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Tuesday, October 31, 2023

Matthew Perry : enquête supplémentaire requise pour déterminer les causes du décès - Radio-Canada.ca

Les causes du décès de l’acteur Matthew Perry, trouvé mort à son domicile de Los Angeles samedi, demeurent inconnues, malgré l’autopsie qui a été pratiquée. Les spécialistes attendent toujours des rapports toxicologiques pour rendre leurs conclusions.

Dimanche, le bureau du coroner du comté de Los Angeles a mis à jour sa page sur la vedette de Friends, indiquant que la cause de sa mort était pour le moment différée.

Dans les cas où la cause de la mort ne peut être déterminée au moment de l’autopsie, un certificat de décès différé sera émis le temps que des examens supplémentaires soient complétés, explique le bureau du coroner dans ses directives.

Selon CNN, une autopsie a été pratiquée, mais les spécialistes attendent toujours les résultats de rapports toxicologiques pour déterminer les causes exactes du décès de l’acteur canado-américain, ce qui peut prendre jusqu’à plusieurs semaines.

Aucun signe immédiat de traumatisme n’a toutefois été observé, a affirmé un porte-parole de la police de Los Angeles à la station KCAL News, propriété de CBS.

Selon le Los Angeles Times, Matthew Perry, 54 ans, a été trouvé mort dans une baignoire à remous de son domicile de Los Angeles samedi en fin d’après-midi par les autorités. Celui qui a incarné Chandler Bing dans 10 saisons de Friends luttait depuis des années contre des problèmes de dépendance et avait fait plusieurs séjours dans des centres de réadaptation.

Dans sa biographie parue en 2022, intitulée Friends, Lovers and the Big Terrible Thing, il s’était d’ailleurs ouvert sur ses problèmes de consommation de drogue et d’alcool.

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Matthew Perry : enquête supplémentaire requise pour déterminer les causes du décès - Radio-Canada.ca
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Mort de Matthew Perry: les conclusions du médecin légiste sont retardées - Le Journal de Québec

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  1. Mort de Matthew Perry: les conclusions du médecin légiste sont retardées  Le Journal de Québec
  2. Matthew Perry 1969-2023 | Chandler, l'ami prodigieux | La Presse  La Presse
  3. Les acteurs de «Friends» réagissent à la «perte insondable» de Matthew Perry  TVA Nouvelles
  4. Merci, Matthew Perry !  L’actualité
  5. Décès de Matthew Perry | «Matthew Perry était son pire ennemi» -Henry Arnaud  98.5 Montréal
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Mort de Matthew Perry: les conclusions du médecin légiste sont retardées - Le Journal de Québec
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Monday, October 30, 2023

À la défense de Buffy Sainte-Marie - Le Journal de Montréal

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  1. À la défense de Buffy Sainte-Marie  Le Journal de Montréal
  2. Le vrai du faux de Buffy Sainte-Marie  La Presse
  3. «Elle a joué aux Indiens et elle a bien joué son rôle»  TVA Nouvelles
  4. Le scandale de la fausse Autochtone  Le Journal de Montréal
  5. Album autochtone de l'année | Un groupe autochtone demande que Buffy Sainte-Marie perde son prix Juno  La Presse
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

À la défense de Buffy Sainte-Marie - Le Journal de Montréal
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Guy A. Lepage vivement critiqué après l'entrevue de Ginette Reno à Tout le monde en parle - Noovo Moi

L'émission Tout le monde en parle a suscité des réactions mitigées de la part de son public lors de l'épisode diffusé le 29 octobre. L'invitée, la grande Ginette Reno, était au centre de l'attention, mais de nombreux téléspectateurs ont exprimé leur mécontentement envers l'animateur Guy A Lepage.

Sur la page Facebook officielle de l'émission, de nombreux commentaires ont inondé la section dédiée à l'épisode. Certains reprochent à Guy A Lepage un manque de respect envers la chanteuse, en particulier en utilisant le tutoiement et en évoquant des histoires datant de plusieurs décennies.

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Guy A. Lepage vivement critiqué après l'entrevue de Ginette Reno à Tout le monde en parle - Noovo Moi
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Bianca Gervais : la fatigue, le mal du siècle? | Tout le monde en parle - Radio-Canada.ca

Bianca Gervais, une superwoman épuisée? La comédienne et animatrice présente Crevée!, une série documentaire dans laquelle elle cherche des réponses et des solutions par rapport à son sentiment de grande fatigue et à ce qu’elle perçoit comme un épuisement collectif.

  • La série documentaire Crevée!  (Nouvelle fenêtre)est sur Véro.tv.
  • La série Les perles est offerte sur Club illico.
  • La série Les moments parfaits est diffusée à TVA.
  • Véronique et les fantastiques est diffusée sur les ondes de Rouge.

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Sunday, October 29, 2023

Billie Eilish pensait qu'elle deviendrait «invincible» après avoir affronté les problèmes de son passé - Le Journal de Montréal

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Billie Eilish pensait qu'elle deviendrait «invincible» après avoir affronté les problèmes de son passé  Le Journal de Montréal
Billie Eilish pensait qu'elle deviendrait «invincible» après avoir affronté les problèmes de son passé - Le Journal de Montréal
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La vie, la ville | Assemblée drag au Palais des congrès - La Presse

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier

« Ça me touche beaucoup de voir autant de gens. Je craignais que ce soit trop tôt, mais nous avons l’habitude de nous coucher tard ! », jubilait Rita Baga alors que des gens faisaient la file pour lui parler.

Un défilé de quelque 75 artistes drags un samedi matin à 10 h 30 au Palais des congrès ? Avec un heureux mélange de familles, de groupes d’amis et de fervents admirateurs au look flamboyant ?

