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Sunday, October 31, 2021

«Dune» reste en tête du box-office nord-américain - TVA Nouvelles

«Dune», l'adaptation du grand classique de la littérature de science-fiction par le réalisateur Denis Villeneuve, a conservé la première place du box-office nord-américain même si le nombre d'entrées s'est tassé pour sa deuxième semaine d'exploitation, selon les estimations provisoires du cabinet spécialisé Exhibitor Relations publiées dimanche.

• À lire aussi: La suite de «Dune» est confirmée

• À lire aussi: Un nouveau studio de cinéma à l’UQAM

Le film a récolté 15,5 millions de dollars entre vendredi et dimanche, une baisse de 62% par rapport au week-end de sa sortie, qui a eu lieu de manière simultanée sur les grands écrans et sur la plateforme de streaming HBO Max.

Avec sa constellation de vedettes comme Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Zendaya ou encore Jason Momoa, cette adaptation du roman de 1965 de Frank Herbert raconte l'histoire de la puissante famille Atréides qui se retrouve affectée à la gestion d'une planète où est produite l'«épice», une mystérieuse substance indispensable au voyage interstellaire.

Sorti il y a déjà plusieurs semaines dans d'autres pays, «Dune» a tout de même engrangé 300 millions de dollars dans le reste du monde.

Le week-end d'Halloween est traditionnellement lent pour l'industrie du cinéma, les spectateurs préférant les soirées costumées aux salles obscures, mais le film d'horreur «Halloween Kills» a conservé sa deuxième place avec 8,5 millions de dollars de recettes.

Suite du «Halloween» de 2018, il met de nouveau en scène Jamie Lee Curtis dans le rôle de Laurie Strode face à l'horrible Michael Myers joué par Nick Castle.

«Mourir peut attendre», dernier opus de la saga James Bond avec Daniel Craig en tant que 007, reste troisième avec 7,8 millions de dollars pour sa quatrième semaine d'exploitation (plus de 133 millions en tout).

Le film d'animation japonais «My Hero Academia: World Heroes Mission», troisième opus de la franchise, crée la surprise en se classant quatrième avec 6,4 millions de dollars de recettes dès sa sortie.

Il surpasse «Venom: Let There Be Carnage», cinquième avec 5,8 millions de dollars de rentrées. Tom Hardy retrouve son rôle d'Eddie Brock, un journaliste d'investigation doté de super-pouvoirs grâce à un parasite extraterrestre appelé Venom et qui tente d'arrêter un tueur en série (Woody Harrelson) évadé de prison après avoir fusionné avec un autre extraterrestre.

Voici le reste du Top 10:

6. «Affamés» (4,2 millions de dollars)

7. «Last Night in Soho» (4,2 millions)

8. «Ron débloque» (3,8 millions)

9. «La Famille Addams 2» (3,3 millions)

10. «The French Dispatch» (2,8 millions)

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«Dune» reste en tête du box-office nord-américain - TVA Nouvelles
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Dune reste en tête du box-office - La Presse

Après un début record, le box-office d’octobre aux États-Unis a connu un dernier week-end plutôt calme, alors que Dune demeurait au premier rang et que deux nouveaux venus, Last Night in Soho et Antlers, trébuchaient.

Associated Press

Que ce soit à cause de l’Halloween qui tombait un dimanche, de trop de nouvelles options ou simplement d’un manque d’enthousiasme, le public cinématographique semblait avoir d’autres projets ce week-end.

La première place revient toujours au film à gros budget Dune du réalisateur québécois Denis Villeneuve. Lors de son deuxième week-end en salles en Amérique du Nord, Dune, qui est également disponible sur HBO Max, a rapporté 15,5 millions de dollars US supplémentaires, selon les estimations du studio dimanche. Bien qu’en baisse de 62 % par rapport à ses débuts, les ventes de billets ont été suffisantes pour lui donner une semaine de plus au sommet du box-office.

Avec un budget de production de 165 millions US (hors marketing et promotion), Dune a maintenant rapporté 69,4 millions US en Amérique du Nord et 292,1 millions US dans le monde. Warner Bros. et Legendary ont confirmé la semaine dernière leur intention d’aller de l’avant avec une suite qui devrait sortir exclusivement dans les salles en 2023.

Halloween Kills, à son troisième week-end, s’est classé deuxième avec 8,5 millions US. L’avant-dernier film de cette trilogie moderne a maintenant rapporté 115,1 millions US dans le monde.

Last Night in Soho d’Edgar Wright a quant à lui débuté à la sixième place. Diffusé sur 3016 écrans, le thriller élégant distribué par Focus a rapporté environ 4,2 millions US. Thomasin McKenzie joue le rôle d’un étudiant en mode moderne qui rêve la nuit de rêves de plus en plus réalistes de la chanteuse en herbe d’Anya Taylor-Joy dans les années 1960.

Antlers de Scott Cooper, à propos d’une bête mythique terrorisant une ville dévastée de l’Oregon, a également rapporté environ 4,2 millions US dans 2800 salles.

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Dune reste en tête du box-office - La Presse
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Tir mortel d'Alec Baldwin | « Une chance sur mille milliards que ça se produise » - La Presse

(Los Angeles) Le tournage du western américain Rust, endeuillé par la mort de la directrice de la photo tuée par Alec Baldwin d’un tir de revolver accidentel pendant une répétition ne reprendra pas, a indiqué l’acteur hollywoodien dans une interview samedi.

Agence France-Presse

« Il arrive parfois des accidents sur les plateaux de tournage mais rien de tel. Il y avait une chance sur mille milliards que ça se produise », a-t-il déploré.

Alec Baldwin s’exprimait pour la première fois devant des caméras de télévision depuis le drame, le 21 octobre, et il a redit combien il était affecté.

« Elle était ma famille », a-t-il déclaré à propos de la victime Halyna Hutchins, selon des images diffusées par la chaîne people TMZ, montrant Alec Baldwin accompagné de son épouse Hilaria à Manchester, dans le Vermont (nord-est). Il avait déjà auparavant exprimé sur Twitter sa douleur après la tragédie et indiqué qu’il coopérait avec la police chargée de l’enquête.

Aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade et les investigations se poursuivent sur les circonstances du drame survenu au ranch de Bonanza Creek, où Alec Baldwin tournait un film de western se déroulant au XIXe siècle. Il manipulait un revolver qui lui avait été présenté comme non chargé et inoffensif quand le coup est parti, tuant Halyna Hutchins et blessant à l’épaule le réalisateur Joel Souza.

Depuis l’accident, les appels en faveur d’un meilleur contrôle des armes sur les plateaux d’Hollywood se sont multipliés, un changement pour lequel Alec Baldwin a professé son « extrême intérêt ». Il a confié être incapable de dire quand il pourrait à nouveau travailler sur un plateau avec des armes, et indiqué que le tournage de Rust, dont il est un des producteurs, ne reprendrait pas.

« Nous étions une équipe très très soudée tournant un film ensemble et cet évènement horrible s’est produit », a-t-il ajouté.

