La romancière québécoise Marie-Claire Blais s’est éteinte, mardi, à l’âge de 82 ans, a annoncé l’Agence Goodwin mardi soir.
«C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Claire Blais aujourd’hui, le 30 novembre, à Key West, où elle avait élu domicile depuis de nombreuses années. Nous sommes de tout cœur avec les membres de sa famille et ses nombreux amis, collègues et admirateurs, ici comme à l’étranger», a indiqué l’agence qui représentait Marie-Claire Blais sur sa page Facebook.
La prolifique écrivaine, qui cumulait des dizaines de romans, mais qui avait aussi écrit de la poésie, du théâtre et des essais, s’était fait connaître dès la parution de son premier roman, Une saison dans la vie d’Emmanuel, en 1965.
L’œuvre avait immédiatement connu du succès dans la francophonie, tant au Québec qu’en France, en allant jusqu’à obtenir le prix Médicis.
Encore récemment, Mme Blais avait reçu le Grand Prix du livre de Montréal pour son roman Une réunion près de la mer, en 2018. Elle a aussi cumulé plusieurs distinctions, incluant des prix du Gouverneur général du Canada et le titre de Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec.
Les Éditions du Boréal, qui publient la majorité des œuvres de Marie-Claire Blais, ont rendu hommage à la prolifique écrivaine
«Marie-Claire Blais a profondément marqué non seulement les littératures québécoise et canadienne, mais s’était hissée au premier rang des écrivains francophones de sa génération. [...] Elle laisse une œuvre riche et abondante, composée surtout de romans, mais abordant aussi de nombreux genres, pièces théâtrales, radiophoniques, poésie, essais, qui se caractérise par son audace formelle et par une attention toute particulière aux êtres marginaux, déclassés, rejetés», a indiqué la maison d’édition.
La romancière québécoise Marie-Claire Blais s’est éteinte, mardi, à l’âge de 82 ans, a annoncé l’Agence Goodwin mardi soir.
«C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Claire Blais aujourd’hui, le 30 novembre, à Key West, où elle avait élu domicile depuis de nombreuses années. Nous sommes de tout cœur avec les membres de sa famille et ses nombreux amis, collègues et admirateurs, ici comme à l’étranger», a indiqué l’agence qui représentait Marie-Claire Blais sur sa page Facebook.
La prolifique écrivaine, qui cumulait des dizaines de romans, mais qui avait aussi écrit de la poésie, du théâtre et des essais, s’était fait connaître dès la parution de son premier roman, « Une saison dans la vie d’Emmanuel », en 1965.
L’œuvre avait immédiatement connu du succès dans la francophonie, tant au Québec qu’en France, en allant jusqu’à obtenir le prix Médicis.
Encore récemment, Mme Blais avait reçu le Grand Prix du livre de Montréal pour son roman «Une réunion près de la mer», en 2018. Elle a aussi cumulé plusieurs distinctions, incluant des prix du Gouverneur général du Canada et le titre de Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec.
Les Éditions du Boréal, qui publie la majorité des œuvres de Marie-Claire Blais, ont rendu hommage à la prolifique écrivaine
«Marie-Claire Blais a profondément marqué non seulement les littératures québécoise et canadienne, mais s’était hissée au premier rang des écrivains francophones de sa génération. [...] Elle laisse une œuvre riche et abondante, composée surtout de romans, mais abordant aussi de nombreux genres, pièces théâtrales, radiophoniques, poésie, essais, qui se caractérise par son audace formelle et par une attention toute particulière aux êtres marginaux, déclassés, rejetés», a indiqué la maison d’édition.
L’écrivaine québécoise Marie-Claire Blais, gagnante du prix Médicis pour le roman Une saison dans la vie d’Emmanuel, s’est éteinte à l’âge de 82 ans.
Alice Girard-BosséLa Presse
La Presse Canadienne
Marie-Claire Blais est décédée mardi, à Key West, où elle avait élu domicile depuis de nombreuses années, a annoncé l’Agence Goodwin qui la représentait, dans une déclaration sur Facebook mardi soir.
« Tout au long d’une carrière qui a duré plus de soixante ans, Marie-Claire Blais a non seulement profondément marqué les littératures québécoise et canadienne, mais elle s’est aussi hissée au premier rang des écrivains francophones de sa génération », a déclaré la maison d’édition Boréal.
Née en octobre 1939, elle avait publié son premier roman, La Belle Bête, à l’âge de 20 ans. Aussitôt remarquée, elle reçoit alors une bourse de la Fondation Guggenheim à la suggestion du célèbre critique américain Edmund Wilson.
Au cours de sa carrière, Marie-Claire Blais a écrit près d’une trentaine de romans. Parmi ses œuvres, on retrouve entre autres Manuscrits de Pauline Archange (1968), Le sourd dans la ville (1980), Visions d’Anna (1982), Pierre (1986), L’ange de la solitude (1989), Un jardin dans la tempête (1990) et le cycle Soifs, une série de 10 romans parus entre 1995 et 2018.
Une saison dans la vie d’Emmanuel
Quelques-uns d’entre eux ont été adaptés pour le cinéma et la télévision, dont Une saison dans la vie d’Emmanuel, ouvrage pour lequel elle obtiendra le prix Médicis en 1966.
Situé à une époque où le Québec est encore plongé dans la grande noirceur, le roman tourne autour d’Emmanuel, le dernier-né d’une famille nombreuse, élevée par une grand-mère omniprésente au sein du foyer paternel. Autour de lui évoluent ses frères et sœurs ainsi que ses parents, des personnages qui refusent de vivre dans la misère malgré la pauvreté et la maladie.
Ce roman, traduit dans une dizaine de langues, est une des œuvres québécoises les plus lues dans le monde. Plus de 2000 livres, thèses, articles, critiques et entrevues ont été rédigés sur le roman Une saison dans la vie d’Emmanuel et les multiples interprétations qu’en a faites la critique littéraire représentent un hommage à la complexité du roman.
Son dernier roman, Un cœur habité de mille voix a paru le mois dernier. L’écrivaine originaire de Québec écrira également six pièces de théâtre et plusieurs recueils de poésie.
Issue d’une famille modeste, Marie-Claire Blais avait dû interrompre ses études pour gagner sa vie. Cependant, tout en travaillant, elle suit des cours le soir à l’Université Laval. C’est là qu’elle rencontre deux personnes qui influenceront son avenir : Jeanne Lapointe, critique littéraire et mentore de plusieurs écrivains québécois, et le père Georges-Henri Lévesque, de l’École des sciences sociales de l’Université Laval.
C’est grâce à leur soutien que la jeune écrivaine publie La Belle Bête en 1959 qui sera salué par la critique, mais aussi critiqué pour son aspect amoral. D’une violence et d’un langage cru tout nouveau pour l’époque au Québec, l’intrigue de ce roman laissera des marques ineffaçables dans l’imaginaire de ses nombreux lecteurs.
De nombreux prix
En plus du prestigieux Médicis, l’auteure a accumulé les honneurs dont le prix Belgique-Canada en 1976 pour l’ensemble de son œuvre, le prix Athanase-David en 1982, le prix Prince de Monaco en 2002, le prix Gilles-Corbeil de la fondation Émile-Nelligan en 2005 pour l’ensemble d’une œuvre, le prix Matt-Cohen du Writer’s Trust of Canada en 2007, remis pour la première fois à un écrivain francophone.
