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Friday, September 30, 2022

Voici les premières pièces de monnaie avec le portrait du roi Charles III - Le Journal de Montréal

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Le metteur en scène du Cirque du Soleil Franco Dragone est décédé - TVA Nouvelles

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Chanson aux paroles sexistes sur TikTok: «On n'a pas choisi cette musique-là», explique Gabriel Nadeau-Dubois - Le Journal de Québec

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Chanson aux paroles sexistes sur TikTok: «On n'a pas choisi cette musique-là», explique Gabriel Nadeau-Dubois  Le Journal de QuébecAfficher la couverture complète sur Google Actualités
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Le metteur en scène du Cirque du Soleil Franco Dragone est décédé - TVA Nouvelles

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  1. Le metteur en scène du Cirque du Soleil Franco Dragone est décédé  TVA Nouvelles
  2. Le metteur en scène Franco Dragone s'est éteint  La Presse
  3. Collaborateur du Cirque du Soleil et de Céline Dion: décès du metteur en scène Franco Dragone  Le Journal de Montréal
  4. Rudi Walaa rencontré Franco Dragone: «il a pris deux Kriek dans mon café»  Sudinfo
  5. Le metteur en scène Franco Dragone n'est plus  Le Journal de Québec
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Le metteur en scène du Cirque du Soleil Franco Dragone est décédé - TVA Nouvelles
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Wednesday, September 28, 2022

Le prince George avertit ses camarades: «faites attention mon père est le futur roi» - TVA Nouvelles

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  1. Le prince George avertit ses camarades: «faites attention mon père est le futur roi»  TVA Nouvelles
  2. Prince George: la phrase prétentieuse qu'il lance à l'école quand il se fait provoquer  DH Les Sports +
  3. La punchline un brin prétentieuse du prince George quand il se dispute avec ses camarades de classe  Paris Match Belgique
  4. Prince George : cette phrase étonnante qu’il a dit à ses camarades de classe  ELLE France
  5. Prince George, 9 ans et déjà du caractère : un gros avertissement donné à ses camarades de classe  Pure People
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Le prince George avertit ses camarades: «faites attention mon père est le futur roi» - TVA Nouvelles
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Une action collective autorisée contre Croisières AML - Le Journal de Québec

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Une action collective autorisée contre Croisières AML  Le Journal de QuébecAfficher la couverture complète sur Google Actualités
Une action collective autorisée contre Croisières AML - Le Journal de Québec
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Ses petits-enfants dépouillés de leurs titres princiers - TVA Nouvelles

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  1. Ses petits-enfants dépouillés de leurs titres princiers  TVA Nouvelles
  2. Nikolai, Felix, Henrik et Athena de Danemark ne seront bientôt plus princes et princesse  Paris Match
  3. Au Danemark, la reine Margrethe retire le titre princier à 4 de ses petits-enfants  Le Figaro
  4. Margrethe II de Danemark : son annonce fracassante concernant ses petits-enfants  Gala
  5. La reine Margrethe II retire les titres de princes à quatre de ses petits-enfants  Histoires Royales
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Ses petits-enfants dépouillés de leurs titres princiers - TVA Nouvelles
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La passion selon Diane Juster | La Presse - La Presse

Si vous avez regardé samedi dernier l’émission d’En direct de l’univers consacrée à Dominique Michel, vous faites probablement partie des dizaines de milliers de téléspectateurs qui ont été mis K.-O. par Diane Juster, grâce à sa renversante interprétation de Ce matin, l’une plus grandes chansons de brisure amoureuse qui soit.

Publié à 6h00

Je me doutais bien que cette émission serait forte en émotions. Mais j’avoue que celle-là, je ne l’ai pas vue venir. La voix, le piano, l’intensité… tout était impeccable. Quarante-huit ans après sa création, cette chanson demeurée puissante est entrée dans les maisons du Québec en mouillant de nombreuses paires d’yeux et en déclenchant un torrent de larmes sur les joues de notre Dodo nationale.

France Beaudoin m’a confié que lors des répétitions tenues en après-midi, l’équipe a senti que ce moment, précédé par celui de Ginette Reno qui a interprété Je ne suis qu’une chanson, autre monument ciselé par Diane Juster, ne passerait pas inaperçu. Ce fut le cas.

Je me suis entretenu avec Diane Juster mardi alors qu’elle se préparait à présider la remise de prix du 17Gala de la Fondation de la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec (SPACQ). Je lui ai demandé si des moments comme celui-ci lui donnaient le goût de remonter sur scène.

« Honnêtement, non, m’a-t-elle dit avec une étonnante franchise. Ça m’a fait extrêmement plaisir, car ça faisait 20 ans que je n’avais pas reçu l’émotion des autres. C’est beau de voir à quel point les Québécois sont émotifs, ils sont capables de s’attendrir ou même de pleurer. »

Ce moment m’a fait du bien. Je peux maintenant attendre 20 ans avant que ça ne se reproduise.