Alec Baldwin manipulait un revolver Colt .45 qui lui avait été présenté comme non chargé et inoffensif par l’assistant réalisateur Dave Halls. Ce dernier a reconnu qu’il aurait dû vérifier l’arme avant la répétition mais qu’il ne l’avait pas fait. Selon plusieurs témoins, Dave Halls avait annoncé à Alec Baldwin que l’arme était « froide », ce qui signifie dans le jargon du cinéma que le revolver est vide et inoffensif.

Lors d’une conférence de presse, la procureure Mary Carmack-Altwies n’a pas exclu d’éventuelles poursuites pénales contre M. Baldwin, qui figure également dans la liste des producteurs de « Rust ». Mais elle a insisté sur le fait qu’il était trop tôt pour établir les responsabilités de chacun et formuler les accusations qui pourraient en découler.  

Balles réelles

Hannah Gutierrez Reed, l’armurière employée sur le film, a affirmé de son côté n’avoir jamais eu connaissance de la présence de « balles réelles » sur le tournage.

Cet accident ne se serait jamais produit « si des munitions réelles n’avaient pas été introduites » sur le tournage, soulignent ses avocats dans un communiqué transmis à l’AFP, rejetant toute responsabilité de leur cliente dans la mort de Mme Hutchins. « Hannah n’a aucune idée de la provenance de ces munitions réelles », ont-ils assuré.

Les perquisitions menées sur le tournage ont abouti à la saisie de 500 cartouches, factices ou à blanc, parmi lesquelles semblent aussi se trouver des munitions réelles, a indiqué le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza, qui supervise l’enquête.

Ces munitions doivent être expertisées par la police scientifique, de même que la balle mortelle, qui a fini sa course dans l’épaule du réalisateur Joel Souza.

Les balles réelles sont totalement proscrites sur un tournage par les règles très strictes en vigueur dans l’industrie du cinéma, précisément pour éviter ce genre d’accident.

« Je pense qu’il y avait un certain laisser-aller sur ce plateau », a aussi déclaré le shérif Mendoza.

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[EN IMAGES] Une passionnée des clowns en possède plus de 2000 dans son appartement - Le Journal de Montréal

Une femme de Québec dont l’impressionnante collection de 2000 clowns remplit son petit appartement de fond en comble rêve d’ouvrir un musée pour les exposer.

• À lire aussi: Un décor d’Halloween qui sort de l’ordinaire à Saint-Paul-de-Montminy

« La plupart du temps, ils sont dans un entrepôt, alors c’est sûr qu’un musée serait l’idéal », convient Mireille Harvey.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Didier Debusschère

En attendant que ce jour arrive, la jeune femme de 23 ans nous a fait visiter son quatre et demi aux allures d’exposition en cette avant-veille de l’halloween.

Les clowns qui tapissent les murs – tant les gentils que les diaboliques – donneraient des cauchemars à plus d’un.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Didier Debusschère

« Nous, on est tellement habitués à les voir qu’on ne les remarque même plus », dit la collectionneuse, en passant à côté de la tête sanguinolente d’un clown qui pendouille près du lit conjugal.

Du haut de ses 4 pieds 7 pouces (140 cm), Mireille Harvey nous présente d’abord un clown animé tout à fait effrayant qui la dépasse de trois têtes.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Didier Debusschère

Sa fillette dans les bras, elle appuie sur un bouton et le sinistre spécimen se met à s’agiter dans sa cuisine en proférant des menaces. À sa vue, la petite Malivie, 11 mois, éclate d’un rire enfantin.

« Je ne le fais pas fonctionner souvent pour ne pas l’abîmer, mais c’est le fun de le voir bouger », dit sa mère avec un sourire.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Didier Debusschère

Depuis toujours

La mère de Mireille Harvey lui a offert son premier clown à l’âge de sept ans et elle n’a pas arrêté d’enrichir sa collection depuis.

Si ses premières acquisitions ont été faites dans les marchés aux puces, la passionnée achète désormais surtout en ligne ou dans les grands magasins.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Nora T. Lamontagne

« Par définition, les collectionneurs n’ont pas de limites, on en veut toujours plus », affirme-t-elle, ajoutant espérer que sa collection compte éventuellement 7000 pièces.

Ce ne sont pas les clowns qui manquent pour atteindre cet objectif.

Un coup d’oeil sur ses étagères suffit d’ailleurs à réaliser à quel point ils sont une figure omniprésente dans la culture populaire, et ce, depuis longtemps.

Patof et Krusty

La collection compte aussi bien des objets à l’effigie de Patof que de Krusty, du personnage Ça de Stephen King, ou même de Ronald Mcdonald.

« Lui, mon conjoint dit que c’est le plus épeurant », dit en riant Mme Harvey.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Nora T. Lamontagne

Au-delà des figurines, sa collection compte des bibelots, des affiches, des toutous, des vinyles, des masques... Bref, n’importe quoi représentant un clown.

Pour sa part, la collectionneuse avoue un penchant pour les immenses clowns animés, qui peuvent coûter 300 $ chacun.

À l’Halloween, elle désespère d’ailleurs d’en voir autant sur les terrains de son quartier, à la merci des intempéries.

Les murs du petit appartement de Mireille Harvey sont recouverts d’objets représentant des clowns, du plancher au plafond.

Photo Nora T. Lamontagne

« Pour moi, ce sont des objets de collection. Ils ne méritent pas d’être dehors à la pluie ! », plaide-t-elle, souhaitant un jour exposer les siens dans un endroit où ils pourront être appréciés à leur juste valeur.

À VOIR AUSSI 

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Alec Baldwin: «une chance sur mille milliards» qu'un accident mortel arrive lors d'un tournage - Le Journal de Québec

LOS ANGELES, États-Unis | Le tournage du western américain Rust, endeuillé par la mort de la directrice de la photo tuée par Alec Baldwin d’un tir de revolver accidentel pendant une répétition ne reprendra pas, a indiqué l’acteur hollywoodien dans une interview samedi.

• À lire aussi: Selon Matthew McConaughey les armes réelles peuvent être sûres pour les tournages

« Il arrive parfois des accidents sur les plateaux de tournage, mais rien de tel. Il y avait une chance sur mille milliards que ça se produise », a-t-il déploré.

Alec Baldwin s’exprimait pour la première fois devant des caméras de télévision depuis le drame, le 21 octobre, et il a redit combien il était affecté.

« Elle était ma famille », a-t-il déclaré à propos de la victime Halyna Hutchins, selon des images diffusées par la chaîne people TMZ, montrant Alec Baldwin accompagné de son épouse Hilaria à Manchester, dans le Vermont (nord-est). Il avait déjà auparavant exprimé sur Twitter sa douleur après la tragédie et indiqué qu’il coopérait avec la police chargée de l’enquête.