PHOTO ROSALIE BOYER, FOURNIE PAR LES RENDEZ-VOUS DE LA DRAG

Quelque 75 artistes drags ont pris part au défilé d’ouverture, mais 100 y seront au total samedi et dimanche.

Si c’était impossible d’être là de mauvaise humeur, reste que c’était un évènement impensable il y a 35 ans, quand Michel Dorion s’est inscrit à un concours de ce qu’on appelait à l’époque des travestis ou, au mieux, des personnificateurs. « Les choses évoluent », lance celui qui a fondé la première agence québécoise spécialisée dans les artistes drags.

Ce week-end, Michel Dorion et Rita Baga sont fiers de présenter au Palais des congrès les Rendez-vous de la drag, le tout premier évènement d’envergure consacré à la culture drag dans la francophonie.

On attendait 1500 personnes samedi et encore davantage dimanche.

« Merci pour votre soutien constant à notre communauté », a dit Rita Baga à la foule après le défilé d’ouverture où des stars locales et internationales comme Miss Butterfly, Lolita Banana, Icesis Couture et Drag Couenne ont foulé un long tapis rose.

PHOTO ROSALIE BOYERM FOURNIE PAR LES RENDEZ-VOUS DE LA DRAG

Déambuler sur le catwalk avec Rita Baga avant la coupure du ruban a été un moment chargé d’émotion pour Michel Dorion. « La pression de savoir si les gens allaient être au rendez-vous est tombée. »

Échanger avec le public en toute convivialité

Rita Baga et Michel Dorion rêvaient depuis plusieurs années que Montréal présente un « DragCon » comme à Los Angeles et Londres. « Pour y avoir participé, ce que j’aime est la rencontre avec le public, explique Rita Baga. Les drags travaillent dans des lieux limités à un public et c’est souvent le soir. Ici, c’est accessible à tout le monde, et les gens peuvent découvrir toute la variété de drags. Il y a des drag kings, des drag créatures, des gender benders… »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Il y avait une longue file de gens pour rencontrer Rita Baga.

Un tel évènement aurait été illégal dans l’État du Tennessee si la fameuse loi visant à interdire les spectacles de drags en dehors des cabarets pour adultes n’avait pas été bloquée par un juge. Pour Rita Baga, cette « loi transphobe déguisée » est bien entendu troublante. Or, si la culture drag fait à ce point jaser et a des détracteurs, c’est un signe qu’elle devient de plus en plus populaire et accessible, notamment grâce à l’émission de télé RuPaul’s Drag Race et à toutes celles qui ont suivi.

Autre exemple plus près de nous, au Québec : le jour où des personnes ont manifesté sur la Rive-Sud devant la bibliothèque où la drag queen Barbada devait faire l’heure du conte à des enfants, Mona de Grenoble a remporté la troisième saison de la téléréalité Big Brother Célébrités.

Rita Baga rappelle aussi que Gisèle Lullaby est la première drag queen québécoise à avoir remporté l’émission Canada’s Drag Race l’an dernier.

« Les drags n’ont jamais vendu autant de billets de spectacles. Je suis rendue à 50 000 », fait valoir celle à qui on a confié l’émission La drag en moi. Michel Dorion est quant à lui au cœur du docuréalité L’Agence, présentée sur Moi et Cie, où on présente l’envers du décor de son agence Midor. En d’autres mots, les drags font désormais partie de la culture grand public.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Michel Dorion

Un véritable star-système

À voir la file qui s’est formée devant le stand de Ra’Jah O’Hara, un véritable star-système s’est aussi créé. « Je shake », a lancé Mylène Guindon. « C’est impressionnant de la voir en vrai », a renchéri son amie Joannie Daviau.

En décembre dernier, Ra’Jah O’Hara a été couronnée à Montréal grande gagnante de Canada’s Drag Race – Canada vs the World, devant Rita Baga parmi les finalistes. Depuis, un lien fort s’est créé entre l’Américaine et la Québécoise. « Quand Rita m’appelle pour un évènement, je dis toujours oui ! »

  • Plusieurs enfants étaient présents. Nous avons notamment croisé Rose et sa mère Marie-Claude. La fillette de 6 ans se réjouissait de pouvoir rencontrer Barbada.

    PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

    Plusieurs enfants étaient présents. Nous avons notamment croisé Rose et sa mère Marie-Claude. La fillette de 6 ans se réjouissait de pouvoir rencontrer Barbada.

  • Steven Peng-Seng, Joannie Daviau et Mylène Guindon avec Ra’Jah O’Hara

    PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

    Steven Peng-Seng, Joannie Daviau et Mylène Guindon avec Ra’Jah O’Hara

  • Virginie et Melinda Demers ne voulaient pas manquer les premiers Rendez-vous de la drag de Montréal. « On aime encourager les drags locales », dit Virginie. Elle et sa sœur comptaient assister à l’atelier de maquillage de Rainbow et à la conférence de Gabry Elle sur la diversité corporelle.

    PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

    Virginie et Melinda Demers ne voulaient pas manquer les premiers Rendez-vous de la drag de Montréal. « On aime encourager les drags locales », dit Virginie. Elle et sa sœur comptaient assister à l’atelier de maquillage de Rainbow et à la conférence de Gabry Elle sur la diversité corporelle.

  • La Big Bertha fait partie de la délégation française de drags.

    PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

    La Big Bertha fait partie de la délégation française de drags.