Diane Juster

Il ne faut pas compter sur Diane Juster pour nourrir les regrets et la nostalgie. « Au fond, je ne suis pas une fille de public. J’aime l’intimité, je n’aime pas les caméras. Je l’ai fait quand j’étais une jeune chanteuse, car j’avais besoin de partager mes chansons. J’écrivais ma vie. Mais le jour où j’ai rencontré des auteurs, ça m'a retirée de l’écriture et de la lumière. J’aime les spectateurs un par un, mais en groupe, je ne suis pas confortable avec ça. À cela, tu peux ajouter un peu de paresse, je le reconnais. »

C’est par d’autres moyens que Diane Juster a laissé s’exprimer la grande passionnée qu’elle est, particulièrement avec les nombreux combats qu’elle mène depuis une quarantaine d’années pour défendre les droits des créateurs de chansons et de musique. Avec Luc Plamondon, Lise Aubut, Stéphane Venne, François Cousineau et d’autres, elle est montée au front au début des années 1980. C’est ce qui a donné lieu à la SPACQ.

L’éveil de l’auteure-compositrice est connu de plusieurs, mais il vaut la peine d’être rappelé : cela a eu lieu le jour où elle a réalisé que la chanson Je ne suis qu’une chanson, qui figure sur un disque vendu à 400 000 exemplaires, lui rapportait 2 cents par unité. « Ça m’a révoltée. Je ne suis pas une fille d’argent, mais je savais ce que voulait dire 2 cents. »

La chanteuse passionnée est alors devenue une combattante passionnée. « Je suis très fière de ce que nous avons accompli. Ce fut un mouvement très important pour notre chanson. On a fait changer des lois, on a amélioré le sort des créateurs. »

Il y a quelques années, Diane Juster s’est retirée du conseil d’administration de la SPACQ, laissant ainsi la place à une « équipe de jeunes », mais elle continue de poser un regard intéressé sur les luttes qui sont à mener alors que l’ère du numérique frappe de plein fouet l’industrie québécoise de la musique. « Je suis devenue une sorte de sage », dit-elle en riant.

Après des décennies de combat, Diane Juster refuse de baisser les bras.

Il faut que les gouvernements s’adaptent si on veut faire bouger les GAFAM [Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft]. Je sens que nous sommes en train d’avoir une ouverture de leur part. J’ai bon espoir que les choses vont bientôt bouger.

Diane Juster

Celle qui a connu des débuts fulgurants au début des années 1970 veut conscientiser les jeunes créateurs de la génération « autotoutte » aux dangers qui les guettent à l’aube d’une carrière. « Le droit d’auteur est partagé par plusieurs parties. Il y a l’auteur, le compositeur, l’interprète, l’éditeur et le producteur. Ce dernier en prend beaucoup », dit celle qui ne peut jouir totalement des droits de ses chansons.

Les droits d’édition de la chanson Ce matin, que plusieurs ont découverte samedi soir dernier, appartiennent à une éditrice dont l’inertie empêche l’œuvre de connaître de nouveaux souffles. « Je voudrais récupérer ces droits, mais elle refuse de me les donner, déplore Diane Juster. Quand on fait des chansons, il faut s’assurer de maintenir ses droits. »

Depuis plusieurs années, l’artiste consacre beaucoup d’énergie à la Fondation SPACQ, dont le mandat est de souligner le talent et d’honorer la mémoire des créateurs dans divers domaines. « Une reconnaissance, ça fait toujours du bien. Et un chèque aussi, grâce à nos généreux commanditaires. » Précisons que des bourses de 10 000 $ accompagnent ces prix.

En ces temps où les droits d’auteurs se font rares, cela se prend bien !

Gala de la Fondation SPACQ

  • Le prix Diane Juster (Implication sociale) a été remis à Judi Richards, qui était accompagnée d’Yvon Deschamps.

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Le prix Diane Juster (Implication sociale) a été remis à Judi Richards, qui était accompagnée d’Yvon Deschamps.

  • Dramatik – accompagné de Sarahmée – a remporté le prix Karim-Ouellet (Artiste ouvert sur le monde).

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Dramatik – accompagné de Sarahmée – a remporté le prix Karim-Ouellet (Artiste ouvert sur le monde).

  • Le prix François Cousineau (Musique de chanson) a été offert à France D’Amour

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Le prix François Cousineau (Musique de chanson) a été offert à France D’Amour

  • Isabelle Boulay a reçu le Prix Lucille-Dumont (Interprète féminine)

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Isabelle Boulay a reçu le Prix Lucille-Dumont (Interprète féminine)

  • Robert Charlebois a remis le prix portant son nom à Hubert Lenoir

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Robert Charlebois a remis le prix portant son nom à Hubert Lenoir

  • Diane Juster et Judi Richards

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Diane Juster et Judi Richards

  • Klô Pelgag a reçu le prix Luc Plamondon (Parolière)

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Klô Pelgag a reçu le prix Luc Plamondon (Parolière)

  • Clémence DesRochers a offert le prix qui porte son nom à Émile Bilodeau

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    Clémence DesRochers a offert le prix qui porte son nom à Émile Bilodeau

  • La remise du prix Édith Butler (Francophonie canadienne) a été l’occasion pour l’Acadienne de rencontrer Martha Wainwright

    PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

    La remise du prix Édith Butler (Francophonie canadienne) a été l’occasion pour l’Acadienne de rencontrer Martha Wainwright

Les prix de la Fondation SPACQ sont remis depuis 2006. Dix-huit prix ont été remis mardi soir au Cinéma Impérial en présence d’une foule d’invités.