Halyna Hutchins

Photo AFP

Halyna Hutchins

Aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade et les investigations se poursuivent sur les circonstances du drame survenu au ranch de Bonanza Creek, où Alec Baldwin tournait un film de western se déroulant au XIXe siècle. Il manipulait un revolver qui lui avait été présenté comme non chargé et inoffensif quand le coup est parti, tuant Halyna Hutchins et blessant à l’épaule le réalisateur Joel Souza.

Depuis l’accident, les appels en faveur d’un meilleur contrôle des armes sur les plateaux d’Hollywood se sont multipliés, un changement pour lequel Alec Baldwin a professé son « extrême intérêt ». Il a confié être incapable de dire quand il pourrait à nouveau travailler sur un plateau avec des armes, et indiqué que le tournage de « Rust », dont il est un des producteurs, ne reprendrait pas.

« Nous étions une équipe très très soudée tournant un film ensemble et cet événement horrible s’est produit », a-t-il ajouté.

Alec Baldwin manipulait un revolver Colt .45 qui lui avait été présenté comme non chargé et inoffensif par l’assistant-réalisateur Dave Halls. Ce dernier a reconnu qu’il aurait dû vérifier l’arme avant la répétition, mais qu’il ne l’avait pas fait. Selon plusieurs témoins, Dave Halls avait annoncé à Alec Baldwin que l’arme était « froide », ce qui signifie dans le jargon du cinéma que le revolver est vide et inoffensif.

Lors d’une conférence de presse, la procureure Mary Carmack-Altwies n’a pas exclu d’éventuelles poursuites pénales contre M. Baldwin, qui figure également dans la liste des producteurs de « Rust ». Mais elle a insisté sur le fait qu’il était trop tôt pour établir les responsabilités de chacun et formuler les accusations qui pourraient en découler. 

Balles réelles

Hannah Gutierrez Reed, l’armurière employée sur le film, a affirmé de son côté n’avoir jamais eu connaissance de la présence de « balles réelles » sur le tournage.

Cet accident ne se serait jamais produit « si des munitions réelles n’avaient pas été introduites » sur le tournage, soulignent ses avocats dans un communiqué transmis à l’AFP, rejetant toute responsabilité de leur cliente dans la mort de Mme Hutchins. « Hannah n’a aucune idée de la provenance de ces munitions réelles », ont-ils assuré.

Les perquisitions menées sur le tournage ont abouti à la saisie de 500 cartouches, factices ou à blanc, parmi lesquelles semblent aussi se trouver des munitions réelles, a indiqué le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza, qui supervise l’enquête.

Ces munitions doivent être expertisées par la police scientifique, de même que la balle mortelle, qui a fini sa course dans l’épaule du réalisateur Joel Souza.

Les balles réelles sont totalement proscrites sur un tournage par les règles très strictes en vigueur dans l’industrie du cinéma, précisément pour éviter ce genre d’accident.

« Je pense qu’il y avait un certain laisser-aller sur ce plateau », a aussi déclaré le shérif Mendoza.

À VOIR AUSSI:       

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Alec Baldwin: «une chance sur mille milliards» qu'un accident mortel arrive lors d'un tournage - Le Journal de Québec
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EN IMAGES | Une passionnée des clowns en possède plus de 2000 dans son appartement - TVA Nouvelles

Une femme de Québec dont l’impressionnante collection de 2000 clowns remplit son petit appartement de fond en comble rêve d’ouvrir un musée pour les exposer.

« La plupart du temps, ils sont dans un entrepôt, alors c’est sûr qu’un musée serait l’idéal », convient Mireille Harvey.

Photo Didier Debusschère

En attendant que ce jour arrive, la jeune femme de 23 ans nous a fait visiter son quatre et demi aux allures d’exposition en cette avant-veille de l’halloween.

Les clowns qui tapissent les murs – tant les gentils que les diaboliques – donneraient des cauchemars à plus d’un.

Photo Didier Debusschère

« Nous, on est tellement habitués à les voir qu’on ne les remarque même plus », dit la collectionneuse, en passant à côté de la tête sanguinolente d’un clown qui pendouille près du lit conjugal.

Du haut de ses 4 pieds 7 pouces (140 cm), Mireille Harvey nous présente d’abord un clown animé tout à fait effrayant qui la dépasse de trois têtes.

Photo Didier Debusschère

Sa fillette dans les bras, elle appuie sur un bouton et le sinistre spécimen se met à s’agiter dans sa cuisine en proférant des menaces. À sa vue, la petite Malivie, 11 mois, éclate d’un rire enfantin.

« Je ne le fais pas fonctionner souvent pour ne pas l’abîmer, mais c’est le fun de le voir bouger », dit sa mère avec un sourire.

Photo Didier Debusschère

La mère de Mireille Harvey lui a offert son premier clown à l’âge de sept ans et elle n’a pas arrêté d’enrichir sa collection depuis.

Si ses premières acquisitions ont été faites dans les marchés aux puces, la passionnée achète désormais surtout en ligne ou dans les grands magasins.

Mireille Harvey

Photo Nora T. Lamontagne

« Par définition, les collectionneurs n’ont pas de limites, on en veut toujours plus », affirme-t-elle, ajoutant espérer que sa collection compte éventuellement 7000 pièces.

Ce ne sont pas les clowns qui manquent pour atteindre cet objectif.

Un coup d’oeil sur ses étagères suffit d’ailleurs à réaliser à quel point ils sont une figure omniprésente dans la culture populaire, et ce, depuis longtemps.

La collection compte aussi bien des objets à l’effigie de Patof que de Krusty, du personnage Ça de Stephen King, ou même de Ronald Mcdonald.

« Lui, mon conjoint dit que c’est le plus épeurant », dit en riant Mme Harvey.

Mireille Harvey

Photo Nora T. Lamontagne

Au-delà des figurines, sa collection compte des bibelots, des affiches, des toutous, des vinyles, des masques... Bref, n’importe quoi représentant un clown.

Pour sa part, la collectionneuse avoue un penchant pour les immenses clowns animés, qui peuvent coûter 300 $ chacun.

À l’Halloween, elle désespère d’ailleurs d’en voir autant sur les terrains de son quartier, à la merci des intempéries.

Mireille Harvey

Photo Nora T. Lamontagne

« Pour moi, ce sont des objets de collection. Ils ne méritent pas d’être dehors à la pluie ! », plaide-t-elle, souhaitant un jour exposer les siens dans un endroit où ils pourront être appréciés à leur juste valeur.

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Le phénomène Zemmour - Le Journal de Montréal

Notre chroniqueur Mathieu Bock-Côté séjourne actuellement à Paris, d’où il observe l’actualité française d’un œil québécois.

Tout le monde parle de lui, en France, et on commence même à s’y intéresser dans la presse internationale ? De qui ? D’Éric Zemmour, l’homme qui vient troubler l’élection présidentielle française, qui aura lieu en avril 2022.

On le sait, en 2017, Emmanuel Macron avait remporté par surprise l’élection présidentielle. Il avait pour adversaire Marine Le Pen. Le premier était centriste, la seconde associée au populisme. Les sondages, depuis, annonçaient trois choses : qu’ils allaient de nouveau s’affronter, que Marine Le Pen ne pouvait pas gagner et que les Français ne souhaitent pas les voir s’affronter.