Marie-Claire Blais a également été élue en 1986 à la Société royale du Canada et, en 1992, à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Elle a rejoint l’Académie des lettres du Québec en 1994 et a reçu les insignes de Chevalier des arts et des lettres en France en 1999.
L’écrivaine a aussi reçu l’Ordre du Canada en 1975, la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada en 1992 et l’Ordre national du Québec en 1995.
Plutôt timide, elle partageait son temps entre Key West, en Floride, Melbourne, en Estrie, et Montréal.
Elle fuyait les projecteurs, mais se montrait très généreuse en entrevue de même qu’avec ses collègues écrivains. Elle a participé à de nombreux jurys dont celui du prix Robert-Cliche récompensant une première œuvre.
Elle a été pendant plusieurs années la compagne de la peintre d’origine américaine Mary Meigs, décédée en 2002.
Québécoise dans l’âme, Marie-Claire Blais demeurait une nomade et une militante convaincue de la francophonie.
Dans une France que l’on dit lasse et fracturée, Emmanuel Macron voulait un « grand moment de communion nationale ». L’entrée au Panthéon de Joséphine Baker, mardi 30 novembre, avec son cortège de solennité, devait offrir au chef de l’Etat l’opportunité de se présenter comme le rassembleur de ce pays meurtri par une crise sanitaire, économique mais aussi identitaire. En faisant entrer place des « grands hommes » le cénotaphe de la star du music-hall, femme, Noire, résistante, Française née Américaine, venait le temps de l’apaisement.
A cinq mois de l’élection présidentielle où, sauf coup de théâtre, le président de la République briguera un second mandat, l’artiste lui a donné l’occasion de vanter une France réconciliée autour de valeurs communes et consensuelles : l’humanisme d’une femme « noire défendant les Noirs, mais d’abord femme défendant le genre humain », a-t-il décrit, insistant sur « l’universalisme » et « l’égalité de tous avant l’Identité de chacun », que prônait Joséphine Baker.
L’affaire était entendue. Née dans la misère au sein d’une Amérique raciste, battue, mariée à 13 ans avant de devenir une star internationale et une héroïne de la résistance, Joséphine Baker, gaulliste de la première heure, incarnait la force de ceux qui refusent de capituler et choisissent de devenir maîtres de leur destin, malgré tout. « Plus politiquement correct, tu meurs », ironisait, en 2013, dans une tribune au Monde, l’écrivain Régis Debray, plaidant pour la panthéonisation de la star.
« Ma France, c’est Joséphine »
Peu importe que le président de la République n’ait pu réunir autour de lui ses prédécesseurs de gauche, François Hollande, et de droite, Nicolas Sarkozy, qui se sont tous deux fait excuser, Emmanuel Macron a, au travers de cet hommage, pu exalter ce qu’il présente comme les fondements de sa pensée : le dépassement, l’audace et la résistance. Et personne, pas même Eric Zemmour, désormais candidat au scrutin de 2022 et chantre du déclinisme, n’a osé contester ce choix. Interrogé au journal télévisé de TF1, quelques heures après la cérémonie, l’essayiste nationaliste l’a reconnu : « Joséphine Baker, c’est la France », quand le chef de l’Etat disait : « Ma France, c’est Joséphine ».
Pourtant, jamais le pays n’a semblé plus déchiré que ce mardi 30 novembre. La date du 84e anniversaire de la naturalisation de Joséphine Baker – prononcée lors de son mariage avec Jean Lion – était aussi celle de la déclaration de candidature à la présidentielle d’Eric Zemmour. Et si l’ancien chroniqueur de CNews et du Figaro, qui a fait sienne la thèse xénophobe du « grand remplacement » a adoubé l’entrée au Panthéon de la « Vénus d’ébène », c’est qu’il a vu en elle, plus qu’une combattante des libertés, un modèle d’intégration. « Vous savez, Joséphine Baker avait un prénom français. Surtout, c’est l’exemple même de la réussite du modèle d’assimilation à l’ancienne que je veux restaurer et que nos élites, et en particulier Emmanuel Macron, détestent et rejettent », a-t-il signifié lors de son entretien sur TF1.
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Après 21 ans comme président et chef de la direction du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre passera dès mercredi le flambeau à celui qui a été son bras droit pendant la pandémie, Stéphane Lefebvre. Mais le flamboyant président ne quitte pas les bureaux de l’entreprise pour autant, puisqu’il y restera à titre de vice-président exécutif du conseil d’administration.
Josée LapointeLa Presse
« Plus tard, si on me le demande, je dirai que l’accomplissement dont je suis le plus fier, c’est d’avoir assuré la relève », dit Daniel Lamarre, qui a travaillé aux côtés de Guy Laliberté pendant plus de 15 ans.
Homme de vision, il a piloté au cours de deux décennies les nombreux projets d’expansion du Cirque, souvent avec succès, parfois moins. S’il a consolidé la présence du Cirque à Las Vegas et réussi à créer un spectacle permanent en Chine, ses tentatives d’implanter le fleuron québécois à New York sont par exemple restées infructueuses.
Alors que l’entreprise établie à Montréal vient de traverser la pire crise de son histoire – 44 spectacles annulés et 95 % du personnel mis à pied en mars 2020 –, Daniel Lamarre a senti le besoin de lui assurer une transition douce et harmonieuse. L’annonce a été faite officiellement mardi après-midi, mais nous avons pu le rencontrer dans les bureaux du siège social du Cirque du Soleil lundi.
« Vous parlez à un gars très heureux aujourd’hui », nous a dit l’homme de 68 ans, qui a activement préparé le terrain pour son successeur.
Je passe le flambeau parce que je pense au long terme. Il y a juste une façon d’apprendre la job de CEO, c’est de l’être. Pour assurer l’avenir du Cirque pour au minimum les 10 prochaines années, ça prenait quelqu’un pour prendre la pôle. Et je l’avais sous la main.
Daniel Lamarre
Embauché par le Cirque du Soleil en 2016 comme chef de la direction financière, après avoir occupé ce poste chez CAE où il a travaillé pendant 20 ans, Stéphane Lefebvre a travaillé étroitement avec Daniel Lamarre pour naviguer dans les eaux houleuses de la pandémie.
« On est allés à la guerre ensemble, illustre Daniel Lamarre. On a vécu les tranchées pendant des mois. »
Il y a un an, le patron a recommandé que Stéphane Lefebvre soit nommé chef de l’exploitation, ce qui envoyait « un message clair » au conseil d’administration quant à la « transition de leadership » à laquelle il réfléchissait déjà.
« Et il s’est vraiment démarqué. Alors à la dernière réunion du C. A., j’ai recommandé qu’il devienne le président et chef de la direction du Cirque du Soleil, recommandation qui a été acceptée. On a aussi convenu, à leur demande, que je resterais comme vice-président exécutif du conseil. Ce qui signifie que je demeure à temps plein pour le Cirque, et que mon rôle va servir à faciliter la transition. »
Le meilleur des deux mondes
L’entreprise se retrouve ainsi avec « le meilleur des deux mondes », estime Daniel Lamarre, « parce qu’ils vont avoir un nouveau président et chef de la direction énergique pour plusieurs années à venir, et en même temps je serai là pour l’appuyer ».