En plus du grand spectacle qui a été présenté samedi soir, un Gala des drags aura lieu dimanche soir. Les Véronique Cloutier, Varda Étienne, Caroline Néron, Joe Bocan, Mathieu Dufour et Richardson Zéphir seront de la festive remise de prix. « Je me suis fait aller le carnet d’adresses et ils ont tous dit oui. C’est fantastique. Ils font tous ça bénévolement », souligne Rita Baga.

En journée, les ateliers et les conférences au programme pendant les Rendez-vous de la drag se poursuivent. Si on y dévoile des secrets de coiffure et maquillage, on y fait tout autant la promotion de la tolérance et de l’égalité des droits.

Comme le dit si bien Rita Baga, les voix des artistes drags sont « plurielles ». « Mais notre message demeure le même, souligne Ra’Jah O’Hara. Un message d’amour et d’acceptation. »

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La vie, la ville | Assemblée drag au Palais des congrès - La Presse
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Saturday, October 28, 2023

Du bitume et du vent | La route qui s'étire et Vallières qui s'entête - La Presse

Beyoncé n’aura jamais la chance de Vincent Vallières. Quelle chance ? Celle de s’imprégner du quotidien des villes et villages où s’est arrêtée sa plus récente tournée, un long itinéraire en solitaire duquel il rapporte Du bitume et du vent, son premier livre.

« C’est comme dans Volkswagen blues que tu lis en chemin/ sauf que nous autres on court après rien », chantait Vincent Vallières il y a maintenant 20 ans dans OK on part, une de ses plus galvanisantes chansons à écouter les fenêtres baissées.

Mais cette fois-là, celle qu’il raconte dans Du bitume et du vent, Vallières courait bel et bien après quelque chose. Non pas après son frère, comme dans le roman culte de Jacques Poulin, mais après quelque chose de plus évanescent, mais aussi d’essentiel. Espérance : c’est le dernier mot du livre et c’est sans doute le plus important.

Son plus récent album s’intitulait Toute beauté n’est pas perdue et le musicien cherchait manifestement à confirmer, dans le réel, la conviction que contenait ce titre. La confirmer dans le paysage, dans le regard de la serveuse d’un café et dans ces longues heures passées avec lui-même, au volant de sa voiture, sur les routes qui s’étirent de cette vaste province, en direction de Chicoutimi, Matane, Natashquan, Victoriaville ou Hull.

Construit à partir des carnets qu’il a publiés en ligne durant sa plus récente tournée en solo, ce magnifique premier livre cartographie le territoire québécois, un spectacle et une rencontre à la fois. « C’est précieux, ce que j’ai vécu, c’est une grande chance que j’ai », observe Vallières en entrevue.

Beyoncé n’aura jamais la chance d’aller s’asseoir dans un café, deux œufs, bacon, tranquille, et de jaser avec le gars qui te parle de sa business, de sa vie, de sa ville.

Vincent Vallières

Les liens les lieux

Voici un livre sur le territoire et le mouvement, donc, mais aussi sur le temps, comme c’est le cas de tant de refrains de Vincent Vallières. Sur le temps qui burine le visage des gens et des villes où il revient une fois par run de lait, depuis maintenant près de 25 ans.

Et sur le temps qui accouche de nouveaux visages : à Sudbury, l’animateur Éric Robitaille présente à l’auteur-compositeur les deux enfants qu’il a conçus avec une fille qui lui est tombée dans l’œil lors d’un de ses premiers spectacles dans le nord de l’Ontario.

« Chaque lieu est indissociable des rencontres qui l’ont habité », écrit Vallières qui, entre ces pages, est à la fois diariste, philosophe et un peu humoriste. « L’un magnifie l’autre, ils deviennent à jamais indivisibles dans ma mémoire. »

Tout ça grâce à la musique, qu’on se dit tous les deux, soudainement émus. Transparence totale : le nom de votre journaliste apparaît quelque part dans Du bitume et du vent, au détour d’une liste de « chroniqueurs culturels qui vivent pour la muse ».

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Vincent Vallières a construit Du bitume et du vent à partir des carnets qu’il a publiés en ligne durant sa plus récente tournée en solo.

Ce n’est pas banal, la musique, il ne faut jamais l’oublier. L’amour de mes filles pour Taylor Swift, ce n’est pas une joke, c’est sérieux, c’est contagieux.

Vincent Vallières

À mesure qu’il s’enfonce sur les routes, c’est aussi en lui que le gars de 45 ans descend, les détours nombreux de la chaussée devenant le miroir de ses propres doutes et questionnements. Si Serge Bouchard avait été un chanteur folk, c’est fort probablement le livre qu’il aurait écrit.

« À l’époque de Chacun dans son espace [2003], l’objectif, c’était de virer la place à l’envers, d’être avec mes chums, dans l’amitié et le bruit des guitares, se rappelle-t-il. Je me couchais en pensant aux gens qui avaient chanté les tounes pendant le show. Je n’en étais pas encore à réfléchir aux contrecoups de la fin des grandes industries que vit la ville où je joue. Je n’en étais pas encore là dans mon parcours et mon ego. »

« Mais ça fait tellement de bien d’aller voir le monde à partir du point de vue de l’autre, ajoute-t-il. On sait tous à peu près ce qui se passe avec la fonderie à Rouyn-Noranda, par exemple, mais quand t’es dans le quartier Notre-Dame et que tu vois la jeune maman qui pousse son bébé, tu comprends les choses différemment. »

En visite à Mani-utenam, chez les Innus, un des chapitres les plus comiques et bouleversants, l’homme blanc né à Sherbrooke se demande comment il est possible de faire le métier qui est le sien et de croiser si peu de représentants des Premiers Peuples. « Et la réponse, c’est que nos univers sont encore cloisonnés. C’est douloureux de le dire, mais c’est la réalité. »

Ça ira, ça ira ?