  • Prix Stéphane-Venne (Écrire pour l’autre) Offert par la SOCAN
    Amélie Larocque
  • Prix Eddy-Marnay (Effervescence) Offert par les Productions Feeling
    King Melrose
  • Prix Robert-Charlebois (Rayonnement international) Offert par Power Corporation Hubert Lenoir
  • Prix Luc-Plamondon (Parolière) Offert par ICI MUSIQUE
    Klô Pelgag
  • Prix Clémence-DesRochers (Excellence de l’imaginaire) Offert par Cinémaginaire
    Émile Bilodeau
  • Prix Gilles-Vigneault (Carrière en marche) Offert par la Banque Nationale
    Dominique Fils-Aimée
  • Prix François-Cousineau (Musique de chanson) Offert par Cogeco
    France D’Amour
  • Prix André-Dédé-Fortin (Jeunes carrières) Offert par Stringray
    Ariane Roy
  • Prix Sylvain-Lelièvre (Ensemble d’une carrière) Offert par FIERA Capital
    Alexandre Belliard
  • Prix Édith-Butler (Francophonie canadienne) Offert par Groupe Financier Peak
    Martha Wainwright
  • Prix André-Gagnon (Musique instrumentale) Offert par Québecor
    René Lussier
  • Prix Diane-Juster (Implication sociale) Offert par Sirius XM
    Judi Richards
  • Prix Lucille-Dumont (Interprète féminine) Offert par Industrielle Alliance
    Isabelle Boulay
  • Prix Michel-Louvain (Interprète masculin) Offert par Québecor
    Mario Pelchat
  • Prix Karim-Ouellet (Artiste ouvert sur le monde) Offert par la Fondation SPACQ
    Dramatik
  • Prix Beau-Dommage (Complicité créative) Offert par RNC Média
    Les Salebarbes
  • Prix Paul-Daraîche (Couleur country) Offert par Arsenal Média
    Danny Boudreau
  • Prix Richard-Grégoire (Musique sur image) Offert par Hydro-Québec
    Julien Bilodeau

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La passion selon Diane Juster | La Presse - La Presse
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Tuesday, September 27, 2022

Après Anglade, les porte-paroles de QS critiqués pour une vidéo Tiktok - TVA Nouvelles

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Après Anglade, les porte-paroles de QS critiqués pour une vidéo Tiktok  TVA Nouvelles
Après Anglade, les porte-paroles de QS critiqués pour une vidéo Tiktok - TVA Nouvelles
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Un candidat conservateur pourchasserait des jeunes au volant - Le Journal de Montréal

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Un candidat conservateur pourchasserait des jeunes au volant  Le Journal de Montréal
Un candidat conservateur pourchasserait des jeunes au volant - Le Journal de Montréal
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La coroner en chef ordonne une enquête publique sur la mort d'Amélie Champagne - TVA Nouvelles

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La coroner en chef ordonne une enquête publique sur la mort d'Amélie Champagne  TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités
La coroner en chef ordonne une enquête publique sur la mort d'Amélie Champagne - TVA Nouvelles
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Shakira sera jugée en Espagne pour fraude fiscale - TVA Nouvelles

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Shakira sera jugée en Espagne pour fraude fiscale  TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités
Shakira sera jugée en Espagne pour fraude fiscale - TVA Nouvelles
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Une fontaine de jouvence nommée Ringo - Radio-Canada.ca

Ringo Starr chante sur scène.

Ringo Starr en concert à la Place Bell.

Photo : evenko / @TimSnowPhoto

On a beaucoup parlé de la tournée 60e anniversaire des Rolling Stones cet été. À juste titre, d’ailleurs. Mais Ringo, lui? Il ne faudrait pas l’oublier, quand même...

Mine de rien, le retour de Ringo Starr à la Place Bell, lundi soir, coïncidait avec le 60e anniversaire de sa première séance d’enregistrement avec les Beatles, en septembre 1962, un mois après que John Lennon lui a fait une offre formelle de se joindre à ce qui allait devenir le Fab Four. Et tout le monde sait que Ringo s’était joint aux Beatles pour une poignée de prestations à Hambourg avant son arrivée officielle au sein du groupe de Liverpool.

Mais si on parle de l’ensemble de la carrière, Richard Starkey compte cinq autres années au compteur, de 1957 à 1962, avec des groupes de jeunesse nommés Eddie Miles Band, Al Caldwell’s Texans et Rory Storm and the Hurricanes. Bref, 65 années de carrière pour notre Ringo favori.

Soixante-cinq ans? Non. Impossible. Pas quand on voit Ringo arriver sur scène en courant d’un pas vif et leste pendant que ses All-Starr jouent Matchbox, de Carl Perkins, à fond la caisse, que le batteur interprétait du temps de la Beatlemania.

Téléporté du passé

Avec sa taille mince, sa barbe et ses longs cheveux – teints, bien sûr –, le Britannique nous a donné l’impression d’être téléporté de l’année 1971, quand il a écrit, composé et enregistré avec George Harrison la splendide It Don’t Come Easy, qui a suivi Matchbox.

Après une reprise du temps des Beatles et un titre de sa discographie personnelle, Starr a sorti un sacré lapin de son chapeau, soit la seule composition Lennon-McCartney-Starr des Beatles. Ça m’a donné l’idée de demander à mes amis d’inverser les crédits, genre, Starr-Lennon-McCartney. Ils m’ont dit : … off!

N’empêche, l’interprétation de la rarissime What Goes On valait probablement à elle seule le prix du billet. Formidable entrée en matière.