Daniel Lamarre mettra encore à profit son carnet de contacts bien garni partout dans le monde, et son sens de la créativité toujours aiguisé. Bref, on est loin d’une retraite.
« Je demeure là, dans le bureau voisin, et je serai toujours disponible pour Stéphane. »
« Daniel, il n’arrêtera jamais de bouger », laisse tomber Stéphane Lefebvre. « Le processus est clair, comme CEO, tu deviens responsable de la business, ajoute-t-il. Mais ça va être facile de traverser dans son bureau, comme je l’ai fait 1000 fois dans la dernière année, pour lui demander conseil. Je suis super content, je me sens choyé, c’est un honneur et un privilège de devenir le président d’une compagnie comme le cirque. Et une chance incroyable d’avoir Daniel Lamarre qui reste pour m’aider. »
« Nous avons la chance d’avoir mis en place un plan de transition harmonieux qui assure le succès à long terme de l’entreprise, », a déclaré dans un communiqué Gabriel de Alba, directeur général et associé de The Catalyst Capital Group inc. et coprésident avec Jim Murren du conseil d’administration du Groupe Cirque du Soleil.
« Stéphane Lefebvre, qui travaille au Cirque du Soleil depuis 2016, a fait preuve de solides connaissances et d’un grand leadership tout au long du processus de transition et de l’acquisition par notre groupe d’actionnaires. Il assume maintenant la direction de l’entreprise, avec le soutien de Daniel Lamarre, et a l’entière confiance du conseil dans sa capacité à diriger l’organisation. […] Nous sommes heureux que cette nouvelle ère de croissance soit dirigée par une personne déjà bien positionnée au sein de l’organisation, qui croit en l’extraordinaire vision artistique du Cirque du Soleil, et qui saura nourrir cette vision et la porter vers de nouveaux sommets. »
La suite
Une transition sans animosité « comme souvent ça arrive » dans ce genre de situation, menée par « deux gars qui ont une belle complémentarité » : Daniel Lamarre ne peut demander mieux. Et elle assure même, selon lui, le maintien du siège social à Montréal.
« Non seulement il est maintenu, mais réaffirmé par cette nomination, précise-t-il. C’est important de lancer le bon signal. Moi, je n’ai jamais eu de doutes là-dessus, et je trouve le fun d’envoyer un autre message de stabilité. »
Mais c’est maintenant le temps de « passer à la prochaine étape », dit Daniel Lamarre. Alors que la machine du Cirque est repartie et qu’environ 2000 employés ont recommencé à travailler, 2022 sera consacrée à la « suite de la relance ».
« Il y a encore beaucoup de spectacles à relancer et c’est notre priorité numéro un, dit Stéphane Lefebvre. Ça, c’est à très court terme. Mais nous voulons aussi réaffirmer le leadership créatif du Cirque du Soleil, qui est son essence, et il faut déjà commencer à préparer des créations pour 2023, 2024. »
Par exemple, on présentera l’été prochain sous le chapiteau du Vieux-Port le spectacle Kooza, qui avait été créé en 2007, puis on « reprendra la cadence des nouveaux spectacles à Montréal à partir de 2023 ».
Ce qui est clair pour Daniel Lamarre, c’est qu’après avoir été « fragilisé par la pire crise de son histoire », le Cirque du Soleil en est maintenant sorti.
« On n’est plus fragiles, et aujourd’hui on a l’appui de nos actionnaires, et les ressources financières. On a une belle solidité qui nous permet de voir l’avenir de façon optimiste. »
C’est quand même une page d’histoire qui se tourne, mais pour lui, par question de regarder en arrière.
« Je ne suis pas un nostalgique, je regarde plus vers l’avenir, et quand je dis ça, je regarde mon collègue. J’ai eu la chance de le trouver, de le choisir, de l’appuyer dans cette nouvelle page d’histoire, et en plus l’entreprise veut que je continue à contribuer. C’est formidable. »
Cinq réussites
Nous avons demandé à Daniel Lamarre de nommer et commenter cinq réalisations dont il est particulièrement fier. Voici ce qu’il nous a répondu.
Création de Varekai
« C’était le premier nouveau spectacle depuis mon arrivée. J’avais la chance d’observer aux premières loges le processus de création et d’apprendre du maître Guy Laliberté. C’était également le premier grand succès du Cirque du Soleil après le départ de Franco Dragone. Mise en scène de Dominique Champagne. »
Négociation avec les Beatles
« Ce long processus avec Guy et mon collègue Robert Blain m’a appris à ne jamais lâcher pour atteindre les plus grands. Une belle réussite ! »
La création de KÀ sous la direction de Robert Lepage
« Un théâtre et une production qui dépassent l’imaginaire. Plein d’obstacles à franchir pour atteindre de nouveaux sommets. »
Ma rencontre avec James Cameron
« Avoir la chance de travailler avec James Cameron, l’un des plus grands artistes de la planète, pour la production du spectacle Toruk inspiré par le film Avatar. »
L’ouverture du nouveau spectacle Drawn to Life
« Notre toute dernière production, Drawn to Life, à Disney Springs à Orlando, symbolise pour moi le retour sur scène retentissant du Cirque du Soleil. Quelle œuvre exceptionnelle réalisée par Michel Laprise ! »
Déjà indépendante du Royaume-Uni depuis 1966, la Barbade, île la plus orientale des Caraïbes à 300 km du Venezuela, a célébré sa transition vers un régime républicain après quelque quatre siècles de sujétion au souverain britannique.
La chanteuse et femme d'affaires, âgée de 33 ans et née à la Barbade, s'était déjà vue conférer en 2018 le titre d'ambassadrice plénipotentiaire de l'État insulaire, chargée d'en favoriser le tourisme, l'éducation et les investissements.
AFP
Rihanna a «fait rêver le monde entier avec sa quête d'excellence, sa créativité, sa discipline et par-dessus tout son engagement extraordinaire envers sa terre d'origine», a déclaré la première ministre barbadienne, Mia Mottley, devant les dignitaires rassemblés pour la cérémonie officielle durant laquelle la nouvelle présidente élue en octobre, Sandra Mason, a prêté serment.
«De la part d'un pays reconnaissant, et d'un peuple encore plus fier, nous vous présentons la personne désignée au titre de héros national de la Barbade, l'ambassadrice Robyn Rihanna Fenty», a poursuivi Mme Mottley en invitant la chanteuse de R&B à la rejoindre.
AFP
Le joueur de cricket Garfield Sobers, seul autre héros national de la Barbade en vie, a donné l'accolade à Rihanna qui portait un masque noir sur le visage comme la plupart des participants. Son nouveau titre lui sera conféré mercredi, a précisé la première ministre.
«Puissiez-vous continuer à briller tel un diamant et couvrir d'honneur votre pays par vos paroles et vos actions», a-t-elle encore dit, faisant ainsi allusion à l'un des plus grands succès de la chanteuse, «Diamonds» (2012).
AFP
Rihanna a fait une entrée fulgurante sur la scène musicale internationale en 2003. Elle a fait fructifier ses succès dans les bacs en un empire massif dans les secteurs de la mode et des produits de beauté et son talent entrepreneurial l'a catapultée parmi les super-riches.
Ses revenus éclipsent désormais ceux de superstars comme Madonna et Beyoncé.