Les enfants Vallières sont désormais grands. Il renouait ainsi pendant cette tournée avec le luxe de ne pas devoir se presser de rentrer au bercail, d’écouter beaucoup de musique dans son char et de ruminer ces histoires, cocasses ou graves, récoltées un peu partout au Québec et au Canada français chez ces gens qui, comme lui, s’entêtent à penser que le meilleur n’est pas mort.

Il les observe, ému, transformer des usines désaffectées en microbrasserie et des églises en salle de spectacle. Si bien que l’on finit par croire, nous aussi, que ça ira, ça ira – peut-être – malgré l’inflation, la polarisation et une apocalypse écologique qui semble ben plus proche qu’avant.

Vincent Vallières rentre à la maison avec, dans ses étuis de guitare, un peu de ce qu’il faut pour apaiser ses inquiétudes face à l’avenir, « mais la réponse qu’offre la route est dans les nouvelles questions qu’elle nous permet de formuler, dit-il, et dans la capacité qu’on y trouve à écouter l’autre dans ses réponses ».

Du bitume et du vent

Du bitume et du vent

Mémoire d’encrier

255 pages

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Du bitume et du vent | La route qui s'étire et Vallières qui s'entête - La Presse
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Bob le Chef - Le quart de travail qui a changé ma vie | Arts - Radio-Canada.ca

Ce n’est pas l’amour de la gastronomie ou une passion pour la cuisine qui m’a poussé à travailler en restauration.

Ayant grandi dans le Far Est de l'île, la haute gastronomie se résumait pour moi à de la lasagne et des brochettes de poulet. Chaque mardi rimait avec steak accompagné de haricots verts en conserve, et le mercredi, c'était côtelette de porc avec des haricots jaunes, question de faire changement. Pour les occasions spéciales, nous nous rendions au Vieux Duluth. Quel festin!

Robert porte une toque et travaille une pâte à pizza, en souriant.

Robert Penny, alias Bob le Chef, enfant.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

Mes week-ends, je les passais au casse-croûte de mon père sur l’avenue des Pins. À l’âge de 15 ans, avec mon peu d’expérience en cuisine, j’ai déniché mon premier emploi chez Giorgio, le fameux resto de pâtes, réputé surtout pour le fait de tamiser les lumières de la salle à manger à 19 h…

Après quelques années passées dans ce restaurant ainsi que dans d'autres établissements à l'est de la rue Viau, je me suis inscrit, sans véritable but ou direction précise, à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec en cuisine d'établissement. Au départ, je visais un diplôme qui me permettrait, un jour ou l’autre, de décrocher un emploi stable dans une cafétéria d'hôpital ou, peut-être, de me joindre à une équipe de banquet dans une chaîne d'hôtels. Les grands rêves de gastronomie ne m’avaient pas effleuré l’esprit.

Comme pour la majeure partie de mon parcours scolaire jusque là, j’y allais à reculons. J’avais surtout de la difficulté avec le côté très protocolaire de cette institution. On attendait des étudiants qu’ils soient tirés à quatre épingles en tout temps. Chemise et cravate étaient de mise pendant les cours théoriques et on se devait d’être rasé de près et de porter la toque de chef en cuisine.

Bob est flou et regarde la caméra en souriant. Derrière lui, un autre apprenti-chef portant une toque de dirige vers la cuisine.

Bob, à droite, pendant sa formation à l'ITHQ en 1997.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

Je me souviens encore de ma première journée quand, après avoir enfilé ma tenue de cuisinier au vestiaire, je n’avais pas osé sortir dans le couloir tellement je me sentais ridicule.

Malgré tout, à la fin de ma deuxième session, le moment du stage est arrivé. Un de mes camarades de classe m'a recommandé Le Globe en me disant qu'il était très réputé. Lors de ma première soirée là-bas, j'ai vite réalisé que sa réputation était plus que méritée. À l’époque, les chefs étaient Dave McMillan et Fred Morin, qui ouvriraient, quelques années plus tard, le célèbre restaurant Joe Beef.

Des politiciens, des avocats, des gens d'affaires et même des acteurs et actrices de renom fréquentaient l'endroit. Helen Hunt, de la comédie de situation américaine Mad About You (très populaire dans les années 90) était dans la salle à manger lors de mon premier service, et étonnamment personne du staff ne semblait impressionné. Un véritable tourbillon pour mon esprit. J'avais déjà servi Patrick Normand au Giorgio, mais là, on était ailleurs.

Même si l’endroit était jet-set, la vraie vedette était la nourriture. Chaque plat était préparé avec soin et minutie, regorgeant d'ingrédients que je n'avais jamais goûtés, voire dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai rapidement compris que je ne connaissais rien du tout.

À la fin de mon stage de dix jours, le chef m'a convoqué dans son bureau et m'a proposé de me joindre à l’équipe. Il m'a expliqué que si j'acceptais, je serais responsable de mon poste sans supervision. Lorsqu'il m'a demandé si je me sentais à la hauteur de la tâche, j'ai dû admettre que non et décliner l'offre. J’ai choké! À ce jour, c'est l'un de mes plus grands échecs.

Bob, vêtu d'un habit blanc de chef, coupe du beurre.

Bob à l'époque où il était étudiant à l'ITHQ, en 1997.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

Le deuxième round

Déterminé à prendre ma revanche, je suis retourné à l’ITHQ pour ma troisième session, m'imprégnant de livres, de vidéos (VHS à l'époque), d'articles de journaux. Je m’abreuvais de tout ce qui touche à la gastronomie pour parfaire ma formation, déterminé à tenter ma chance de nouveau.