Ringo Starr chante sur scène. Il est accompagné d'un guitariste et d'un saxophoniste.

Ringo Starr était notamment accompagné de Steve Lukather et de Warren Ham.

Photo : evenko / @TimSnowPhoto

À ce stade, on avait déjà compris que ce concert allait surpasser celui de 2015 au Théâtre St-Denis, où Ringo avait commencé la prestation derrière sa batterie. Hier, il a eu la bonne idée d’amorcer le concert à l’avant de la scène, uniquement au chant, cédant le travail aux peaux à l’ultracompétent Gregg Bissonnette. C’est ce qu’il fallait. La foule était immédiatement dans le coup. Et, à regarder le visage de Ringo, on comprenait que c’était ce qu’il voulait aussi.

Pour l’occasion, le batteur revenait avec une énième version de ses All-Starr depuis 1989, ce concept à géométrie variable où Ringo s’entoure d’amis musiciens qui, souvent, ont eu du succès individuellement ou au sein d’un groupe aujourd’hui disparu. Pour cette mouture, nous avions Bissonnette, Colin Hay (Men at Work), Steve Lukather (Toto) et Warren Ham (saxophone) que nous avions vu il y a sept ans, puis Edgar Winter (Edgar Winter Group) et Hamish Stuart (Average White Band) qui ont repris du service après des années de pause.

Le plaisir partagé

Ringo est heureux quand les spectateurs sont heureux, mais encore plus quand ses amis le sont. Et comme la plupart d’entre eux ont été dans leur jeunesse de meilleurs chanteurs que lui, cela permet des harmonies pas piquées des vers durant Rosanna (Toto), cette dernière ayant droit à une finale ponctuée de solos de saxophone (Ham), de claviers (Winter) et de guitare (Lukather).

Si vous m’aviez dit que j’allais entendre un jour sur scène Pick Up the Pieces, de Average White Band, qui a été un ver d’oreille en 1974, je ne l’aurais pas cru. Si vous avez plus de 45 ans, vous connaissez cette pièce instrumentale qui dégouline de funk. Si, si. Je vous jure. Googlez pour l’entendre… Hamish Stuart a mené le navire à bon port pendant que Ringo et Bissonnette soutenaient la rythmique avec énergie, au point de s’offrir un court solo synchronisé.

Si le plaisir est partagé entre les membres qui s’introduisent les uns après les autres, ils alternent aussi les blocs musicaux : un trio ou un duo de chansons de Ringo, un bloc pour les copains, et ainsi de suite.

Le deuxième segment de Starr était du tonnerre. Boys, succès des Shirelles, repris par les Beatles sur leur premier long-jeu (pressage britannique) a presque explosé avec autant d’exubérance qu’en 1963 avec les potes de Ringo qui hurlaient les Bap-chou-wap, bap-bap-chou-wap! d’usage, pendant que le batteur frappait ses tambours avec ses mains bien basses. Frappe nette et franche.

Retour à l’avant-scène pour I’m The Greatest. Si elle avait été interprétée dans le temps par son auteur (John Lennon), ça aurait pu sembler prétentieux, même si ce n'était pas loin de la vérité. Mais chantée par Ringo, c’est du pur plaisir au premier degré. Et du plaisir, les spectateurs en ont eu en faisant une vague de mains – fort à propos – durant Yellow Submarine.

Céder la place

À son âge, Ringo se permet la même manœuvre que Mick Jagger, quand ce dernier quitte la scène pour un duo de chansons interprétées par Keith Richards. Il est comme ça, l’éternel jeune homme de Liverpool. Il n’hésite pas à céder le plancher à ses amis, même si, parfois, il se fait en partie voler le spectacle, comme ça avait été le cas en 2001 au Centre Molson lorsque Roger Hodgson (Supertramp) et Greg Lake (Emerson Lake & Palmer) l’avaient battu, rayon décibels d’applaudissements.

Starr a donc permis à ses potes de s’éclater avec Cut the Cake (Average White Band) et Frankenstein. C’est là qu'Edgar Winter, instrumentiste extraordinaire, s’est déchaîné. Grand et solide comme un chêne, le sosie d’Armand Vaillancourt possède à 75 ans l’énergie et le grain de folie du Québécois. Dix minutes torrides au possible.

Ringo, toujours dans une forme impensable, revient ensuite à sa thématique maritime. Après le sous-marin jaune, c’est Octopus’s Garden, une des plus belles chansons des Beatles, toutes périodes confondues, nappée d’une mélodie imparable. Il reprend ensuite sa place derrière sa batterie durant Back Off Boogaloo, dont l’impact est aussi efficace que les paroles sont minimalistes.

Ringo Starr salue la foule.

Ringo sautillait comme s’il avait 22 ans pendant With A Little Help From My Friends.

Photo : evenko / @TimSnowPhoto

Est-ce qu’il y a des jeunes femmes dans la salle? Je vous dédie I Wanna Be Your Man… ainsi qu’à toutes les autres. Voix impeccable, tempo à peine plus lent que la version d’antan des Beatles, c’est probablement la meilleure version jamais entendue en concert et ça mettait la table pour une interprétation fiévreuse et dynamique de Johnny B. Goode, menée tambour battant par Winter.