Polarisation

Ils cherchaient donc une figure forte pour déverrouiller le système.

Qui est Éric Zemmour ? Il s’est d’abord fait connaître comme journaliste et essayiste. À partir de 2006, il a participé comme chroniqueur à On n’est pas couché, une émission très populaire en France, jouant un rôle un peu similaire à Tout le monde en parle chez nous. Il a depuis gagné une immense notoriété.

Dans un système médiatique soumis au politiquement correct, il en est venu à incarner l’opposition officielle. Extrêmement intelligent, incroyablement cultivé, redoutable débatteur, il a su placer au cœur du débat public la question de l’immigration massive, dans un pays où ses effets sont catastrophiques, comme en conviennent même plusieurs figures historiquement associées à la gauche. De nombreux quartiers, en France, sont dans une situation de partition ethnique et soumis à l’islamisme. N’oublions pas non plus les nombreux attentats islamistes depuis 2012.

Ne trouvant personne pour défendre ses idées, il a décidé de faire le saut en politique. Il fait trembler tous les partis à droite, qui voient leurs électeurs aller vers lui.

J’ajoute qu’on aurait beau chercher, il ne se compare à aucun homme politique québécois.

Mais le presque candidat Zemmour traîne quelques casseroles. D’abord, des déclarations d’un machisme méditerranéen qui cadrent bien mal dans une société qui croit avec raison à l’émancipation féminine. Il cherche à se rattraper depuis, mais y parviendra-t-il ?

Ensuite, des réflexions historiques alambiquées qui poussent ses détracteurs à le présenter à coup de citations tronquées comme un disciple du maréchal Pétain, et à l’associer à l’extrême droite, ce qui est grotesque, mais la caricature s’est imprimée dans le débat public.

Faut-il le comparer à Donald Trump ? Plus ou moins. S’il polarise beaucoup, il est infiniment plus profond que l’ancien président américain.

Zemmour oblige ses adversaires à s’emparer de questions autrefois censurées.

Diabolisation

On peut être d’accord ou non avec lui, admirer son courage et se désoler de ses outrances. Mais on ne devrait pas se croire obligés de le maudire. Quand j’observe le traitement que lui réservent en ce moment certains de nos médias, où des commentateurs ne connaissant à peu près rien à la politique française le présentent comme un monstre, je suis atterré.

Ils ne parviennent pas à comprendre comment il peut recevoir l’appui d’environ 17 % des Français, en ce moment, ce qui lui permettrait de participer au deuxième tour de l’élection présidentielle.

Et ils ne comprendront pas s’il remporte la présidentielle dans six mois. 

Les Français et le débat  

Les Français débattent tout le temps. Pour le Québécois installé ici, c’en est même fascinant. On le voit avec la place des émissions de débat à la télévision. Il y en a des bonnes et des moins bonnes. Mais elles valorisent la diversité des points de vue sur tous les thèmes de société. Ces émissions permettent de mettre l’actualité en contexte, de l’inscrire dans une perspective plus large. À quand de semblables émissions chez nous ?

La COVID ? Vraiment ?  

Si je ne suivais pas l’actualité, je serais tenté de croire que la COVID est terminée. Au quotidien, la vie a repris ses droits, les restaurants sont bondés, les hommes et les femmes se font la bise ou se serrent la main, avant de s’entasser dans des événements dont nous avions perdu l’habitude depuis un an et demi. Dernière trace de la COVID : le masque, qu’on porte à moitié, et les antivax, marginaux, mais mobilisés.

Les Français aiment les journaux papier  

Partout, la presse papier est en crise. La France ne fait pas exception. Mais la presse papier conserve un prestige exceptionnel. Un article important ne peut se contenter d’être publié sur un site web. Il doit être dans le journal. À Paris, on trouve encore des kiosques, et dans les cafés, les clients lisent souvent leur journal à l’ancienne, à la manière d’un rituel qui ne doit pas tomber. Je m’y plie aussi avec plaisir !

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Bock-Côté en direct de paris - Le Journal de Montréal

Nous sommes heureux de publier tous les dimanches à compter d’aujourd’hui une chronique de Mathieu Bock-Côté, en direct de Paris. 

• À lire aussi: Le phénomène Zemmour

Véritable phénomène médiatique en France, où il a été recruté par la chaîne CNews plus tôt cette année, notre chroniqueur commentera chaque semaine l’actualité française de son œil d’analyste québécois. 

Actualité française 

Reconnu pour ses opinions tranchées, le sociologue et auteur qui a récemment fait paraître La révolution racialiste et autres virus idéologiques profitera de sa tribune dominicale pour attirer l’attention des lecteurs du Journal sur des sujets d’actualité français qui devraient les intéresser. 

À six mois de l’élection présidentielle française, Mathieu Bock-Côté se penche, cette semaine, sur le phénomène Éric Zemmour, cette personnalité hors norme qui est en train de bouleverser le paysage politique de l’Hexagone. 

Contenus variés 

Cette nouvelle chronique de Mathieu Bock-Côté qui collabore aussi avec le journal Le Figaro en plus de participer régulièrement à La Joute, sur les ondes de LCN, vient enrichir notre édition du dimanche. 

Il s’agit d’une initiative qui contribue aussi à bonifier nos contenus d’opinion, de loin les plus variés et les plus riches au Québec. 

Nous sommes convaincus que vous l’apprécierez. 

Bonne lecture ! 

Dany Doucet

Rédacteur en chef du Journal de Montréal

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La politique de l'indignation - Le Journal de Montréal

L’Halloween n’allait pas avoir lieu sans la controverse du moment. Cette fois-ci, ce fut la décision de certaines écoles d’interdire le costume de la série de Netflix Squid Game.

On ne refera pas le débat, mais ce qui marque les esprits c’est que le premier ministre du Québec s’en est mêlé.

« On est rendus dans une société où bientôt on n’aura pu le droit de faire quoi que ce soit » s’est-il indigné.

Vraiment ?

Une poignée d’écoles qui s’inquiètent de l’impact de cette série télé ultra-violente sur le climat dans la cour de récré pose une menace à l’ensemble de nos libertés ?

Bien sûr que non. Mais voilà, la nuance n’a plus sa place en politique.

Pour gagner, il faut polariser, créer l’illusion d’un monde en noir et blanc.

1-800-c’T’écœurant

Dans la seule journée de vendredi, François Legault s’est indigné pas moins de trois fois, sur trois enjeux différents.

Il a dénoncé les extrémistes sur les costumes de Squid Game, a pourfendu les « pleurnichards » d’environnementalistes, a dénoncé le « gouvernement centralisateur de Justin Trudeau » pour la mise en garde de Steven Guilbeault sur le 3e lien.

Objectivement, la liste de ses indignations est bien plus longue. Pensez aux médecins de famille « qui ne font pas un bon travail », les syndicats qui charrient, les woke et j’en passe.