Elle pèse 1,7 milliard de dollars, ce qui en fait l'une des plus riches musiciennes de la planète, avait annoncé en août le magazine spécialisé Forbes. Environ 1,4 milliard de sa fortune provient selon le magazine de sa marque de maquillage, Fenty Beauty, créée en partenariat avec le géant français du luxe LVMH.
Et en dépit du fait qu'elle n'a pas sorti d'album depuis 2016, la chanteuse garde une immense influence en ligne, avec plus de 100 millions d'abonnés sur Instagram et sur Twitter.
La cérémonie s'est déroulée en présence du prince Charles qui a reconnu «l'effroyable atrocité de l'esclavage» dont a souffert l'île durant la colonisation britannique. La cérémonie n'était pas ouverte au public, mais le couvre-feu lié à la pandémie a été suspendu pour que les habitants puissent profiter des festivités.
Plus de 20 ans après avoir accroché le manteau de Gringoire, Bruno Pelletier retrouvera l’an prochain le célèbre personnage deNotre Dame de Parispour un dernier tour de piste à travers la province.
Au bout du fil, le chanteur l’avoue sans détour : l’idée de retrouver Gringoire après autant d’années est, disons-le poliment, vertigineuse.
« J’ai un peu la chienne », avance-t-il en riant.
« Mais c’est normal : c’est parce que je prends ça très au sérieux. J’avais 36 ans quand j’ai donné vie à Gringoire pour la première fois et j’en aurai 60 l’été prochain. Je ne suis plus le même homme. Et Gringoire non plus, dans un sens. L’approche va donc être différente et je ne veux pas décevoir les gens. Il faut que je sois à la hauteur du souvenir », poursuit Bruno Pelletier.
Soudés à jamais
Il faut dire que le chanteur et le personnage sont indissociables dans l’esprit de bon nombre de Québécois. On associe en effet plus les chansons Le temps des cathédrales ou encore Lune à Bruno Pelletier qu’à quiconque les ayant revisitées sur scène après lui. La bande originale et la captation du concert ont grandement contribué à les souder à jamais.
Loin de lui l’idée de s’en plaindre. Au contraire, même.
Photo Capture d’écran,Youtube
« Gringoire ne m’a jamais quitté. Je fais des chansons de Notre Dame de Paris dans tous mes spectacles depuis les 20 dernières années ; je sais que les gens ont envie d’entendre Le temps des cathédrales et il n’est pas question pour moi de bouder leur plaisir ni le mien », confie-t-il.
Écoutez la chronique d'Anaïs Guertin-Lacroix au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB Radio:
« Je suis extrêmement fier d’avoir participé à la création de ce qui est devenu le plus gros show de l’histoire de la francophonie. Notre Dame de Paris, ça a changé ma vie. C’est ce spectacle qui m’a mis au monde en Europe et à l’international, qui m’a permis d’aller chanter partout dans le monde. J’en serai éternellement reconnaissant », ajoute-t-il.
En alternance
Il retrouvera ainsi les costumes de Gringoire, troubadour et narrateur de Notre Dame de Paris à compter de juillet prochain, d’abord à Moncton, puis à Ottawa, Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières. Dans chacune de ces villes, il défendra le rôle en alternance avec Richard Charest, qui l’a à ce jour incarné à plus de 1200 reprises à travers la planète.
Cette idée de partager le rôle – une pratique courante sur Broadway, souligne-t‐il – l’a d’ailleurs convaincu d’accepter ce dernier tour de piste.
« Notre Dame de Paris, c’est un projet qui est très demandant. J’en suis sorti un peu amoché vocalement, à l’époque, alors il était hors de question de reprendre le rôle pour six à sept concerts par semaine. Et c’est à Richard Charest que j’avais passé le flambeau quand j’ai quitté, à l’époque. Alors j’aime l’idée qu’il me le repasse aujourd’hui », explique Bruno Pelletier.
À noter que les sites des diffuseurs préciseront qui de Bruno Pelletier ou Richard Charest incarnera Gringoire pour chacune des représentations, histoire de bien guider les fans au moment d’acheter leurs billets.
Notre Dame de Parissera présenté à la Place des Arts de Montréal à compter du 10 août, puis au Grand Théâtre de Québec dès le 25 août.
Anne Boyer a vécu jusqu’ici deux deuils avec la fin de «L’heure bleue», téléroman qu’elle a coécrit avec son complice des 35 dernières années, Michel D’Astous. Elle s’apprête à en vivre un troisième, mardi soir, lors de la diffusion du 96e et dernier épisode à l’antenne de TVA.
L’auteure et productrice a connu un premier deuil en mettant fin à l’écriture, en 2020, disant alors au revoir à Anne-Sophie (Céline Bonnier), Bernard (Benoit Gouin), Raphaël (Jean-Philippe Perras) et toute la bande de colocs. Puis il y a eu la tristesse liée à la fin du tournage, le printemps dernier.
Mardi, alors qu’elle a pris l’habitude de suivre les intrigues en direct avec les téléspectateurs lors d’un Facebook Live, elle va dire un ultime au revoir à la galerie de personnages qu’elle a fait évoluer pendant cinq saisons. La finale s'annonce lumineuse pour la plupart d'entre eux.
«C’est toujours un petit vertige quand tu écris les derniers mots. Les téléspectateurs s’attachent et nous aussi. Maintenant, ça va être le deuil de diffusion et c’est tristounet», a dit Mme Boyer, qui se trouvait alors à Québec avec Michel D’Astous pour une retraite d’écriture après 18 mois de pause.
PHOTO COURTOISIE
«On a déposé quelques idées pour de nouveaux projets, ça fait un an et demi qu’on n’écrit pas. C’est le plus long arrêt de notre carrière de 35 ans. On est vraiment contents de s’y remettre», a-t-elle relaté.
Le couple professionnel a eu une année grisante au chapitre de la production, avec des séries à venir comme «Nous» et «L’homme qui aimait trop» (qu’ils ont écrit), mais aussi avec la troisième saison du docu-réalité «Si on s’aimait» et des séries comme «Piégés», «Campus» et «Après». Leur boite Duo Productions avaient en effet choisi de repousser quelques tournages, l’an dernier, au plus fort de la pandémie, si bien qu’il y a eu du rattrapage à faire en un cours laps de temps.
Leur nouvelle série de huit épisodes, écrite depuis un moment, est «L’homme qui aimait trop». Elle va se retrouver à Noovo en janvier.
Michel D’Astous et elle ne renoncent pas pour autant au format téléroman, ou série annuelle, car sur 24 épisodes ils peuvent développer plus en profondeur leurs personnages et créer un attachement durable avec les téléspectateurs qui leur ont toujours été fidèles, à travers des projets comme «Sous un ciel variable», «Le retour» ou «Yamaska».
«On approfondit beaucoup, même avec peu d’épisodes, mais tu vas développer une seule histoire sur cinq épisodes comme pour notre série "Mon fils". Tu ne peux pas suivre plusieurs familles comme dans "L’heure bleue"», a dit Anne Boyer, qui a commencé à écrire avec Michel D’Astous en 1986. C’était pour «Jeux de société», qui a atterri en ondes trois ans après le début de sa gestation.
Anne Boyer demeure attachée à leur téléroman «Le retour», qui mettait en vedette Angèle Coutu, Rita Lafontaine et Julien Poulin. Diffusé de 1996 à 2001 à TVA, il présentait une mère qui avait quitté sa famille, comme l’a fait Anne-Sophie dans «L’heure bleue», bien que les circonstances étaient fort différentes.
