouragements. En travaillant de près avec la Fondation Jasmin Roy et en voyant tellement de gens souffrir de problèmes de santé mentale pendant la pandémie de Covid-19, elle s’est dit qu’il fallait qu’elle apporte son aide.

« Je ne sais pas si mon histoire peut aider. J’ai eu la chance d’être née dans la famille Desmarais, mais quelque part, je ne suis pas Lady Gaga, je ne suis pas une personne connue dans la société, dans le monde. Mais c’était important pour moi de faire connaître ma vérité au public. »

En librairie le 29 septembre.

EXTRAITS  

<b><i>Tout pour être heureuse</i></b><br> Sophie Desmarais<br> Éditions Michel Lafon, 232 pages

Photo courtoisie

Tout pour être heureuse
Sophie Desmarais
Éditions Michel Lafon, 232 pages

« J’ai vécu une grande partie de ma vie sans oser parler des années passées dans un pensionnat suisse lorsque j’étais adolescente, années qui m’ont tellement traumatisée que j’en suis restée longtemps malade. À cette époque, on ne parlait pas beaucoup d’anorexie et de problèmes de santé mentale, et pourtant, beaucoup de jeunes filles et de femmes adultes en meurent aujourd’hui. 

Depuis, je suis extrêmement sensibilisée par les personnes qui en souffrent. Il fut même un temps où l’on cachait ceux qui en étaient atteints. Heureusement, de nos jours on les soigne, on les intègre dans notre vie, on s’adapte à eux et c’est un grand progrès. Eux-mêmes osent en parler plus librement, sachant qu’ils trouveront une meilleure écoute qu’autrefois.

Ayant vécu ce que j’ai vécu, je sais combien il est capital d’accorder de l’attention aux jeunes en souffrance car c’est de cette aide que dépendront leurs capacités à devenir adultes et donc leur avenir. Pour avoir souffert d’anorexie sans pouvoir en parler, le soulagement n’est arrivé que tardivement, lorsque j’ai pu me confier, il y a quelques années à peine.

Il ne m’a pas été facile de me livrer dans cet ouvrage ; j’ai dû retrouver le fil de ma mémoire pour remonter les années et me replonger dans ma vie d’adolescente, d’abord au sein de ma famille puis à la pension et à l’université. Bien sûr, j’évoquerai mes parents et l’on comprendra que mon éducation et la personnalité haute en couleurs de ma mère ne sont pas étrangères à certaines de mes fragilités. »

– Sophie Desmarais, Tout pour être heureuse, Éditions Michel Lafon

Les valeurs de mon père

En novembre 2011, Sophie Desmarais était avec son père, le milliardaire Paul Desmarais lors d’une cérémonie officielle en l’honneur de sa mère, à Paris. Mort à 86 ans, le fondateur de Power Corporation, à la tête d’une fortune colossale, était un des hommes les plus influents au Canada.

Photo d'archives

En novembre 2011, Sophie Desmarais était avec son père, le milliardaire Paul Desmarais lors d’une cérémonie officielle en l’honneur de sa mère, à Paris. Mort à 86 ans, le fondateur de Power Corporation, à la tête d’une fortune colossale, était un des hommes les plus influents au Canada.

« À l’adolescence, je ne connaissais pas l’ampleur de l’entreprise paternelle, tout simplement parce que, nous les filles, en avions été éloignées. Enfant, ma vie au quotidien était relativement normale, elle ressemblait à celle de beaucoup de jeunes de mon âge. Peu de vêtements de marque, pas de dépenses somptuaires nous concernant. Mon père tenait à nous apprendre la valeur de l’argent. “Tout se mérite, l’argent ne tombe pas du ciel” disait-il. Mes parents étaient philanthropes, généreux avec les autres mais, vis-à-vis de moi, un sou était un sou ! On nous a aussi appris à respecter les autres, à ne pas juger ceux qui n’ont pas reçu autant que nous. Des valeurs essentielles qui ne m’ont jamais quittée. Encore aujourd’hui, je remercie mes parents de mes les avoir transmises. »

– Sophie Desmarais, Tout pour être heureuse, Éditions Michel Lafon

« L'argent ne tombe pas du ciel »

« A l’adolescence, je ne connaissais pas l’ampleur de l’entreprise paternelle, tout simplement parce que, nous les filles, en avions été éloignées. Enfant, ma vie au quotidien était relativement normale, elle ressemblait à celle de beaucoup de jeunes de mon âge. Peu de vêtements de marque, pas de dépenses somptuaires nous concernant. Mon père tenait à nous apprendre la valeur de l’argent. « Tout se mérite, l’argent ne tombe pas du ciel » disait-il. Mes parents étaient philanthropes, généreux avec les autres mais, vis-à-vis de moi, un sou était un sou ! On nous a aussi appris à respecter les autres, à ne pas juger ceux qui n’ont pas reçu autant que nous. Des valeurs essentielles qui ne m’ont jamais quittée. Encore aujourd’hui, je remercie mes parents de mes les avoir transmises. »

Problèmes alimentaires et poutine

« Personne ne m’a jamais parlé de boulimie et d’anorexie, personne ne m’a appris les gestes pour me faire vomir, ils sont venus tout seul, avec mon mal- être.