Je dévorais des documentaires sur Ducasse et Bernard Pacaud avec la même ferveur que celle dont je faisais preuve avant, en tant que skater, en consommant des vidéos de Tony Hawk. Sauf qu’à la place de regarder des gars faire des ollies, je m’installais les samedis matin devant PBS pour écouter les conseils du grand chef Jacques Pépin. Je visionnais tout ce que je pouvais pour améliorer mes techniques culinaires.

Tout ce temps, j'avais un restaurant en tête : Le Méditerranéo, sur le boulevard Saint-Laurent. Cet établissement jouissait d'une reconnaissance nationale. En plus, il était situé juste en face du Globe, où mon orgueil avait pris une claque.

J'attendais patiemment ma chance. Il faut comprendre qu'en 2001, on ne trouvait pas les offres d’emploi sur le web, mais dans les journaux, où les employeurs publiaient leurs petites annonces les mercredis et les samedis. Le Journal de Montréal pour les restaurants plus familiaux et La Presse pour les établissements plus prestigieux.

Un jour, j'ai cru halluciner en tombant sur une offre d'emploi de garde-manger au fameux Méditerranéo. Ce genre de restaurant n'affichait habituellement pas d’offres d’emploi, même dans La Presse. Mon heure était venue!

Sur la petite annonce, on peut lire : Restaurant Méditerranéo recherche cuisinier d'expérience pour garde-manger et entremétiers. Présentez-vous avec CV au 3500 St-Laurent entre 14h et 16h. Du lundi au vendredi.

C'est en voyant cette petite annonce publiée le 24 août 2001 dans les pages de La Presse que Bob le Chef a appliqué au Méditerranéo.

Photo : La presse, 2001-08-24, Collections de BAnQ.

Je me suis dépêché de faire imprimer mon CV. J'ai sorti ma meilleure (et unique) chemise blanche. Malheureusement, j'ai remarqué une tache de tabac jaune sur le tissu et j'ai été incapable de m'en débarrasser. N'ayant ni le temps ni l'argent pour acheter une nouvelle chemise, j'ai eu l'idée géniale de couvrir la tache avec un peu de correcteur liquide. En cuisine comme dans un garde-robe, il faut savoir se débrouiller avec les moyens du bord...

Deuxième problème : ma ceinture. Je n'en avais qu'une à l'époque et c’était une ceinture à clous. Que faire? Assumer la ceinture et aller déposer mon CV avec ma chemise rentrée dans mon pantalon ou la cacher en laissant ma chemise flotter? J'ai opté pour la première option.

Dès mon arrivée au restaurant, les deux chefs, Zach Suhl et Michel Ross, m'ont accueilli en m'expliquant que cet endroit était très exigeant et que les heures étaient longues. Je leur ai répondu, probablement sans trop de conviction, que je n'avais pas froid aux yeux.

J’ai vu leurs regards se diriger de manière quasi synchronisée vers la tache sur ma chemise et ma ceinture cloutée. J’ignore s'ils m’ont cru, mais ils m'ont donné ma chance. Je commençais le lendemain à midi. Je ne m’en doutais pas à l’époque, mais ce shift allait être le premier jour du reste de ma vie.

Bob le Chef pose devant un fond gris, avec une chemise à carreaux.

Bob le Chef.

Photo : Ariane Labrèche

À mon arrivée, après une nuit de sommeil agité, j’ai découvert une véritable brigade en action. C'était impressionnant : une douzaine de cuisiniers et de cuisinières travaillaient avec ardeur, tous vêtus de chemises blanches impeccablement propres et sans tache camouflée avec du correcteur liquide.

C'était fascinant de voir à quel point ils savaient quoi faire sans poser une seule question aux chefs. La cuisine était comme une chorégraphie anarchique, en apparence sans structure. Pourtant, chaque pas était calculé dans une ambiance à la fois chaotique et quasi militaire. Essayez d’imaginer Anna Pavlova dansant aux Foufounes Électriques ou Baryshnikov traversant un champ de mines. Vous ne trouverez pas de meilleure comparaison.

La première partie du shift était la mise en place, où il fallait préparer et transformer les ingrédients. Au début, j’étais tellement nerveux que je me concentrais surtout à ne pas me couper un doigt. Mon stress a fini par s’évaporer face à la montagne de tâches à accomplir.

Épluchage, précuisson des légumes, préparation de sauces, de coulis et de vinaigrettes, filetage de poissons frais, très frais, découpe de viandes, nettoyage de calmars, de crevettes et d’autres crustacés : de midi à 18 heures, c'était comme une mini-usine de transformation. J’ai décortiqué et déveiné 10 kg de crevettes, m’attirant un compliment du chef. Je commençais à croire que toutes mes heures passées à visionner des films avaient servi à quelque chose.

Malgré la pression incroyable de préparer toute cette nourriture avant l'ouverture, c'était un moment étrangement zen, accompagné de musique. Le métal et le hip-hop étaient généralement les sons préférés. C'était aussi l'un des rares moments où l'on pouvait bavarder. Un bon cuisinier pouvait bavarder tout en travaillant, un moins bon s'arrêtait de travailler pour discuter.

Ma confiance est revenue juste à temps pour affronter la deuxième partie de ma journée : le service. 

Bob sourit, derrière une pile de casseroles.

Bob dans les cuisines du Misto, en 2006.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

C’est le moment de vérité. J'ai déjà entendu un chef comparer le service à un concert de rock, la brigade de cuisine étant bien sûr la tête d'affiche de la soirée. De mon côté, j'assistais les garde-manger, ceux chargés des entrées froides et du dressage des desserts pendant le service du soir. La pâtissière préparait les desserts le matin, il ne nous restait plus qu'à les mettre dans l'assiette et à les décorer avec diverses garnitures et sauces.