«Madeleine partait parce qu’elle était écœurée d’être mère et venait de perdre un bébé. Anne-Sophie, elle, essaie de retourner au travail après la perte de son fils, mais c’est là qu’elle comprend que ça ne se passera pas. Elle a besoin de quitter pour se retrouver. Anne-Sophie et Bernard, face à un même drame, les deux ont une réaction complètement à l’opposé. Bernard tient le fort, le commerce, la famille, il était coincé au départ et avait besoin d’être fort pour survivre à la mort de son fils.»
Le tout dernier épisode de «L’heure bleue» est diffusé ce mardi, à 20 h, à TVA.
Dans une vidéo dévoilée lundi, les principaux comédiens de «L’heure bleue» remercient les téléspectateurs de leur fidélité. Mustapha Aramis, Céline Bonnier, Benoit Gouin, Frédéric Lemay, Sylvie Moreau, Alice Morel-Michaud, Noémie O’Farrell, Jean-Philippe Perras, Jean Petitclerc, Nico Racicot et Mylène St-Sauveur se prêtent au jeu.
Entre un automne européen chargé et un hiver qui le sera tout autant, la chanteuse Marie-Nicole Lemieux revient quelques semaines au Québec pour recharger ses batteries et participer à deux projets artistiques qui lui tiennent particulièrement à cœur. Entretien avec la pétillante contralto, qui s’est notamment vu remettre le prix Samuel de Champlain le 25 novembre à la délégation du Québec à Paris.
Emmanuel BernierCollaboration spéciale
« J’étais super honorée d’avoir ce prix-là », se réjouit la nouvelle lauréate de la récompense offerte chaque année par l’Institut France-Canada à deux personnalités culturelles de chacun des deux pays. Elle succède entre autres au pianiste Alexandre Tharaud et au chef Bernard Labadie, qui l’avaient reçue conjointement en 2015.
« C’était très émouvant. J’étais jumelée avec Michel Franck, le directeur du Théâtre des Champs-Élysées. C’est le premier qui a eu confiance en moi, qui m’a donné un grand rôle, le fameux Orlando furioso [de Vivaldi en 2003] avec Jean-Christophe Spinosi. C’est là que tout a démarré en France. »
Pour avoir démarré, ça a démarré ! Marie-Nicole Lemieux, ou simplement Marie-Nicole pour ses admirateurs, est l’une des artistes lyriques les plus appréciées dans l’Hexagone, notamment aux Champs-Élysées, où elle a participé à une trentaine de productions et où elle était de retour pas plus tard que samedi dernier pour fêter le 30e anniversaire de l’Ensemble Matheus avec le même maestro Spinosi.
L’accueil que le public m’a réservé, c’était incroyable. C’était comme en 2003 ! C’était une soirée formidable, avec plein d’amour. On a chanté du karaoké. C’était le fun, ça a parti dans tous les sens !
Marie-Nicole Lemieux
Du fun, malgré un public masqué ? « C’est drôle, je me suis rendu compte – notamment dans les avions – qu’on sourit beaucoup des yeux. Je trouve le moyen d’avoir de petits clins d’œil avec tout le monde », avoue la chanteuse.
Même si elle adore le public, Marie-Nicole Lemieux n’en reste pas moins – comme beaucoup d’artistes – une nerveuse chronique sur scène. Elle mentionne entre autres sa participation à Samson et Dalila de Saint-Saëns aux Chorégies d’Orange, l’été dernier, alors que, pour des raisons pandémiques, « seulement » 5000 personnes étaient réunies dans le célèbre théâtre extérieur datant du Ier siècle avant notre ère.
« J’ai manqué mourir de nervosité. Je veux être à mon meilleur alors c’est l’enfer, confie l’artiste jeannoise. Mais je considère mon stress comme un respect, car je ne considère jamais les gens comme acquis. »
Après 20 ans de métier, elle a néanmoins appris à vivre avec le trac, grâce notamment à une discipline vocale à toute épreuve – « Quand je sais que la machine est en route, ça va ! » – et à ses fidèles huiles essentielles – « Ma loge sent toujours le spa ! », dévoile-t-elle en riant.
À la défense de Berlioz
Le public montréalais pourra entendre Marie-Nicole Lemieux à la salle Bourgie mercredi dans un récital de mélodies de Brahms et de Massenet interprété en compagnie de son complice de longue date, le pianiste Daniel Blumenthal.
« C’est un programme particulier, explique la chanteuse. Le fil conducteur est l’amour, maternel d’abord avec l’opus 91 de Brahms, mystique avec les Chants sérieux [du même compositeur], charnel avec Massenet. C’est l’amour entre deux êtres, “de la tête aux fesses”, comme dirait Jean-Pierre Ferland. »
Elle retrouvera ensuite le chef Hervé Niquet et l’Orchestre symphonique de Montréal le 22 décembre pour chanter dans l’oratorio L’enfance du Christ de Berlioz, un compositeur pour lequel elle ne tarit pas d’éloges.
« Je suis connue pour faire partie des défenseurs de Berlioz, précise Mme Lemieux. Mais ce n’est pas nécessairement un compositeur “vocal”. Il faut l’aimer. »
Comme [le chef] Michel Plasson m’avait déjà dit, sa musique est fragile, c’est-à-dire qu’elle demande un interprète qui comprend sa musique et qui l’aime, parce que c’est une musique qui n’est pas évidente. Mais quand on l’aime et qu’on le comprend, ça transporte des montagnes.
Marie-Nicole Lemieux
« C’est très difficile de rater un Verdi ou un Wagner. C’est de la musique qui va quasiment toute seule. Mais il y a des compositeurs comme Berlioz qui ont besoin de soin. La ligne musicale est particulière. Vous n’avez qu’à comparer la Symphonie fantastique de Berlioz avec la Symphonie “Pastorale” de Beethoven, par exemple, qui va toute seul… C’est un monde, Berlioz ! Vous entendez que je l’aime beaucoup », conclut-elle en riant.
Au menu pour 2022 : une première Carmen et une première Cassandre (dans Les Troyens de Berlioz) sur scène, respectivement à Toulouse et à Munich. Plus un projet de disque chez Erato qui enthousiasme beaucoup la chanteuse, mais dont elle ne peut révéler le contenu pour le moment.
Et après ? « J’ai des contrats jusqu’en 2025-2026… Parfois, ce n’est pas évident avec la pandémie, la quarantaine, la pression, etc. J’espère toujours aimer ça, que l’instrument soit encore digne de faire cette carrière-là et que je garde ma flamme », se souhaite la musicienne en terminant.
François Legault table sur des assouplissements des mesures sanitaires afin de permettre jusqu’à 25 personnes par maisonnée durant le temps des Fêtes. Mais le variant Omicron pourrait venir casser le party.
Le premier ministre a évoqué le besoin d’un répit pour la santé mentale des Québécois, lors d’un point de presse en marge de l’ouverture du Club Med de Charlevoix.
«Moi, j’espère, honnêtement, avoir le OK pour que, pendant une petite période pour le temps des Fêtes, on soit capables de monter à 20-25 [personnes]. Mais, pour l’instant, je vais d’abord écouter les recommandations de la Santé publique.»