Comme ce fut le cas en 2015, les succès de Men At Work et de Toto ont fait mouche, quoique Colin Hay a perdu un peu de timbre et de puissance vocale, soit un peu plus que Steve Lukather, mais ils ont été admirablement soutenus par le saxophoniste et percussionniste Warren Ham. Cela dit, Who Can It Be Now et, surtout, Hold the Line, ont frappé fort.

Le Ringo emblématique

Ringo a pu compléter la soirée avec l’un de ses succès les plus emblématiques, Photograph, au moment où les spectateurs au parterre sont venus se masser au pied de la scène. La toujours bienfaisante Act Naturally a suivi.

La prochaine, si vous ne la connaissez pas, c’est que vous n’êtes pas à la bonne place et que vous attendez Led Zeppelin.

De l’humour british jusqu’au bout, une version impeccable de With A Little Help From My Friends durant laquelle Ringo sautillait comme s’il avait encore 22 ans et, Starr étant l’apôtre de la paix et de l’amour qu’il est, une finale avec Give Peace a Chance, de son pote John.

Avant le concert, je me disais que, logiquement, il s’agissait du dernier tour de piste de Ringo. En sortant de la Place Bell, je n’en étais plus sûr du tout. Une chose est certaine, à 82 ans, je veux être en forme comme lui.

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Les premiers billets à l'effigie de Charles III en circulation mi-2024 - Le Journal de Montréal

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Les premiers billets à l'effigie de Charles III en circulation mi-2024  Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google Actualités
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Monday, September 26, 2022

Anouk Meunier partage de rares photos avec son fils Arnaud - Vedette Québec

Anouk Meunier et son chum Daniel Melançon ont fait une sortie en famille le week-end dernier.

En compagnie de leur fils Arnaud, ils sont allés au Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides.

Anouk, Daniel et Arnaud ont croqué dans leur première pomme d’automne puisqu’ils sont allés au verger.

Voici ce qu’Anouk Meunier a écrit dans sa publication :

« Quel bonheur de retourner au @domainelafrance ! Un endroit magnifique et une journée réussie pour mon petit mangeur de pommes préféré! 😊🍎 »

Celle que l’on peut voir dans l’émission Chanteurs masqués, animée par Guillaume Lemay-Thivierge à TVA, semble vraiment heureuse de sa cueillette de pommes!

Elle a notamment partagé des photos de sa sortie familiale sur les réseaux sociaux et on craque littéralement en les regardant.

Voici les clichés publiés par Anouk :

1Anouk Meunier avec son fils aux pommes

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Véro qui ? | La Presse - La Presse

Ce ne sont pas n’importe quels cégépiens. Pour la plupart, ils souhaitent travailler dans le milieu de la télé. Lorsque Caroline Savard, prof à l’École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière, leur a présenté en classe une émission animée par Véronique Cloutier… personne dans son groupe ne savait de qui il s’agissait.

Publié le 24 septembre

« Ils n’avaient aucune idée c’est qui, me dit l’enseignante. Pourtant, son visage est placardé partout ! Je comprends qu’ils ne regardent pas ses émissions, mais qu’ils ne sachent pas qui c’est, c’est autre chose. »

Ce n’est sans doute pas dramatique que des jeunes de 17, 18 ou 19 ans, qui étudient en télé, ne connaissent pas Véronique Cloutier, l’ancienne animatrice des Enfants de la télé.

Mais c’est pour le moins ironique. C’est peut-être aussi le symptôme d’un phénomène plus inquiétant : le désintérêt généralisé des jeunes pour la culture populaire québécoise.

Ce fut, quoi qu’il en soit, l’élément déclencheur d’une étude menée par Caroline Savard avec sa collègue Audrey Perron, qui enseigne aux élèves en radio en ATM. Elles ont voulu brosser un portrait des habitudes médiatiques et culturelles de leurs élèves, afin notamment d’adapter leur enseignement à leur niveau de connaissances générales.

« Lundi matin, raconte Audrey Perron, une collègue a demandé à ses étudiants quel était le talk of the town, le sujet du jour dans le milieu culturel québécois. De quoi tout le monde parle depuis dimanche soir ? Personne n’avait entendu parler de l’histoire avec Guillaume Lemay-Thivierge. Il y a du rattrapage à faire de notre part. »

Il y a un an, les enseignantes-chercheuses ont sondé par questionnaire 643 collégiens en ATM, qui proviennent pour la grande majorité de l’extérieur de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un échantillon plus représentatif, disons, qu’un vox pop de Guy Nantel.

Les résultats de leur étude ont été dévoilés la semaine dernière et ils sont tout sauf rassurants. « En général, pour les jeunes d’âge collégial, les référents médiatiques communs, particulièrement ceux des médias traditionnels, semblent de plus en plus rares. La connaissance et la consommation de contenus québécois semblent également s’amoindrir, alors que l’offre n’a jamais été aussi grande », constatent Audrey Perron et Caroline Savard dans leur étude.

Elles ont observé que les cégépiens sondés – qui aspirent à travailler dans les médias, devant et derrière les micros et caméras – ont délaissé la télévision québécoise (seulement 22,7 % d’entre eux s’intéressent chaque semaine à une série québécoise de fiction) au profit de contenus qu’ils retrouvent sur Netflix (85,4 % fréquentent hebdomadairement la plateforme) ou YouTube (86,9 %).