Une majorité y voit un premier ministre du gros bon sens qui a le courage de mettre son pied à terre face aux corporatismes qui paralysent trop souvent le progrès au Québec. Un premier ministre surtout dans lequel cette majorité peut se reconnaître.

En effet, l’anti-élitisme de François Legault en réconforte plus d’un. 

Mais la stratégie n’est pas sans risques. On en a eu la preuve cette semaine.

L’affrontement ultime

On ne saurait sous-estimer l’immense malaise suscité par l’affrontement bien public et médiatisé entre la juge en chef de la Cour d’appel et le ministre de la Justice autour de l’éventuel Tribunal spécialisé pour les victimes d’agressions sexuelles et conjugales.

Que la juge Lucie Rondeau tienne à protéger l’indépendance judiciaire va de soi. Qu’elle ait abandonné son devoir de réserve et se soit lancée dans une cabale médiatique pour faire obstacle à un projet qui fait consensus au sein de tous les partis politiques au Québec est hautement critiquable.

Or, malgré ses efforts pour calmer le jeu, le ministre Simon Jolin-Barrette a trouvé peu d’alliés sur la place publique. 

Il récolte les fruits de la politique d’affrontement qu’il a trop longtemps menée depuis l’arrivée de la CAQ au pouvoir.

Heureusement pour les victimes, le fort appui dont bénéficie l’éventuel Tribunal spécialisé offre au ministre une voie de passage pour peaufiner son projet de loi et ainsi assurer son adoption unanime à l’Assemblée nationale.

Mais l’épisode devrait servir de leçon. 

À jouer trop souvent la carte de l’affrontement, un gouvernement se prive du bénéfice du doute au moment où il en a le plus besoin.

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[PHOTOS] Une marche pour rendre hommage à Romane Bonnier - Le Journal de Montréal

Plus d’une centaine de personnes se sont réunies samedi après-midi pour prendre part à une marche en hommage à Romane Bonnier, une jeune femme de 24 ans qui a été victime d’un meurtre dans les rues de Montréal, le 19 octobre dernier.

• À lire aussi: Grande envolée de ballons pour Romane

• À lire aussi: Meurtre sur Le Plateau-Mont-Royal: il a été échappé par le système

Les participants se sont donné rendez-vous, vers midi, dans la cour de l’école F.A.C.E. à Montréal, pour se déplacer vers le théâtre Rialto dans une marche pacifique et silencieuse.

Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

De nombreuses personnes affichaient du rose, la couleur préférée de Romane, en signe de soutien à la 16e victime de féminicide au Québec depuis le début de l’année.

Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

Des fleurs et des chandelles ont été déposées devant la salle de spectacles pour rendre hommage à la jeune artiste.

Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

Ce rassemblement avait aussi pour objectif de sensibiliser les gens à la violence faite aux femmes. «Il faut que ça arrête, les féminicides, il faut que ça arrête», a affirmé une femme présente à la marche, en entrevue à TVA Nouvelles.

Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

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Romane Bonnier a perdu la vie après avoir été poignardée en pleine rue par son ex-conjoint sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal.

Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

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Plusieurs personnes se sont réunies dans la cour de l’école F.A.C.E, à Montréal, pour prendre part à la marche en mémoire de Romane Bonnier et contre la violence faite aux femmes, le samedi 30 octobre 2021. THIERRY LAFORCE/AGENCE QMI

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[PHOTOS] Une marche pour rendre hommage à Romane Bonnier - Le Journal de Montréal
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Saturday, October 30, 2021

Des infirmières cherchent à contracter la COVID-19 pour ne pas se faire vacciner - Le Journal de Québec

Pour éviter la vaccination obligatoire, certaines infirmières cherchent à contracter le coronavirus. Selon le décret du 24 septembre dernier, lorsqu'une personne a contracté la COVID-19 dans les six derniers mois, elle est considérée comme immunisée pour une période de six mois.

• À lire aussi: Le Québec recense 591 nouveaux cas et 2 décès

Des messages à ce propos ont circulé sur une page Facebook pour les travailleurs de la santé qui sont contre la vaccination obligatoire. 

Des infirmières tentent de contourner la règle en contractant la COVID-19, au point où elles cherchent une personne atteinte de la maladie pour pouvoir la contracter. Cette stratégie sème l’indignation dans le milieu de la santé, particulièrement chez les infirmières. 

«C’est spécial! Qui veut contracter la COVID-19, c’est assez insensé», réagit une infirmière. 

«Moi, je suis vaccinée deux fois, et on a eu la COVID-19 pareil, mais c’est pour protéger les gens, parce qu’on veut se sortir de ça, on veut que ça se termine», rajoute une autre infirmière. 

Rappelons qu'à compter du 15 novembre prochain, le personnel de la santé devra obligatoirement être vacciné, sans quoi ces travailleurs risquent une suspension sans solde. 

Toutefois, la position de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) est toujours la même. 

«Nous recommandons la vaccination à l’ensemble de nos membres, en plus d’en faire la promotion auprès de la population et de participer à l’effort vaccinal», est-il écrit dans une déclaration. «Notre position s’appuie sur la science. Dans ce contexte, nous ne commenterons pas de cas particuliers, ni le caractère insouciant de certains propos tenus sur les réseaux sociaux. La COVID-19 est un virus dangereux, dont les risques pour la santé sont bien réels.»

Notre journaliste s'est entretenue avec l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), et ce qu’on dit, c’est qu’on n’est pas en mesure de confirmer qu'une enquête a été ouverte dans le dossier parce que c’est un processus indépendant. 

Toutefois, si le stratagème est vrai, ce serait une faute professionnelle d’essayer de contracter la maladie. 

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Chasseur de fantômes: «j'ai capté de bons phénomènes» - TVA Nouvelles

Un chasseur de fantômes québécois a pu capter, au fil de ses (presque) 22 ans d’expérience, plusieurs phénomènes paranormaux à l’aide de matériel spécialisé. 

• À lire aussi: «Résidences maudites» : des maisons aux sombres passés

Phénomènes de voix électroniques ou silhouettes, Frank Natarelli Jr, Fondateur de Hantise Québec, a été témoin de plusieurs manifestations lors de ses enquêtes. 

Celles-ci sont d’ailleurs menées rigoureusement. 

Frank Natarelli Jr commence par recueillir les témoignages de personnes qui ont été témoin de phénomènes, les analyse et, s’il le juge nécessaire, déploie son matériel pour enquêter. 

«On a des caméras thermiques, j’ai aussi de détecteurs de champs électromagnétiques, des ghost box, un Ovilus, pour faire des séances de phénomène de voix électronique. On peut contacter les entités à travers les bruits blancs de la radio et on peut capter des voix très, très claires», explique l’enquêteur paranormal en entrevue à LCN. 

M. Natarelli Jr a notamment participé à l’émission «Résidences maudites», à CASA, lors de laquelle il a mené une enquête dans une résidence de Sainte-Sophie, dans les Laurentides. 