C’est que l’arrivée du variant Omicron est encore trop récente pour que l'on en connaisse l’impact sur les hospitalisations. Pour le moment, le Québec compte 226 personnes hospitalisées en raison de la COVID-19, un «niveau contrôlable», selon le premier ministre.
François Legault souligne que la large couverture vaccinale des Québécois lui donne toutefois bon espoir. «Pour l’instant, les choses vont bien. Mais là, il y a un nouveau variant. Il faut voir si le vaccin est efficace contre ce variant-là.»
Québec devrait faire connaître ses consignes pour le temps des Fêtes en début de semaine prochaine. «On a beaucoup de questions, donc on espère avoir des réponses d’ici lundi pour être capables de dire clairement ce qu’on pourra permettre durant le temps des Fêtes», dit M. Legault.
François Legault table sur des assouplissements des mesures sanitaires afin de permettre jusqu’à 25 personnes par maisonnée durant le temps des Fêtes. Mais le variant Omicron pourrait venir casser le party.
Le premier ministre a évoqué le besoin d’un répit pour la santé mentale des Québécois, lors d’un point de presse en marge de l’ouverture du Club Med de Charlevoix.
«Moi, j’espère, honnêtement, avoir le OK pour que, pendant une petite période pour le temps des Fêtes, on soit capables de monter à 20-25 [personnes]. Mais, pour l’instant, je vais d’abord écouter les recommandations de la Santé publique.»
C’est que l’arrivée du variant Omicron est encore trop récente pour que l'on en connaisse l’impact sur les hospitalisations. Pour le moment, le Québec compte 226 personnes hospitalisées en raison de la COVID-19, un «niveau contrôlable», selon le premier ministre.
François Legault souligne que la large couverture vaccinale des Québécois lui donne toutefois bon espoir. «Pour l’instant, les choses vont bien. Mais là, il y a un nouveau variant. Il faut voir si le vaccin est efficace contre ce variant-là.»
Québec devrait faire connaître ses consignes pour le temps des Fêtes en début de semaine prochaine. «On a beaucoup de questions, donc on espère avoir des réponses d’ici lundi pour être capables de dire clairement ce qu’on pourra permettre durant le temps des Fêtes», dit M. Legault.
Les deux anciens académiciens – elle a été finaliste en 2003 et lui a gagné cette édition de «Star Académie» – se cachaient en effet sous le costume des Inséparables, deux oiseaux colorés.
Lors de la finale de dimanche soir à TVA, ils ont repris la pièce «Someone Like You» d’Adele et repartent avec le prestigieux Masque d’or.
Seul l’enquêteur Stéphane Rousseau avait deviné, dès leur première prestation, l’identité des Inséparables.
Marie-Élaine Thibert et Wilfred LeBouthillier se sont retrouvés avec bonheur. Ils en étaient à leur troisième grand projet ensemble, après «Star Académie» il y a 18 ans et le Worldbest, en 2004, à Cannes, où ils avaient pris le deuxième rang de cette compétition internationale opposant des finalistes de différentes cohortes de «Star Académie» à travers le monde.
«C’était la première fois que Wilfred et moi, depuis "Star Académie" et le Worldbest, on travaillait ensemble pour avoir un résultat», a dit Marie-Élaine, en entrevue avec l’Agence QMI.
«Il m’avait dit, avant que j’accepte de faire le projet, qu’il fallait qu’on se rende jusqu’à la fin, comme pour "Star Académie", a-t-elle poursuivi. Il est super compétitif et, d’ailleurs, je suis rentrée dans le jeu moi aussi en prenant ça de plus en plus au sérieux.»
Comme les autres participants de la saison de «Chanteurs masqués», dont Marie-Claude Barrette, Michel Bergeron, Lise Dion, Ludivine Reding, Sophie Thibault et Lise Watier, c’était toute une expérience pour eux de ne parler du projet à personne et de se présenter aux enregistrements masqués de la tête aux pieds pour ne pas être reconnus.
Marie-Élaine Thibert a souligné qu’elle était soulagée d’être enfin délivrée de son secret parce que ses proches lui posaient de plus en plus de questions. Des admirateurs lui écrivaient aussi pour lui demander si elle se cachait sous le costume d’un des deux oiseaux.
«On était le seul duo parmi les chanteurs masqués, alors j’ai été super chanceuse d’être avec mon grand frère. Tous les autres participants étaient cloitrés dans leur loge, seuls, mais nous on pouvait rire ensemble, faire des photos, jaser», a relaté Marie-Élaine, qui se prépare en vue du lancement, en janvier, du premier extrait de son nouvel album à paraitre en mars.
Les deux autres finalistes de l’émission animée par Guillaume Lemay-Thivierge ont aussi été épatants dimanche soir en finale. On a appris que la Dinde noire était personnifiée par le comédien et réalisateur Jason Roy Léveillée et que le Harfang des noces n’était nul autre que Johanne Blouin.
Parmi les enquêteurs, c’est Anouk Meunier qui a su reconnaître le plus de voix et d’artistes se cachant sous les magnifiques costumes, si bien qu’elle a remporté le prix de l’Oreille d’or.
«J’ai eu tellement de plaisir sur cette émission, qui me ressemble. C’était un gros show de variété, divertissant, rassembleur, je m’en suis tellement fait parler», a-t-elle dit, saluant au passage ses complices enquêteurs Sam Breton, Véronic DiCaire, Marc Dupré et Stéphane Rousseau.
«Je salue la production qui a été vraiment créative pour chaque numéro. Elle a créé des univers élaborés, des numéros de haute voltige et repoussé les limites», a ajouté Anouk.
L’équipe de Productions Déferlantes convie les curieux dans les coulisses de «Chanteurs masqués», qui a été l’émission la plus populaire du petit écran le dimanche soir. Selon les chiffres confirmés de Numéris, 1 752 000 téléspectateurs étaient rivés devant leur écran dimanche dernier. À voir le 5 décembre à 18 h 30 à TVA.
(New York) Le chef Yannick Nézet-Séguin, directeur musical du Metropolitan Opera de New York, de l’Orchestre de Philadelphie et de l’Orchestre métropolitain de Montréal, annonce qu’il prendra une pause de quatre semaines à compter du 19 décembre.
Associated Press
À la suite d’un automne chargé et en prévision d’une deuxième moitié de saison musicale tout aussi exigeante, le maestro québécois a choisi de se retirer temporairement afin de recharger ses batteries.
Lundi, le Met a annoncé que son chef de 46 ans se retirait d’une série de représentations du Mariage de Figaro, de Mozart, prévue du 8 au 28 janvier et du 2 au 16 avril. Il sera remplacé par Daniele Rustioni et James Gaffigan.
Depuis le début de la saison, Yannick Nézet-Séguin a dirigé l’orchestre du Met pour les représentations du Fire Shut Up In My Bones, de Terence Blanchard, en septembre, et de l’Eurydice, de Matthew Aucoin, la semaine dernière.
Il doit également diriger les premières représentations du Don Carlos, de Verdi, présenté en français à compter du 28 février. Son calendrier prévoit aussi la première mondiale de The Hours, avec la soprano Renée Fleming et l’Orchestre de Philadelphie, le 18 mars.