Je ne sais pas comment cela est arrivé. Je ne saurais même pas décrire ce qui m’envahit au moment de la crise. J’ai cette image en tête : une bouée de sauvetage comme meilleure amie dans l’eau d’une piscine. Je plonge pour la repêcher et la serrer fort contre moi. Une fois que je me suis réconfortée, je peux la rejeter pour aller la rechercher quand je retomberai au plus profond de mon mal être. Avec la nourriture, une de mes plus grandes difficultés est de trouver l’endroit et le moment où je pourrai vomir sans me faire voir ou entendre.

Très vite, l’anorexie va devenir pour moi le seul « espace » que je maitrise, où je peux contrôler une partie de moi-même. Comme tous ceux qui souffrent de cette maladie, car c’en est une, je vais connaître mon corps de mieux en mieux, savoir précisément ce que je peux ingurgiter, régurgiter en gardant toujours un minimum de nourriture pour « fonctionner », pour ne pas m’évanouir et risquer d’attirer l’attention sur moi. C’est terrible à dire mais, à cette époque, ma maladie est la seule chose que je maîtrise.

(...)

Quoi qu’il en soit, mes problèmes alimentaires n’empêchent pas mes parents de faire honneur à leur fameuse « cabane a hot-dogs » ! Chaque année depuis que je suis toute petite, - et ce « rituel » se poursuivra très longtemps- lorsque nous nous rendons à La Malbaie, après avoir atterri à Québec, nous montons dans la voiture et, sur la route, le chauffeur s’arrête systématiquement à la fameuse cabane à hot-dogs. À l’aller comme au retour, jamais nous n’avons fait le chemin sans faire honneur à cet endroit, le préféré de mes parents. On trouve ce genre d’établissement un peu partout au Canada, où l’on vous sert des hot-dogs, des hamburgers, des œufs au vinaigre et la célèbre et incontournable « poutine » canadienne. On pourrait imaginer que mes parents fuient ce genre de lieu où la cuisine n’est pas des plus raffinées. Pas du tout, ils adorent ! Ma mère commande des hot-dogs, de la poutine pour tout le monde, sans oublier un œuf vinaigre en plus pour mon père. On emporte tout dans la voiture. Il faut la voir manger le premier hot-dog... puis le second ! Elle les dévore et ensuite se lèche les babines avant de s’attaquer aux frites, tout en se régalant d‘un Coca Cola diet... pour se donner bonne conscience !

Elle s’empiffre devant l’anorexique.

Je la regarde vaguement écœurée, l’estomac noué, ayant du mal à mâcher mon pain qui refuse de descendre dans mon gosier. La moitié du hot-dog me suffit et je me débarrasse discrètement du reste. »

Mort à 86 ans

« Jamais je ne remercierai assez mon père de m’avoir mise à l’abri des vicissitudes de la vie grâce à son travail et à sa générosité. Et, aussi, de m’avoir permis de poursuivre ses actions philanthropiques. Nous sommes passés l’un à côté de l’autre, on ne s’est pas souvent serré dans les bras, mais je lui suis reconnaissante de me permettre de vivre sans inquiétude par rapport aux lendemains. Je ne suis ni blasée, ni ingrate : chaque jour je mesure ma chance d’avoir eu un père comme le mien. Mon père est mort le 8 octobre 2013, à 86 ans, chez lui...

J’ai accompagné mon père jusqu’au dernier moment. Mes frères, ma sœur ainsi que mon fils étions tous dans sa chambre, ma mère allongée auprès de son mari, très affectée par ce qui arrivait. Elle avait beau s’y attendre depuis plusieurs jours, elle pleurait sans réaliser que son mari n’était plus. Le lendemain, dans la presse, sur toutes les chaînes de télévision on ne parlait que de la disparition de mon père. Nous étions comme anesthésiés en regardant ces images bouleversantes. »

Importance de parler de la santé mentale

« À la Fondation Jasmin Roy/Sophie Desmarais, tout ce qui est lié au mal-être, à l’anxiété, la dépression, les dépendances, les tentatives de suicide est au cœur de notre réflexion et de nos actions. Une priorité.

La santé mentale est un sujet qui intéresse de plus en plus et qui, au Canada et aux États-Unis, commence à être abordé par des personnalités du show business, de façon très intelligente et pédagogique. En évoquant leurs propres problèmes, elles invitent ceux dont le mental est en souffrance à le faire à leur tour et elles aident le public à se saisir de la question. Par exemple, la chanteuse et actrice Lady Gaga en parle de manière accessible et forte, elle permet à ceux qui sont atteints de problèmes psychologiques de s’identifier à son combat et de se dire qu’ils peuvent en guérir.

Encore taboue il y a dix ans, la question de la santé mentale est abordée aujourd’hui de manière plus décomplexée, les réseaux sociaux ayant grandement facilité la circulation des idées et des témoignages. Si le travail que nous accomplissons sur le harcèlement scolaire et toutes formes d’intimidation a permis à certains de parler publiquement en communiquant sur leur souffrance et, à d’autres, de progresser dans la compréhension du problème, j’en serais profondément heureuse. »

– Sophie Desmarais, Tout pour être heureuse, Éditions Michel Lafon

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