«Malheureusement, je n’ai pas trop capté de manifestations lors du tournage parce qu’il y avait une grosse équipe de tournage sur place et l’endroit était très étroit. Par contre, j’ai capté de bons phénomènes de voix électronique», admet-il.

L’enquêteur reçoit le plus souvent des appels en raison de bruits entendus dans différents établissements. 

«Le plus souvent, c’est des bruits de pas inexpliqués, des voix, on entend souvent courir dans les escaliers. Ce sont des bruits inexplicables aussi, des objets qui se déplacent. Ça revient souvent comme ça dans les demandes d’enquêtes», dit-il.

Si Frank Natarelli Jr a choisi cette voie, c’est notamment pour aider les autres. 

«Moi, je recherche plutôt l’adrénaline et aider les gens qui sont victimes de phénomènes paranormaux parce que si je ne leur viens pas en aide, il n’y a pas beaucoup de gens qui vont leur venir en aide, ils n’ont pas beaucoup de ressources», confie-t-il. 

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Chasseur de fantômes: «j'ai capté de bons phénomènes» - TVA Nouvelles
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«Elle était mon amie»: Alec Baldwin revient pour la première fois sur son tir mortel devant les caméras - Le Journal de Montréal

L’acteur Alec Baldwin est revenu, pour la première fois devant des caméras, sur son tir qui a accidentellement tué la directrice de la photographie sur le plateau de tournage du film Rust, Halyna Hutchins.

• À lire aussi: Tir mortel de Baldwin: l'armurière ignorait la présence de «balles réelles» sur le plateau

• À lire aussi: Des poursuites contre Alec Baldwin ne sont «pas exclues»

• À lire aussi: Alec Baldwin s'entraînait à dégainer son arme lors du tir fatal sur un tournage

Intercepté par des paparazzis, l’acteur Alec Baldwin a rappelé qu’il n’avait pas le droit de commenter le dossier, mais a tout de même tenu à parler de la femme décédée. 

«C’était mon amie», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur le site TMZ, avant d’ajouter qu’il était allé souper avec elle et le réalisateur Joel Souza à son arrivée à Santa Fe, au Nouveau-Mexique.

«Je n’ai pas le droit de faire de commentaires puisqu’il y a une enquête en cours», a-t-il mentionné à de nombreuses reprises dans la vidéo captée à Manchester, au Vermont, où sa femme et lui se trouvent depuis l’accident fatal.

«Nous étions une équipe de tournage tissée très, très serrée, qui filmait ensemble et puis cet événement horrible est arrivé», s’est-il désolé.

Lorsqu’un paparazzi lui a demandé s’il comptait travailler de nouveau sur un plateau de tournage où se trouvaient des armes à feu, Alec Baldwin a affirmé qu’il «ne peut pas répondre».

«Je sais qu’il y a un effort pour limiter l’utilisation des armes à feu sur les plateaux de tournage et je suis extrêmement intéressé par ça», a-t-il avancé dans la vidéo de TMZ.

Il a cependant tenu à rappeler que de nombreux projectiles d’armes à feu sont régulièrement tirés au cinéma et à la télévision.

«Mais rappelez-vous quelque chose qui est important: combien de balles ont été tirées dans les films et les séries télé dans les dernières 75 années?», a-t-il demandé.

L’enquête entourant la mort d’Halyna Hutchins se poursuit.

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Mike Ward: le tribunal de la censure - Le Journal de Québec

Je n’oublierai jamais cette discussion que j’ai eue il y a quelques mois avec un humoriste, dans sa loge, après son spectacle.

Il était terrorisé par l’affaire Mike Ward. Il s’inquiétait des conséquences qu’une décision négative de la Cour suprême aurait pour la liberté d’expression.

Mais surtout, ce que j’ai senti, c’est que le mal était déjà fait. Ce que l’affaire Jérémy Gabriel a eu comme effet, c’est que les artistes s’autocensurent : ils ne veulent pas se retrouver eux aussi avec une poursuite... même s’ils sont très loin de faire des blagues aussi dérangeantes et extrêmes que celles de Mike Ward.

L’effet dissuasif

Oui, Mike Ward a gagné hier.

Mais on ne peut pas minimiser l’impact que le dossier Ward/Gabriel au eu sur le milieu culturel/médiatique pendant toutes les démarches devant les tribunaux.

Au cours des dix dernières années, combien d’auteurs, de scénaristes, de journalistes, d’humoristes se sont empêchés d’écrire un commentaire cinglant, de lâcher une blague méchante en se disant : « Je ne prendrai pas la chance de me faire poursuivre pour discrimination » ?

Combien de caricaturistes ont pris leur gomme à effacer pour adoucir leur trait de crayon pour « ne pas faire de peine » et « ne pas offenser » ?

Lors de ses représentations devant la Cour suprême, l’avocat de Mike Ward, Me Julius Grey, avait plaidé : « La notion même de spectacle d’humour va être remise en question. Qui va s’y risquer ? Quelqu’un va dire : “Vous avez ri de mes convictions politiques, alors ça m’a blessé” ». Me Grey s’inquiétait de l’instauration d’un « tribunal de la censure » si Mike Ward perdait sa cause.

Et si ce tribunal de la censure était déjà bien en place, une sorte de tribunal de l’intérieur ?

On a beaucoup parlé des avertissements avant des épisodes de La petite vie. Mais on devrait surtout s’inquiéter des épisodes de séries ou des textes de spectacles qui sont restés dans l’ordinateur des auteurs.

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Mike Ward réagit au verdict de la Cour suprême : « Je ne suis pas heureux d'avoir gagné, je suis soulagé » - Showbizz.net

Ce vendredi, nous apprenions que la Cour suprême avait penché en faveur de Mike Ward dans l'affaire qui l'opposait à Jérémy Gabriel. Plus de détails ici.

Quelques heures après l'annonce du verdict, il s'est adressé à ses abonnés sur Patreon.

« C'est un grand jour pour moi, c'est un grand jour pour l'humour. Je ne suis pas heureux d'avoir gagné, je suis soulagé. Il y a une différence. C'était tellement lourd. Je ne voulais pas être celui qui avait créé un précédent pour les autres humoristes. [...] Ça n'a aucun sens que la Commission des droits de la personne décide de ce qui est légal ou non d'un spectacle d'humour. Ce n'est pas leur place de juger ça. Je n'avais pas le choix de me battre. J'ai fait ce que n'importe quel humoriste aurait fait », indique-t-il.