« Cette petite pause va me donner le temps de faire le plein d’énergie afin d’entreprendre la nouvelle année, a mentionné le maestro par voie de communiqué. J’ai hâte de revenir au Met en février pour la nouvelle production du Don Carlos de Verdi. »
D’après le calendrier de l’Orchestre métropolitain de Montréal, le chef Nézet-Séguin doit diriger la représentation du concert Épopée nordique, le 11 février, à la Maison symphonique. Ce concert met notamment en valeur les œuvres des compositeurs québécois André Mathieu et Isabelle Panneton.
Marie-Élaine Thibert et Wilfred LeBouthillier sont les grands gagnants de la première saison deChanteurs masqués.
Les deux anciens académiciens – elle a été finaliste en 2003 et lui a gagné cette édition de Star Académie – se cachaient en effet sous le costume des Inséparables, deux oiseaux colorés.
PHOTO COURTOISIE BERTRAND EXERTIER
Lors de la finale de dimanche soir à TVA, ils ont repris la pièce Someone Like You d’Adele et ils sont repartis avec le prestigieux Masque d’or.
Seul l’enquêteur Stéphane Rousseau avait deviné, dès leur première prestation, l’identité des Inséparables.
Marie-Élaine Thibert et Wilfred LeBouthillier se sont retrouvés avec bonheur. Ils en étaient à leur troisième grand projet ensemble, après Star Académie il y a 18 ans et le Worldbest en 2004, à Cannes, où ils avaient pris le deuxième rang de cette compétition internationale opposant des finalistes de différentes cohortes de Star Académie de partout dans le monde.
«C’était la première fois que Wilfred et moi, depuis Star Académie et le Worldbest, on travaillait ensemble pour avoir un résultat», a dit Marie-Élaine, en entrevue avec l’Agence QMI.
«Il m’avait dit, avant que j’accepte de faire le projet, qu’il fallait qu’on se rende jusqu’à la fin, comme pour Star Académie, a-t-elle poursuivi. Il est super compétitif et, d’ailleurs, je suis rentrée dans le jeu moi aussi en prenant ça de plus en plus au sérieux.»
Comme les autres participants de la saison de Chanteurs masqués, dont Marie-Claude Barrette, Michel Bergeron, Lise Dion, Ludivine Reding, Sophie Thibault et Lise Watier, c’était toute une expérience pour eux de ne parler du projet à personne et de se présenter aux enregistrements masqués de la tête aux pieds pour ne pas être reconnus.
Marie-Élaine Thibert a souligné qu’elle était soulagée d’être enfin délivrée de son secret parce que ses proches lui posaient de plus en plus de questions. Des admirateurs lui écrivaient aussi pour lui demander si elle se cachait sous le costume d’un des deux oiseaux.
«On était le seul duo parmi les chanteurs masqués, alors j’ai été super chanceuse d’être avec mon grand frère. Tous les autres participants étaient cloîtrés dans leur loge, seuls, mais nous on pouvait rire ensemble, faire des photos, jaser», a relaté Marie-Élaine, qui se prépare en vue du lancement, en janvier, du premier extrait de son nouvel album à paraître en mars.
PHOTO COURTOISIE BERTRAND EXERTIER
PHOTO COURTOISIE BERTRAND EXERTIER
Les deux autres finalistes de cette émission animée par Guillaume Lemay-Thivierge ont aussi été épatants dimanche soir en finale. On a appris que la Dinde noire était personnifiée par le comédien et réalisateur Jason Roy Léveillée et que le Harfang des noces n’était nul autre que Johanne Blouin.
PHOTO COURTOISIE BERTRAND EXERTIER
Parmi les enquêteurs, c’est Anouk Meunier qui a su reconnaître le plus de voix et d’artistes se cachant sous les magnifiques costumes, si bien qu’elle a remporté le prix de l’Oreille d’or.
«J’ai eu tellement de plaisir sur cette émission, qui me ressemble. C’était un gros show de variétés, divertissant, rassembleur, je m’en suis tellement fait parler», a-t-elle dit, saluant au passage ses complices enquêteurs Sam Breton, Véronic DiCaire, Marc Dupré et Stéphane Rousseau.
«Je salue la production qui a été vraiment créative pour chaque numéro. Elle a créé des univers élaborés, des numéros de haute voltige et repoussé les limites», a ajouté Anouk.
L’équipe de Productions Déferlantes convie les curieux dans les coulisses de Chanteurs masqués, qui a été l’émission la plus populaire du petit écran le dimanche soir. Selon les chiffres confirmés de Numéris, 1 752 000 téléspectateurs étaient rivés devant leur écran dimanche dernier. À voir le 5 décembre à 18h30, à TVA.
(Hong Kong) Un épisode des Simpson dans lequel la famille américaine se rend sur la place Tiananmen à Pékin a été retiré de la plateforme américaine de vidéo en ligne Disney+ à Hong Kong.
Agence France-Presse
L’absence de cet épisode fait craindre que la censure ne devienne la norme dans le centre financier, à l’image de celle en vigueur en Chine continentale voisine.
Disney+ a été lancé mi-novembre à Hong Kong et des spectateurs particulièrement attentifs ont rapidement remarqué l’absence d’un épisode des Simpson consacré à la Chine.
Il s’agit de l’épisode 12 de la saison 16, diffusé pour la première fois en 2005 et dans lequel la famille américaine se rend en Chine dans l’espoir d’adopter un enfant.
Lors de cette visite, ils se rendent sur la place Tiananmen à Pékin où ont été réprimées en 1989 les manifestations en faveur de la démocratie.
Dans le dessin animé, un panneau indique « Sur ce site, en 1989, il ne s’est rien passé », un clin d’œil satirique à la manière dont Pékin tente d’effacer le massacre de 1989 de la mémoire collective.
Lundi, l’AFP a consulté Disney+ Hong Kong et les épisodes 11 et 13 étaient disponibles, mais pas le 12.
Il n’apparaît pas clairement si c’est Disney+ qui a retiré l’épisode ou si ce sont les autorités qui lui ont ordonné de le faire.
Sollicité par l’AFP, le géant américain du divertissement n’a pas souhaité faire de commentaires, pas plus que le gouvernement de Hong Kong.
Hong Kong a longtemps joui d’importantes libertés artistiques et politiques par rapport au continent.
Mais pour mettre fin aux immenses manifestations prodémocratie qui ont secoué le territoire en 2019, Pékin a imposé l’an passé une loi sur la sécurité nationale qui a rendu illégale une grande partie de la dissidence.
En juin, Hong Kong a conféré à un comité responsable de la censure le pouvoir d’interdire tout film pouvant constituer une atteinte à la sécurité nationale.
La semaine dernière, la cheffe de l’exécutif Carrie Lam, désignée par Pékin, a promis de « combler de manière proactive les lacunes » en matière de l’internet et d’adopter un règlement sur les « fake news ».
Ses commentaires ont renforcé les craintes qu’internet à Hong Kong ne soit l’objet de la même censure qu’en Chine, où les grands réseaux sociaux internationaux, Google et de multiples médias occidentaux ne sont pas accessibles, tous bloqués par la « grande muraille électronique » érigée par les censeurs du régime.
Des contenus qui font la satire de la Chine sont toujours disponibles sur d’autres plateformes de streaming à Hong Kong.
Durant la grande finale d'OD dans l'Ouest, Jay Du Temple a pris la parole pour confirmer ce dont nous nous doutions déjà.