Moins de 4 % des élèves regardent les émissions en direct à la télé et près de la moitié ne regardent des séries ou des films qu’en anglais. « Les trois quarts des jeunes (75,4 %) identifient une série américaine comme étant leur série préférée », constatent les enseignantes dans leur étude. « Toutes les plateformes de diffusion de contenu principalement québécois ont des taux de fréquentations faméliques chez les jeunes », ajoutent-elles.

Les résultats n’ont pas surpris outre mesure Audrey Perron et Caroline Savard, qui sont aussi mères d’adolescents. Comme ils n’étonneront pas davantage la plupart des parents d’adolescents et jeunes adultes, dont je suis. Mes fils connaissent Véronique Cloutier, mais l’idée de regarder un gala des prix Gémeaux ne leur a jamais traversé l’esprit. Même quand leur père comptait parmi les finalistes…

L’étude des profs en ATM est une nouvelle confirmation de la netflixisation de notre culture et du fait que le jeune public préfère les plateformes américaines aux plateformes québécoises comme Tou.tv et Club Illico.

Et pourtant, les contenus y sont disponibles et gratuits, contrairement à Netflix, mais les jeunes n’y vont pas.

Audrey Perron, professeure en ATM

Ce n’est pas que les jeunes sont fermés à tout ce qui n’est pas américain, observent les enseignantes-chercheuses. À preuve, leur intérêt pour des séries coréenne (Le jeu du calmar, Squid Game en anglais) ou espagnole (La casa de papel). Aussi, une série québécoise comme M’entends-tu ? sera davantage connue des cégépiens simplement parce qu’elle est accessible sur Netflix.

« Qui est Véronique Cloutier ? », se demandait, dans son billet du plus récent magazine Véro, son conjoint Louis Morissette. Il s’y inquiète lui aussi d’un phénomène souvent abordé dans cette chronique : les effets du rouleau compresseur américain sur la culture québécoise.

« Si Véro a de la difficulté à maintenir l’intérêt de ses propres enfants pour une CHAÎNE QUI PORTE SON NOM, je suis bien inquiet de l’intérêt que portent à notre travail les jeunes de Laval, de Sainte-Julie ou de Beauport », écrit-il.

Il y a une consolation pour Véronique Cloutier dans l’étude de Caroline Savard et Audrey Perron. Elle a beau être inconnue d’une classe de production télé, elle est la personnalité radiophonique préférée de 15,9 % des élèves en ATM (qui compte d’aspirants animateurs radio), loin devant Jay Du Temple (3,9 %). (Il y a aussi une consolation pour La Presse, le média le plus consulté par les élèves, c’est-à-dire près de la moitié…)

Certains cégépiens connaissent donc Véronique Cloutier. Assez pour qu’on cesse de s’inquiéter de l’américanisation des contenus, de l’érosion des référents communs intergénérationnels et du lien de plus en plus ténu qu’entretient le jeune public avec la culture populaire québécoise ? Pas sûr.

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Sunday, September 25, 2022

Les concerts de Roger Waters en Pologne annulés à cause de ses déclarations sur l'Ukraine - Le Journal de Montréal

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  1. Les concerts de Roger Waters en Pologne annulés à cause de ses déclarations sur l'Ukraine  Le Journal de Montréal
  2. Les concerts de Roger Waters en Pologne annulés en raison de ses déclarations sur l'Ukraine  franceinfo
  3. Roger Waters interdit de concerts en Pologne après ses déclarations sur l’Ukraine  La Croix
  4. Pologne: Une légende de la musique bannie pour ses propos sur l'Ukraine  L'essentiel
  5. Les concerts de Roger Waters, co-fondateur du groupe de rock Pink Floyd, annulés en Pologne à cause de ses déclarations...  DH Les Sports +
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Les concerts de Roger Waters en Pologne annulés à cause de ses déclarations sur l'Ukraine - Le Journal de Montréal
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Les concerts de Roger Waters en Pologne annulés à cause de ses déclarations sur l'Ukraine - Le Journal de Montréal

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La reine Dodo | La Presse - La Presse

Chères étudiantes, chers étudiants, bienvenue à votre cours de culture québécoise. Le sujet, ce matin, est madame Dominique Michel, qui célèbre aujourd’hui ses 90 ans.

Publié hier à 8h00

Je vous parle d’une dame dont les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître toute l’importance de son existence. Et c’est à ça qu’on va remédier immédiatement !

Dominique Michel, née Aimée Sylvestre, a vu le jour le 24 septembre 1932 à Sorel. Son rêve d’enfant n’était pas de devenir une vedette de la télé, parce que la télé n’existait pas. Elle devient d’abord chanteuse. OK, ce n’est pas la voix de Ginette Reno. Ses qualités d’interprète sont ailleurs. Émanent d’elle une douceur, un soleil, une bonté, une tendresse qui vibrent dès les premières notes. Quand on l’écoute, on sent, tout de suite, qu’elle nous aime. Son plus grand succès est En veillant sur le perron, un classique sur lequel joue Quincy Jones. Quand même.

C’est en faisant la comique qu’elle devient le monument qu’elle est. Avec sa partenaire d’humour Denise Filiatrault, une autre légende, elle illumine les nuits de Montréal. Denise, c’est la grande ratoureuse pas reposante, Dodo, c’est la petite naïve pas reposante. Ensemble, c’est l’enfer ! Leur duo se transporte des cabarets à la télé, avec l’émission Moi et l’autre. En 1966, tout le Québec suit les aventures de deux amies célibataires dégourdies et libérées. Les gars dans leur spectacle sont dominés. Le girl power, c’est Dodo et Denise qui l’ont inventé.