Il a réexpliqué comment toute cette histoire avait débuté, mentionnant qu'il avait reçu d'abord une lettre de la Commission des droits de la personne qui lui demandait de payer 80 000 $ à Jérémy Gabriel et à sa famille. « Ce n'est pas vrai que la Commission des droits de la personne va rentrer dans les cabarets d'humour, dans les salles d'humour pour dicter ce qui est de bon ou de mauvais goût, parce que oui, mon humour est de mauvais goût. Ça, j'en suis conscient. Est-ce que mon humour est légal? Oui, c'est dans le but de faire rire, ce n'est pas de la diffamation, ce n'est pas des paroles haineuses, c'est de l'humour. »

Il indique : « La chose qui me rend heureux, c'est que je suis content de voir que les 10 dernières années de ma vie n'ont pas été gaspillées. Ce procès-là a scrappé ma santé mentale et ma santé physique. Quand j'ai fait ce gag-là, il y a huit ans, j'étais un jeune homme mince et semi-beau. Là, je suis un gros vieillard. »

Il a terminé son message en adressant des remerciements. « Je veux remercier tous les humoristes de la planète. Je veux vous remercier pour votre support. J'ai eu tellement d'amour de la communauté. [...] Merci à mes fans, merci de supporter l'humour noir. »

Mike Ward est actuellement en tournée pour son spectacle Noir. Consultez son calendrier ici.

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Des infirmières cherchent à contracter la COVID-19 pour ne pas se faire vacciner - Le Journal de Montréal

Pour éviter la vaccination obligatoire, certaines infirmières cherchent à contracter le coronavirus. Selon le décret du 24 septembre dernier, lorsqu'une personne a contracté la COVID-19 dans les six derniers mois, elle est considérée comme immunisée pour une période de six mois.

• À lire aussi: Le Québec recense 591 nouveaux cas et 2 décès

Des messages à ce propos ont circulé sur une page Facebook pour les travailleurs de la santé qui sont contre la vaccination obligatoire. 

Des infirmières tentent de contourner la règle en contractant la COVID-19, au point où elles cherchent une personne atteinte de la maladie pour pouvoir la contracter. Cette stratégie sème l’indignation dans le milieu de la santé, particulièrement chez les infirmières. 

«C’est spécial! Qui veut contracter la COVID-19, c’est assez insensé», réagit une infirmière. 

«Moi, je suis vaccinée deux fois, et on a eu la COVID-19 pareil, mais c’est pour protéger les gens, parce qu’on veut se sortir de ça, on veut que ça se termine», rajoute une autre infirmière. 

Rappelons qu'à compter du 15 novembre prochain, le personnel de la santé devra obligatoirement être vacciné, sans quoi ces travailleurs risquent une suspension sans solde. 

Toutefois, la position de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) est toujours la même. 

«Nous recommandons la vaccination à l’ensemble de nos membres, en plus d’en faire la promotion auprès de la population et de participer à l’effort vaccinal», est-il écrit dans une déclaration. «Notre position s’appuie sur la science. Dans ce contexte, nous ne commenterons pas de cas particuliers, ni le caractère insouciant de certains propos tenus sur les réseaux sociaux. La COVID-19 est un virus dangereux, dont les risques pour la santé sont bien réels.»

Notre journaliste s'est entretenue avec l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), et ce qu’on dit, c’est qu’on n’est pas en mesure de confirmer qu'une enquête a été ouverte dans le dossier parce que c’est un processus indépendant. 

Toutefois, si le stratagème est vrai, ce serait une faute professionnelle d’essayer de contracter la maladie. 

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«Elle était mon amie»: Alec Baldwin revient pour la première fois sur son tir mortel devant les caméras - TVA Nouvelles

L’acteur Alec Baldwin est revenu, pour la première fois devant des caméras, sur son tir qui a accidentellement tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage du film «Rust».

• À lire aussi: Tir mortel de Baldwin: l'armurière ignorait la présence de «balles réelles» sur le plateau

• À lire aussi: Des poursuites contre Alec Baldwin ne sont «pas exclues»

• À lire aussi: Alec Baldwin s'entraînait à dégainer son arme lors du tir fatal sur un tournage

Intercepté par des paparazzis, l’acteur Alec Baldwin a rappelé qu’il n’avait pas le droit de commenter le dossier, mais a tout de même tenu à parler de la femme décédée. 

«C’était mon amie», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur le site TMZ, avant d’ajouter qu’il était allé souper avec elle et le réalisateur Joel Souza à son arrivée à Santa Fe. 

«Je n’ai pas le droit de faire de commentaires puisqu’il y a une enquête en cours», a-t-il rappelé à de nombreuses reprises dans la vidéo captée à Manchester, au Vermont, où sa femme et lui se terrent depuis l’accident fatal. 

«Nous étions une équipe de tournage tissée très, très serrée, qui filmait ensemble et puis cet événement horrible est arrivé», s’est-il désolé. 

Lorsqu’un paparazzi lui a demandé s’il comptait travailler de nouveau sur un plateau de tournage où se trouvaient des armes à feu, Alec Baldwin a affirmé qu’il «ne peut pas répondre». 

«Je sais qu’il y a un effort pour limiter l’utilisation des armes à feu sur les plateaux de tournage et je suis extrêmement intéressé par ça», a-t-il affirmé dans la vidéo de TMZ. 

Il a cependant tenu à rappeler que de nombreux projectiles d’armes à feu sont régulièrement tirés au cinéma et à la télévision. 

«Mais rappelez-vous quelque chose qui est important: combien de balles ont été tirées dans les films et les séries télé dans les dernières 75 années?», a-t-il demandé. 

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Quand Safia Nolin se fâche - Le Devoir

Safia Nolin a connu, on le devine, une dernière année mouvementée débouchant aujourd’hui sur la parution d’un minialbum intitulé SEUM. Le mot, d’origine arabe, signifie littéralement « venin » et exprime une colère qui n’est jamais si apparente dans les superbes nouvelles chansons de l’interprète à la voix plaintive et douce. Offertes en version électrique et acoustique, ces chansons sont également le fruit d’une longue réflexion sur le métier qu’elle exerce depuis la sortie de son premier album Limoilou en 2015.

« Tu ne seras tellement pas d’accord avec moi, mais à mes yeux, le roi du grunge, c’était Elliott Smith », le regretté auteur-compositeur-interprète indie folk et rock américain dont l’œuvre, aujourd’hui culte, était imbibée d’alcool et plombée par sa dépression. « Lui, il était détruit. J’écoute certaines de ses chansons et j’entends qu’il exprime sa colère en tristesse », explique Safia pour illustrer comment sa propre colère traverse ses nouvelles chansons.

En amont de la sortie de SEUM, on a évoqué le fait qu’il s’agissait du projet grunge de Safia Nolin, et ce n’est pas faux. Elle nous a habitués aux guitares acoustiques, la voilà entourée d’un band, guitares branchées dans des pédales d’effets, des sonorités qui lui vont à merveille. Le EP est divisé en deux parties, Sunset (électrique, enregistrée en studio) et Sunrise (acoustique, enregistrée dans des parcs, dans une ruelle), mais ces versions rock ne sont pas choquantes : la personnalité taciturne et à fleur de peau de la musicienne résonne plus fort que les accords de guitares. À tout le moins, celles-ci rehaussent l’amertume qui se dégage des nouvelles chansons, comme le sel dans la plaie.

