Le tournage de la série Manuel de la vie sauvage, mettant en vedette Antoine Pilon, Virginie Ranger-Beauregard et Gildor Roy, se poursuit à Montréal. Un soulagement pour la production qui a dû renforcer les mesures sanitaires sur le plateau à la suite d’une éclosion de COVID-19 l’été dernier.
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Fin août, huit membres de l’équipe technique œuvrant sur le plateau de la nouvelle série de KOTV ont contracté la COVID-19, forçant la production à cesser ses activités pendant quatre jours. La série, dont la diffusion est prévue pour le printemps 2022 sur Série Plus, est adaptée du roman de Jean-Philippe Baril Guérard.
« De ce qu’on a pu comprendre, l’éclosion que nous avons vécue venait de l’extérieur, explique Sébastien Corbière, le responsable sanitaire du plateau de Manuel de la vie sauvage sur lequel étaient invités les médias mardi. Avant même qu’on commence à tourner, il y avait déjà des gens positifs. Nous avons fait venir une équipe sur le plateau pour faire dépister toute l’équipe et, 24 h plus tard, nous avions deux résultats positifs, nous avons tout arrêté pour permettre aux gens potentiellement infectés d’aller se faire dépister et d’avoir des résultats, pour recommencer à neuf. Toute l’équipe technique s’est aussi mise en quarantaine, par elle-même, pendant quatre jours. »
De retour au travail, on a « resserré la vis », notamment auprès des techniciens, quant à l’importance du respect des mesures sanitaires sur le plateau comme le port du masque de façon adéquate, le respect de la distanciation sociale d’un mètre, les 15 minutes réglementaires lorsque les acteurs sont démasqués et le changement de masque toutes les quatre heures.
« Nous sommes plus stricts sur ces points, ajoute-t-il. On se fie à l’honnêteté et au bon sens des techniciens, même ceux qui vont manger à l’extérieur pendant la journée de tournage. La majorité fait preuve d’un travail exemplaire. »
Oui au passeport
Pour Louis Morissette, qui porte le double chapeau de producteur et d’acteur dans cette série, l’application du passeport vaccinal sur les plateaux représente un idéal.
« Je suis plutôt exaspéré face à la non-vaccination, affirme celui qui se dit fièrement doublement vacciné. On l’a vécu ici et ça retarde, c’est coûteux et ça met la santé des gens à risque. Si ce n’était pas qu’on entrerait dans un processus légal, de droits et tout, dans le meilleur des mondes, je souhaiterais que ce soit obligatoire. Il arrive un point où ton rythme nuit au rythme de milliers de personnes et met en danger financièrement bien des projets et bien du monde. »
Aucun acteur n’a contracté le virus sur le plateau de tournage.
« Cela a été géré de façon très rassurante, explique la comédienne Virginie Ranger-Beauregard. La clinique de dépistage est venue sur le plateau pour s’assurer que tout le monde était correct, on a arrêté de tourner, puis tout le monde qui revenait travailler devait présenter une preuve de test négatif, donc ç’a été vraiment rassurant. Quand on est reparti, ce n’était pas du tout inquiétant, c’était très important pour la production d’être soucieux des mesures sanitaires. »
Pour l’Union des artistes, la présence d’un responsable de l’application des mesures sanitaires n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée pour éviter les éclosions sur les plateaux.
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