On m’a assigné la tâche de dresser les assiettes pour l’entrée de calmars frits. J’en ai fait une véritable petite œuvre d’art à déguster, disposant les calmars sur un couscous placé à l’emporte-pièce, décorés avec une tapenade d’olive et une huile de persil. Je n’ai ensuite fait qu’une bouchée de la tâche de calciner les crèmes brûlées.

Je me sentais de plus en plus dans mon assiette.

Cette première journée fut longue, très longue. À la fin, à 1 heure du matin, je me suis rendu dans le bureau pour discuter avec les chefs Zach et Michel. J'étais nerveux, mais confiant. Tous les deux m'ont dit qu'ils étaient plus que satisfaits de ma performance et que je commençais à temps plein dès le lendemain. Dix dollars de l'heure, plus les pourboires. J’ai accepté sans hésitation… J’étais complètement épuisé, mais j’étais aux anges.

Bob est en cuisine, une toque sur la tête, et lève un verre de bière.

Bob à l'époque où il était chef au Misto, sur l'avenue du Mont-Royal, en 2006.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

Quelques années plus tard, pendant une soirée bien arrosée, Zach m’a avoué que mon astuce du liquide correcteur était une des raisons pour lesquelles il m’avait embauché. Il m’a dit qu’une personne qui avait le guts de faire ça méritait sa chance.

J’ai fini par passer trois ans de ma vie à travailler dans quelques restaurants avec Zach et Michel. J’ai ensuite bourlingué dans différents établissements, allant du club privé fréquenté par des diplomates où j’étais sous les ordres d’un chef despote jusqu’au resto à déjeuner, où je pochais des œufs pour des clients  lendemain de veille .

Puis, j’ai atterri au Misto. Je suis devenu chef de cette institution de l’avenue du Mont-Royal qui a fini par servir de décor au roman Le Plongeur  – porté ensuite au grand écran –, de mon ami Stéphane Larue, avec qui j’y ai travaillé. Ceux qui l’ont lu et/ou vu peuvent imaginer l’ambiance qui y régnait…

Bob le chef, habillé en tenue blanche, parle. Devant lui, un caméraman le filme.

Bob le Chef pendant le tournage d'une de ses première capsules, en 2006.

Photo : Avec la permission de Bob le Chef

Parallèlement à ma carrière en cuisine, à partir de 2005, je me suis mis à enregistrer des capsules vidéo de recettes sur Internet pendant mes rares temps libres. Ça s’appelait L’Anarchie culinaire, un clin d'œil au chaos ordonné du milieu de la restauration dans lequel j’évoluais. Comme lors de mes débuts en cuisine, je n’avais aucune idée de ce dans quoi je m'embarquais, ni jusqu’où ça finirait par me mener.

Pendant ces deux décennies passées en restauration, aucune journée ne se ressemblait. On ne savait pas si ça allait être tranquille ou frénétique. On ne savait jamais ce qui allait se passer : la salle à manger serait-elle pleine? Certains clients ne se présenteraient-ils pas? L'ambiance serait-elle bonne? Les clients seraient-ils satisfaits? La trappe à graisse allait-elle déborder? La plonge aurait-elle de l’eau chaude? Une chose était sûre, si la soirée se passait bien, on trinquerait pour célébrer, et si elle était mauvaise, on boirait pour oublier.

Est-ce que ç’a toujours été plaisant? Non. Est-ce que j’ai commencé à fumer la cigarette juste pour avoir des pauses? Oui. Suis-je devenu limite alcoolique? Probablement. Est-ce que j’ai eu des remises en question sur mes choix de vie? Assurément. Mais la confiance et le savoir-faire que j’ai acquis ont façonné la personne que je suis aujourd'hui.

Et quand on m’invite à l’ITHQ pour des événements, je porte toujours la cravate et des chemises sans taches.


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Bob le Chef - Le quart de travail qui a changé ma vie | Arts - Radio-Canada.ca
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Bilan (sanguin) de STAT et Indéfendable | La Presse - La Presse

Libérez la salle de réunion, celle de STAT ou celle d’Indéfendable, peu importe, c’est le temps de papoter à propos de nos intrigues médicolégales préférées. En chevauchant un vélo stationnaire, comme Emmanuelle St-Cyr (Suzanne Clément), toujours en selle, ou Léo Macdonald (Sébastien Delorme), qui a repris l’entraînement mercredi.

Enlevons d’abord quelques crottes sur nos cœurs. Plus capable de l’insupportable Rosalie (Marine Johnson) et de son copain Francis (Antoine Desrochers), l’imbuvable étudiant en médecine qui sait tout. Ils apparaissent à l’écran dans STAT et je grince des dents de douleur. Débarrassez le plancher – et le condo de la pauvre Delphine !

Même sentiment d’exaspération envers Alix Forgues (Karelle Tremblay), qui a rebondi aux urgences de Saint-Vincent plus souvent que le faux cancéreux Anthony (Félix-Antoine Cantin), qui a sûrement lu une bibliothèque au complet dans la salle d’attente de l’hôpital, la saison dernière.

Au moins, la révélation du secret d’Alix, qui a macéré très longtemps, a levé le voile sur tous les mensonges qu’elle a racontés. Comme sa mère morte d’une surdose, Alix se prostitue pour le compte de son beau-père Denis (Maxime Denommée). Elle se tait pour protéger sa demi-sœur et l’empêcher d’aboutir en famille d’accueil.