« La colère m’a habitée beaucoup ces dernières années. La frustration, le sentiment d’injustice — pas tant par rapport à moi personnellement que par rapport à plein de choses. J’en ai ressenti, de la colère. SEUM, c’est une façon de dire que j’étais fâchée. »

On le serait pour moins. La quantité de messages haineux qu’elle reçoit par le truchement des réseaux sociaux a été décuplée après qu’elle a dénoncé son agresseuse à l’été 2020. La musicienne persiste et signe sur Instagram, et tant pis pour les haters : « Les réseaux sociaux sont pour moi la source de tellement de bonnes choses, mais c’est comme si la source me donnait des décharges électriques parfois, quand ils deviennent le canal par lequel les gens m’envoient de la marde. C’est pour ça que je m’en éloigne à l’occasion. Or, il y a deux raisons pour lesquelles je ne ferme pas mes réseaux sociaux : de un, je ne veux pas que les gens-là gagnent. C’est ma plateforme, après tout. Et la triste réalité, c’est que c’est aujourd’hui pas mal ma seule plateforme. »

Et ça, aussi, l’a mise en colère. La sortie de Dans le noir en 2018 a été vécue comme un échec, aussi bon fut ce second disque « Ça a été tough, témoigne Safia. Je n’avais jamais rien fait d’aussi personnel de ma vie, j’avais plein d’attentes, ce qui me semble normal après toute l’exposition que j’avais reçue sur le premier album, mais ça ne s’est pas passé. Ça a été difficile pour moi — c’était un problème tellement niaiseux par rapport à tout ce qui se passe dans le monde, mais à ce moment-là, ça m’avait démolie. Je ne suis pas la seule à avoir été éreintée par le deuxième album, mais pour moi, ça a été particulier, parce que j’ai été projetée au-devant de la scène super vite. »

J’essaie de me retrouver dans ce système dans lequel je suis arrivée jeune, verte,
sans expérience. J’ai évolué depuis et j’ai maintenant l’impression que ce système ne fonctionne pas avec moi.


« À partir de ce moment-là, j’ai fait beaucoup d’introspection, j’ai réfléchi à la notion de succès. Pourquoi ça m’affecte autant ? Pourquoi je me compare toujours aux autres, pourquoi j’ai moins de succès que les autres ? » Remise en question du métier, de ses aspirations, de la manière dont elle voulait garder contact avec les fans. La sortie en 2019 de la chanson Claire, qui n’avait pas été retenue pour Dans le noir, a servi de déclic.

« J’en ai fait un clip qui a récolté plus de 100 000 visionnements sur YouTube. Si je ne l’avais pas sortie, elle serait morte, disparue. » La chanson peut vivre hors du carcan de l’album, un format que Safia juge aujourd’hui « désuet » : depuis son deuxième album, la musicienne a lancé un EP de reprises (Reprises Vol. 2), un mini-album en anglais (xX3m0 $0ng$ 2 $​!​nG @L0nG 2Xx), et aujourd’hui les chansons, versions acoustiques et électriques, de SEUM. « J’aimerais sortir mes chansons quand ça me tente, à ma manière. Mais c’est dur, parce que le système ne fonctionne pas comme ça. C’est difficile de booker une tournée si t’as pas d’album, alors j’ai choisi de faire une tournée des bars spectacles. »

« J’essaie de me retrouver dans ce système dans lequel je suis arrivée jeune, verte, sans expérience, abonde Safia. J’ai évolué depuis et j’ai maintenant l’impression que ce système ne fonctionne pas avec moi. Le remettre en question, c’est un challenge, même si c’est risqué, plus que de retomber dans le cycle de planifier un album, demander des subventions, organiser la tournée. Je ne veux plus ça, je veux juste être accessible. Les billets pour mes concerts sont à 27 $, mais à l’avenir, j’aimerais qu’ils soient encore moins chers. Je veux juste que ce soit vrai et authentique, même si je ne fais pas la piasse avec ça. Je veux gagner ma vie, simplement, et vivre des émotions vraies. »

N’attendez pas de voir quel t-shirt elle portera au prochain gala de l’ADISQ, elle n’y sera pas. « J’ai demandé à ma maison de disque d’arrêter de m’inscrire au gala. Je n’ai rien contre, quand mes amis gagnent un trophée, je suis heureuse pour eux, vraiment. Mais moi, je ne fitte pas là-dedans. Ça ne me fait pas de bien. Au bout du compte, ce qui m’intéresse le plus, c’est de me sentir près de ceux qui écoutent et apprécient ma musique plutôt que de recevoir un autre trophée. J’ai l’air vraiment cynique, mais je ne suis pas amère par rapport à tout ça. »

SEUM

Safia Nolin, Bonsound. Elle donnera un concert acoustique à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, le 16 décembre, et le lendemain, en formule électrique, aux Foufounes Électriques.

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Mike Ward: le tribunal de la censure - Le Journal de Montréal

Je n’oublierai jamais cette discussion que j’ai eue il y a quelques mois avec un humoriste, dans sa loge, après son spectacle.

Il était terrorisé par l’affaire Mike Ward. Il s’inquiétait des conséquences qu’une décision négative de la Cour suprême aurait pour la liberté d’expression.

Mais surtout, ce que j’ai senti, c’est que le mal était déjà fait. Ce que l’affaire Jérémy Gabriel a eu comme effet, c’est que les artistes s’autocensurent : ils ne veulent pas se retrouver eux aussi avec une poursuite... même s’ils sont très loin de faire des blagues aussi dérangeantes et extrêmes que celles de Mike Ward.

L’effet dissuasif

Oui, Mike Ward a gagné hier.

Mais on ne peut pas minimiser l’impact que le dossier Ward/Gabriel au eu sur le milieu culturel/médiatique pendant toutes les démarches devant les tribunaux.

Au cours des dix dernières années, combien d’auteurs, de scénaristes, de journalistes, d’humoristes se sont empêchés d’écrire un commentaire cinglant, de lâcher une blague méchante en se disant : « Je ne prendrai pas la chance de me faire poursuivre pour discrimination » ?

Combien de caricaturistes ont pris leur gomme à effacer pour adoucir leur trait de crayon pour « ne pas faire de peine » et « ne pas offenser » ?

Lors de ses représentations devant la Cour suprême, l’avocat de Mike Ward, Me Julius Grey, avait plaidé : « La notion même de spectacle d’humour va être remise en question. Qui va s’y risquer ? Quelqu’un va dire : “Vous avez ri de mes convictions politiques, alors ça m’a blessé” ». Me Grey s’inquiétait de l’instauration d’un « tribunal de la censure » si Mike Ward perdait sa cause.

Et si ce tribunal de la censure était déjà bien en place, une sorte de tribunal de l’intérieur ?

On a beaucoup parlé des avertissements avant des épisodes de La petite vie. Mais on devrait surtout s’inquiéter des épisodes de séries ou des textes de spectacles qui sont restés dans l’ordinateur des auteurs.

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Québec changera ses lois pour rehausser le contenu québécois sur les plateformes en ligne - Le Devoir

Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, veut voir et entendre davantage de contenu d’ici sur les plateformes en ligne à la Netflix et ...