PHOTO ARMAND TROTTIER, ARCHIVES LA PRESSE

Dominique Michel et Denise Filiatrault au gala de l’ADISQ de 1979

Ah, je vois des regards interrogateurs dans la classe. Dodo ? Oui, Dodo. On l’a très rapidement appelée par ce diminutif, comme on le fait seulement pour les gens qui font partie de la famille. On ne peut pas plaire à tout le monde et son père. Sauf Dodo.

En 1972, moi et l’autre deviennent moi sans l’autre, mais leurs destins seront à jamais liés. À la même époque, la revue du 31 décembre devient une tradition aussi ancrée que la dinde de Noël. Tous les Québécois mettent sur pause leur réveillon pour allumer leur télé. Pendant la dernière heure de l’année, nous sommes des millions rassemblés dans le même salon. Et celle qui reçoit la nation, c’est Dominique Michel. Les vedettes se succèdent dans l’émission la plus regardée, mais celle dont on ne se passe presque jamais, c’est elle. Elle fera ses adieux au Bye bye à maintes reprises, et y reviendra aussi souvent. Jean-Pierre Ferland et Tom Brady n’ont fait que l’imiter.

Pourquoi Dodo nous fait-elle tant rire ? Parce qu’elle fait rire pour faire plaisir. Comme une meilleure amie, nous faire rire. Parce qu’elle nous aime. Pas avec des bitcheries, pas avec du méchant.

Il y a dans tous ses personnages une folie douce, une vulnérabilité séduisante, quelque chose de troooop cuuute ! Même son Michel Chartrand (le plus grand leader syndical de l’histoire du Québec, by the way), on a le goût de le prendre dans nos bras.

Il y a dans ses yeux une âme qui n’est pas sans rappeler celle de Charlie Chaplin. Elle est des nôtres. Elle n’est pas au-dessus de nous. Elle est nous.

PHOTO ARCHIVES RADIO-CANADA

Dominique Michel a imité Denise Bombardier au Bye bye de 1985.

Quand Dodo fait ses pitreries, on la regarde tous comme un parent regarde son enfant faire le clown. Complètement gaga. Complètement vendu. Le rire naît de la complicité, et on n’a jamais été aussi complice d’une artiste.

En plus de triompher, au petit écran, dans plein de sitcoms, de faire des one-woman-shows, des pubs, la une des petits journaux, Dominique brille aussi au grand écran, tant dans des comédies légères que dans des films primés aux Oscars.

Quand quelqu’un est partout, tout le temps, pendant un an, on se tanne. On le dit surexposé. Dominique Michel a été partout, tout le temps, pendant plus de 50 ans, et on n’en avait jamais assez.

On en voulait encore. On s’ennuie tellement de ses « guidguidihaha » depuis qu’elle s’est retirée.

Ce qui est une unique de sa gloire, c’est qu’aucune autre célébrité n’en est jalouse. Pourquoi ? Parce que personne n’est aussi bienveillant qu’elle sur un plateau de tournage. Parce que personne, dans le milieu, n’est aussi heureux du succès des autres. Dominique a aidé, encouragé, marrainé, mis à l’avant-scène la moitié du bottin de l’Union des artistes.

On est chanceux de l’avoir.

Ça fait 90 ans que Dominique Michel rend ce monde meilleur.

Mes élèves, normalement quand on veut montrer la grandeur d’une étoile, on donne des chiffres, le nombre de disques vendus, de billets vendus, de cotes d’écoute, de trophées remportés… Elle en possède plein de ces records étourdissants, mais la grandeur de cette dame va au-delà. C’est plus profond. C’est l’amour. C’est la sincérité.

Voilà, le cours est fini.

J’espère que vous réalisez tout ce qu’elle représente. Vous n’en serez que plus instruits.

Ma belle Dodo, tu es la reine du showbiz québécois.

La reine de cœur.

Je prépare déjà la suite de cette présentation : il y aura une autre génération à mettre au courant de ton rayonnement, quand tu auras 100 ans.

Joyeux anniversaire !

Je t’aime !

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La reine Dodo | La Presse - La Presse
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Décès de l'actrice oscarisée Louise Fletcher - TVA Nouvelles

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  1. Décès de l'actrice oscarisée Louise Fletcher  TVA Nouvelles
  2. Louise Fletcher: L'actrice du film Vol au-dessus d'un nid de coucou est décédée  Noovo Moi
  3. Louise Fletcher : décès de l’actrice américaine à 88 ans en France  La Nouvelle Tribune
  4. Mort de Louise Fletcher, la terrifiante infirmière Ratched de Vol au-dessus d'un nid de coucou  AlloCiné
  5. Mort de Louise Fletcher (Vol au-dessus d’un nid de coucou) à l'âge de 88 ans  Télé7
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Décès de l'actrice oscarisée Louise Fletcher - TVA Nouvelles
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Friday, September 23, 2022

Documentaire | Ça s'est passé au 305 Bellechasse - La Presse

C’est un film sur une adresse. Un lieu. Une âme, aussi. Un espace unique de création qui n’est plus. Et sur le travail de tous ses ex-locataires.