Maintenant, autre code blanc à Saint-Vincent : l’avenir de la chirurgienne Isabelle Granger (Geneviève Schmidt), mon personnage préféré de STAT avec Emmanuelle (Suzanne Clément). Reviendra-t-elle un jour de son séjour professionnel en Arabie saoudite ? Vous vous doutez sûrement que l’auteure Marie-Andrée Labbé ne sacrifiera pas un personnage aussi payant et apprécié du public.

Si Geneviève Schmidt a temporairement accroché son stéthoscope, c’est qu’elle a tourné dans le film Les belles-sœurs de René Richard Cyr, créant un conflit d’horaire avec STAT. Donc, non, Isabelle Granger ne disparaîtra pas du feuilleton, elle a notamment des affaires de cœur à régler avec Justin (Alexandre St-Martin), le frère de l’intensiviste Gabriel Lemaire (Jean-Nicolas Verreault).

Plusieurs cas captivants ont défilé dans les urgences de Saint-Vincent dans les dernières semaines, dont celui du géant de 530 livres, le sympathique Luc (Martin Paquette), qui a subi une dissection aortique. La scène où Céline (Tammy Verge) a admis à son fils William (Thomas Derasp-Verge, son fils dans la vraie vie) qu’elle mourrait bientôt a été chavirante. Et la complicité entre les médecins Jacob Faubert (Lou-Pascal Tremblay) et Pascal St-Cyr (Normand D’Amour, que j’adore) a été jouée finement dans cette intrigue.

Un espion me rapporte que nous n’avons pas fini de pleurer en compagnie de l’adorable Céline et de son fils William. Leur histoire se conclura dans les prochains épisodes.

Maintenant, c’est évident que le flirt entre l’enquêteuse Claude Coupal (surprenante Caroline Néron) et l’oncologue Pascal St-Cyr se poursuivra plus tard cet automne. Il y avait autant d’électricité entre ces deux-là qu’au barrage de la Romaine.

STAT ne dérougit pas, c’est impressionnant. Jeudi soir, un toxico (Émile Mailhiot) sur le fentanyl a abattu un gardien de sécurité avant de s’enfuir au volant d’une ambulance volée, tandis que le patient traumatisé de l’armée, Fabien Proulx (Hugo B. Lefort), pratiquait une cricothyroïdotomie sur une femme en détresse respiratoire… avec le stylo-plume de Philippe Dupéré (Patrick Labbé).

Je veux dire, comment zapper avec autant d’action au moniteur cardiaque en si peu de temps ?

IMAGE TIRÉE DE L’ÉMISSION INDÉFENDABLE

Anne-Élisabeth Bossé et Antoine L’Écuyer dans Indéfendable

Chez Indéfendable, le procès de Jordan Gauthier (Antoine L’Écuyer), qui a poignardé sa copine (Jeane Landry-Proulx) et tué sa belle-mère (Marie-Hélène Thibault), a probablement été le plus réussi de la saison. Pendant plusieurs épisodes, notre opinion sur la culpabilité ou l’innocence du jeune papa d’Océane a habilement valsé au gré des détails qui se greffaient au récit.

Cette cause complexe a également été un beau terrain de jeu pour la criminaliste Marie-Anne Desjardins (Anne-Élisabeth Bossé) et son adversaire de la Couronne, Me Sonia Cadet (Marilyse Bourke), une procureure humaine, rigoureuse et redoutable. Et pas mal plus agréable que Me Biron (Marie-Laurence Lévesque).

Par contre, il était temps que les auteurs d’Indéfendable embrayent sur l’affaire du vieux monsieur qui poireautait pour consulter Léo (Sébastien Delorme). C’était semi-burlesque.

À l’instar de STAT l’an passé, Indéfendable explore le cas d’un jeune sportif d’élite soupçonné d’agression sexuelle, soit le footballeur Logan Daviault-Côté (Anthony Bouchard). Et qui campait le hockeyeur vedette ayant participé à un viol collectif dans STAT ? Henri Picard, qui a traversé dans Indéfendable cette semaine, où il incarne Tom Dorion, auteur d’un braquage mortel dans un dépanneur.

Êtes-vous mêlé ? Sûrement pas autant que Ti-Bill (Jean Maheux), qui se remet péniblement de son AVC.

Je lévite

Avec Perdre la tête d’Heather O’Neill

Un livre magnifique sur une amitié féminine ensorcelante et toxique, qui s’ancre dans le Mile doré, à l’époque victorienne, et qui se déverse dans les rues des quartiers pauvres du bas de la ville. Il y a Marie Antoine, blonde, lumineuse et riche. Il y a Sadie Arnett, brune, nihiliste et gothique. Les deux adolescentes développent un lien dangereux, qui oscillera entre la haine viscérale et la passion dévorante. On les sépare de force, elles reprennent contact 10 ans plus tard, et les deux amies prodigieuses du XIXe siècle changeront le destin de plusieurs de leurs consœurs montréalaises, un bouquin à la fois. J’ai tout aimé.

Je l’évite

Le wah de Hyundai

Qui comprend vraiment le sens de ce mot qui résonne dans chacune des publicités télévisées du constructeur automobile avec la porte-parole Marilou qui écoute ses propres chansons sur Spotify ? On fabrique du wah ! On rend notre VUS encore plus wah ! Ça ne signifie strictement rien. Oui, on le sait, wah signifie wow en coréen, on nous le martèle depuis tant de saisons. Mais dans nos têtes, c’est plus « arrêtez m’wah ça » qu’on entend. Excusez-la.

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Punaises de lit | Les exterminateurs bien occupés à Montréal - La Presse

Les punaises de lit sèment la terreur en France. Elles piquent dans les transports en commun, les écoles, les hôpitaux, les salles de cinéma, les restos… À Montréal, les exterminateurs disent aussi observer une hausse des infestations cet automne, tandis que la Ville évoque plutôt une baisse des cas.