Chaque année depuis qu'il a pris la barre de l'émission, l'animateur nous fait languir jusqu'aux tout derniers instants de la finale pour nous donner l'heure juste quant à l'avenir d'Occupation Double.
Oui,ODsera de retour en 2022 pour une seizième saison.
Non, le règne de Jay Du Temple n'est pas terminé, puisque ce dernier sera de retour à l'animation de la toujours très populaire émission de téléréalité pour une sixième année consécutive.
La vie aura-t-elle repris un peu plus son cours normal d'ici là pour permettre à la production de s'installer quelques semaines en dehors du Canada? On se le souhaite évidemment tous.
Pour ce qui est de la finale, nous avons eu droit à quelques tensions, mais la logique fut tout de même respectée en fin de compte.Plus de détails ici.
L'heure de vérité d'OD dans l'Ouest sera diffusée le dimanche 5 décembre à 18 h 30, sur les ondes de Noovo.
Ils l’avaient annoncé lors de la première émission, et ils l’ont fait. Cindy, Rahmane et Yoher sont revenus à «Révolution» pour gagner, et lors de leurs deux derniers numéros, dimanche soir, ils ont prouvé qu’ils méritaient ce grand prix de 100 000 $.
S’ils n’ont jamais douté de leur détermination à remporter cette troisième saison de «Révolution», les trois danseurs confient qu’ils sont néanmoins passés par des moments plus difficiles durant l’aventure. «On avait un plan depuis le début et on a gardé notre concentration sur cet objectif», a expliqué Rahmane au téléphone depuis Malte, où il participe à une création du Cirque du Soleil, en compagnie de Yoher.
Le défi était pourtant grand pour ces trois danseurs qui évoluent dans des styles de danse différents. «On s’est vraiment inspirés les uns et les autres, a expliqué Rahmane. On est trois danseurs d’âge, de style et d’origines différents, c’était normal qu’on utilise ce métissage pour inspirer nos numéros, mais aussi pour délivrer un message.» Mais dans ce travail de création, chacun avait son mot à dire. «On a collaboré en poussant la recherche, tout en mettant nos trois univers en commun», a poursuivi Yoher.
La motivation du trio s’est renouvelée sans cesse, étape après étape. «Chacun de nous a dépassé l’étape à laquelle il avait perdu dans une saison précédente, a détaillé Rahmane. Ça nous a donné un summum de confiance en nous pour la finale parce qu’on savait qu’on était capable. Yoher avait perdu à cette ultime étape, mais Cindy et moi, on voulait lui redonner tout ce qu’il nous avait apporté précédemment pour qu’on se dépasse. La finale est vraiment le moment où on s’est le plus mis à nu.»
Pour Cindy, qui travaille à Montréal, on est toujours plus forts pour les autres que pour soi-même. «La finale, c’était une façon pour nous de soutenir et de se dépasser pour Yoher qui avait perdu à ce moment-là à la première saison. On était derrière lui et on voulait gagner pour lui.»
PHOTO COURTOISIE / OSA IMAGES
Même si leur supériorité artistique et technique ne faisait aucun doute, Yoher a vécu la finale plus difficilement que les autres. «C’était difficile parce que je suis déjà passé par là, et la première fois ne s’était pas terminée comme j’aurais voulu, a-t-il analysé. J’avais confiance en nous trois, dans notre façon de travailler et de pousser les mouvements et la créativité au maximum. Mais j’étais stressé parce que j’avais peur que ce que j’avais vécu se reproduise une nouvelle fois. J’étais très fébrile, mais Cindy et Rahmane m’ont beaucoup soutenu, et on a réussi.»
S’ils se sentent aussi forts à trois, c’est parce que chacun apporte ses points forts au groupe. Pour Rahmane, «chacun a une force par rapport aux autres. Yoher est plus dans la mise en scène, Cindy est forte dans la recherche chorégraphique, et moi, je suis plus dans l’improvisation et l’urbain. On avait tellement d’idées qu’il fallait chaque fois choisir la bonne.»
Les trois gagnants ne savent pas encore comment ils vont utiliser la somme de 100 000 $ qu’ils ont remportée avec la finale. «On est des danseurs et on fait ça pour l’art avant tout. On ne fait pas ce métier pour l’argent. Pour le prix, on est encore en réflexion sur l’utilisation de cet argent. Il y a plusieurs choses que l’on veut faire et notamment
prendre soin de nous. On a travaillé fort, il y a eu des blessures, nos corps ont été soumis à un travail acharné et on va certainement utiliser une partie de cet argent pour nous réparer et prendre soin de nous.» Les décisions se prendront quand les deux gars reviendront de Malte, à la mi-décembre.
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La finale de «Révolution» est toujours une émission très festive où on se permet de permettre tous les styles de danse en évidence à travers des numéros à grand déploiement. Ce dimanche n’a pas fait exception. Le numéro d’ouverture, sur la musique de «Pump Up The Jam», a vu défiler l’ensemble des participants de cette troisième saison, dans une chorégraphe hétéroclite de Team White.
Les quatre finalistes se sont ensuite succédé pour la première partie de cette finale. Willow a proposé une chorégraphie plus romantique, mais aussi plus abstraite qu’auparavant. «On sait qu’on n’est pas les meilleurs danseurs du monde, mais on a une complicité inégalable», a annoncé William.
Les maîtres ont salué leur sens de l’esthétique, leur technique, ainsi que leur créativité conceptuelle foisonnante.
Yannick et Éliana se sont ensuite montrés très créatifs avec un numéro inspiré du cinéma. Le moment révolution leur a causé bien des soucis en répétition, et ils l’ont parfaitement réussi pour la première fois lors du tournage. Lydia a félicité leur musicalité et leur côté enfantin qui donne beaucoup de joie.
Tommy a choisi de faire un numéro qu’il avait lui-même chorégraphié, mais qui n’était pas à la hauteur de ce qu’il avait proposé en demi-finale. Les Twins ont tenu à souligner le fait que peu de monde a pensé, au départ, qu’il se rendrait aussi loin. Lydia lui a d’ailleurs conseillé de planifier une tournée d’audition des compagnies, car il est définitivement un danseur à fort potentiel.
Enfin, Cindy, Rahmane et Yoher ont livré une prestation exceptionnelle autour d’un cube lumineux. Leur moment révolution était à la hauteur du numéro, splendide.
PHOTO COURTOISIE / OSA IMAGES
Cindy, Rahmane et Yoher ont récolté 97 points (48 pour la prestation et 49 pour la révolution), et Willow, 94 (48 et 46) ce qui les a qualifiés pour l’ultime étape. Yanick et Éliana ont obtenu 90 points, et Tommy, 89.
Sur la chanson «Papaoutai», de Stromae, une vingtaine de danseurs ont finalement proposé un extrait du spectacle de «Révolution en tournée», qui recommence à l’hiver prochain.
Pour leurs dernières 45 secondes de la saison, Willow et le trio ont offert des moments de grâce. Chacun des mouvements était concis, maitrisé, significatif et émouvant. À ce niveau de qualité et de précision, les départager n’a certainement pas été facile pour les maîtres.
Au cours de la soirée, la troupe T.Acos s’est vu remettre une bourse de 5 000 $ pour le talent et l’évolution, et Break City All Stars, une bourse du même montant pour le meilleur moment révolution de l’année.