Publié à 9h00
Silvia Galipeau
Silvia Galipeau La Presse

305 Bellechasse, premier long métrage documentaire signé Maxime-Claude L’Écuyer, se veut d’abord un prétexte pour parler d’art contemporain et du travail méconnu (mal connu ?) de ses artistes. Mais actualité oblige, et parce que la bâtisse a été vendue, les artistes évincés, et les locaux rénovés – une rénovation toujours en cours, au moment d’écrire ces lignes –, il porte aussi, quoiqu’un peu malgré lui, sur l’embourgeoisement et la précarité de la création. Nous y reviendrons.

« J’ai voulu faire une sorte d’instantané d’un moment où ce lieu était encore plein de vie », résume le réalisateur, rencontré à deux coins de rues de là cette semaine. « Parce que c’est beau : c’est un espace en mouvance, un espace de recherche, d’exploration […]. Un lieu où tout se passe ! »

Où tout se passait…

En salle ce vendredi, gagnant (ex æquo) du prix Pierre-et-Yolande-Perrault, le film tend le micro à une dizaine d’artistes (Marc Séguin, Sylvain Bouthillette, Jean-Benoît Pouliot, Christine Major, etc.), qui ont accepté il y a quelques années d’ouvrir les portes de cette adresse mythique (ancienne usine de pâtes Catelli, rachetée en 1948 par la famille Schiff pour en faire des ateliers de couture, reconvertie en ateliers d’artistes il y a 20 ans), sise entre le Mile End et la Petite Italie, pour y dévoiler l’envers de leurs toiles. Leur intimité, quelque part, en toute vulnérabilité.

Pensez : rythme de travail, horaires, motivation. Le pain et le beurre de la création, quoi. Sans oublier la musique d’ambiance de prédilection (du silence total au post-hardcore), ou l’art de trouver la fameuse inspiration.

PHOTO FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Image tirée de 305 Bellechasse

Précision : Maxime-Claude L’Écuyer, armé d’une caméra à l’épaule, et à l’aide de longs plans séquences, nous plonge donc dans les coulisses de ce repaire révolu, à travers les divers (et diversifiés) ateliers, sans jamais y montrer les créateurs, qu’on entend seulement se raconter, en voix hors champ. Parce que ce sont d’abord leurs œuvres qui sont à l’honneur. Et les murs, chargés d’histoire (plus de 400 ouvriers ont jadis œuvré ici, en témoignent les centaines d’aiguilles trouvées dans les craques du plancher !), qui les ont vues naître.

Entre les murs

Pour en revenir à l’inspiration, elle ne tombe pas du ciel, comprend-on au fil de ces deux heures quasi contemplatives de visite immersive. Elle est plutôt le fruit de longues heures, voire semaines de travail. Nicolas Grenier, pour ne pas le nommer, passe carrément des journées à mélanger une couleur. Si vous vous êtes toujours questionné sur le fameux « rituel de l’artiste », vous saurez tout. Démystification incluse.

C’est de la création dans le travail. La création ne se fait pas par intervention divine !

Maxime-Claude L’Écuyer, réalisateur

Parce qu’il vit dans le quartier, est un bon ami de plusieurs artistes, Maxime-Claude L’Écuyer s’est donc introduit entre ces fameux murs. Il y a notamment interrogé Marc Séguin, l’homme derrière la conversion des étages. Il faut l’entendre vendre le projet au propriétaire de l’époque (fin 1990). Si les locataires vont payer leurs ateliers ? « C’est la seule, la première chose qu’ils paient dans leur vie », une phrase qui en dit long sur le lien d’attachement des artistes à leur lieu de création (« la seule stabilité dans ma vie », « un peu ma maison », « c’est ici que je vote ! »).

PHOTO FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Image tirée de 305 Bellechasse

Plusieurs sont là depuis les débuts. Bercé par leurs paroles, le spectateur en vient presque à oublier le dénouement anticipé. Programmé. Parce qu’on le sait : le 305 Bellechasse a été vendu en 2018 à des promoteurs immobiliers, dont les pratiques en matière d’éviction et de rénovations agressives font d’ailleurs régulièrement les manchettes.

Brutalement, et presque sans transition (Maxime-Claude L’Écuyer avait presque fini son film quand la vente a été conclue !), nous arrivent des images de salles vides à l’écran. Exit les toiles, plus de pots de peinture ni le moindre pinceau : le contraste est violent. « Ça allait avec le concept du film : j’ai magnifié ces espaces que j’ai vus si vivants, tout d’un coup, morts… »

Certes, depuis, la plupart des artistes se sont relocalisés. Marc Séguin a lancé ses Ateliers 3333 sur le boulevard Crémazie. Sylvain Bouthillette et plusieurs ex du 305 Bellechasse se sont réunis aux Ateliers Casgrain. « Il reste que c’est de l’immobilier, et on ne se le cachera pas, les artistes n’ont pas les plus gros salaires, conclut notre réalisateur. C’est la fragilité de ces espaces qui est portée par mes images. » De son côté, il n’a qu’un souhait : « Je veux que les gens aillent voir de l’art contemporain. Et qu’ils s’intéressent aux artistes… »

En salle à Montréal (Cinémathèque québécoise et cinéma du Musée), à Sherbrooke (La Maison du cinéma) et à Québec (Cinéma Cartier)

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