Chez Exterminateurs Associés, le téléphone n’arrête pas de sonner. Les techniciens procèdent chaque jour à au moins un traitement anti-punaises de lit dans des appartements de Montréal, affirme Michel Grenier, le propriétaire de l’entreprise. Son équipe a également décontaminé un taxi, un restaurant et un autobus d’écoliers dans les dernières semaines.

« Le meilleur exemple que je peux vous donner, c’est à la Régie du logement. Un locataire était assis dans la salle d’attente et il avait deux punaises sur son manteau. Cette personne avait sûrement pris l’autobus et le métro. Les punaises ont eu plusieurs occasions de quitter ses vêtements pour se cacher dans des lieux publics », raconte l’exterminateur.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Michel Grenier, propriétaire de l’entreprise Exterminateurs Associés

Selon M. Grenier, la crise du logement a un impact direct sur le nombre d’infestations. Des locataires qui payent un loyer abordable craignent de parler à leur propriétaire s’ils ont un problème de punaises, explique-t-il.

L’extermination de parasites (comme les punaises, les souris, les coquerelles, etc.) est pourtant la responsabilité des propriétaires.

« Il y a des locataires qui payent 700 $ ou 800 $ pour un 4 ½ et qui ne veulent pas en parler. Ils ont peur de se faire mettre dehors », explique-t-il. « Mais des propriétaires qui ne veulent rien savoir de prendre leurs responsabilités, ça existe aussi », nuance-t-il.

Sean Jourdain, propriétaire de Royale Extermination, parle aussi de « jamais vu » cet automne. « Je ne sais pas ce qui se passe ! Je pourrais vous montrer mon calendrier. Normalement, les punaises de lit se reproduisent moins quand le froid arrive. Pourtant, nous, on a autant de travail qu’à l’été, même plus », explique l’exterminateur qui se spécialise uniquement dans la lutte contre les punaises. Ce dernier a d’ailleurs pris part à un congrès mondial sur la lutte parasitaire qui s’est tenu à Honolulu, plus tôt en octobre, pour connaître les meilleurs moyens de combattre la créature nocturne.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

L’extermination de parasites, comme les punaises de lit (photo), les souris ou les coquerelles, est la responsabilité des propriétaires.

M. Jourdain soupçonne que l’épidémie en France a un impact au Québec. La France est une destination de prédilection des voyageurs québécois et le Québec attire aussi les touristes français, dit-il.

La France est en effet aux prises avec une « invasion », une « épidémie », un « fléau » de punaises de lit depuis la rentrée, en septembre, selon les médias nationaux.

On y parle même de « psychose », à moins d’un an de la tenue des Jeux olympiques à Paris. Sur les réseaux sociaux, les internautes désespérés publient des centaines d’images de piqûres ou d’insectes s’apparentant à des punaises.

Des punaises de lit ont été repérées dans des transports en commun, des hôtels, des salles de cinéma. Deux écoles ont été fermées temporairement pour que les lieux soient décontaminés, selon l’Agence France-Presse. Les urgences d’un hôpital ont aussi été déplacées pour permettre l’éradication des insectes suceurs de sang.

Diminution à Montréal

À Montréal, les statistiques montrent plutôt une baisse du nombre de punaises. La Ville a recensé 1473 infestations depuis le début de l’année, selon les déclarations remplies par les gestionnaires de parasites. En comparaison, il y a eu 2547 déclarations en 2022, 1684 en 2021 et 1537 en 2020. Avant 2019, la Ville dénombrait toujours au moins 2500 infestations par année. Or, ces chiffres ne sont pas nécessairement exacts, croient Michel Grenier et Sean Jourdain. Même si les déclarations sont obligatoires, plusieurs exterminateurs ne les remplissent pas, disent-ils.

Au 311, le nombre d’appels pour que la Ville se déplace au domicile d’un citoyen pour des punaises de lit est également en baisse. C’est que la Ville peut exiger qu’un propriétaire embauche une entreprise de gestion parasitaire. Elle peut également remettre des constats d’infraction de 1000 $ aux particuliers ou de 2000 $ aux entreprises qui ne respectent pas la réglementation municipale.

La situation est en constante diminution depuis 2018, selon cet indicateur [le 311]. Mais la Ville demeure vigilante, surtout qu’il y a une forte reprise des voyages depuis la fin des mesures sanitaires.

Philippe Sabourin, porte-parole à la Ville de Montréal

La Société de transport de Montréal (STM) ne constate pas de hausse du nombre d’infestations dans ses autobus ou ses wagons de métro, non plus. Depuis le 1er septembre, l’organisme a reçu trois plaintes au sujet de punaises, mais dans les trois cas, les usagers n’avaient pas vu les insectes, souligne Amélie Régis, conseillère corporative de la STM.

« Lors d’un signalement par un employé ou d’un doute de présence de punaises, le bus ou la voiture de métro concernée est immédiatement mis en quarantaine. Une intervention d’extermination est ensuite réalisée. Le véhicule est remis en service seulement lorsque l’intervention est complétée et concluante », explique Mme Régis.

Comment prévenir une infestation

  • Évitez les encombrements.
  • Inspectez les vêtements usagés que vous vous procurez.
  • Inspectez les articles usagés que vous vous procurez. 
  • Prenez des précautions et faites des vérifications avant un déménagement.
  • Prenez des précautions en voyage.
  • Inspectez vos bagages au retour de voyage.
En savoir plus
  • 231
    Nombre d’appels que le 311 a reçus en 2023 pour que la Ville évalue un problème de punaises dans un logement et intervienne auprès du propriétaire
    Source : Ville de Montréal

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