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Saturday, October 16, 2021

«Jusqu'au dernier cri»: une chasse à l'homme effrénée - Le Journal de Québec

Proposant une chasse à l’homme effrénée dans le Nord-du-Québec, Martin Michaud invite ses fans à suivre Victor Lessard et son acolyte, Jacinthe, dans une aventure palpitante dans son nouveau roman, Jusqu’au dernier cri. Meurtres, milieu criminel, prise d’otages, négociations serrées sont de la partie, tandis que les deux personnages principaux vivent en parallèle des événements difficiles et doivent faire preuve de solidarité.

Dans cette nouvelle enquête de Lessard, plus courte que les précédentes, le talentueux Martin Michaud nous présente Coleman, un jeune qui est sans arrêt mêlé à des histoires louches. Cette fois, il a pour mission de faciliter un transfert d’argent entre deux groupes criminels. 

Les choses tournent mal. Ses acolytes sont tués et la valise remplie d’argent disparaît. Coleman prend la fuite et trouve refuge dans le hangar désaffecté d’une mine du Nord-du-Québec.

Quelques jours plus tard, la situa-tion dégénère en prise d’otages. Coleman exige de parler à Victor Lessard, la seule personne en qui il a confiance. Il veut qu’on trouve le coupable du vol d’argent et envoie Victor et Jacinthe sur une piste. La chasse à l’homme commence.

Martin Michaud commence ce nouveau livre dans les starting-blocks à Matagami, entraînant les lecteurs dans une enquête intense, où les personnages vivent de grandes émotions.

« Jacinthe prend plus de place et devient la coéquipière indispensable, l’amie qui est là pour aider Victor à se protéger contre lui-même. J’ai beaucoup de plaisir à mettre en scène ces personnages et leur dynamique, commente-t-il en entrevue. C’est vraiment pour ça que je continue d’écrire d’autres Victor Lessard : c’est ça que j’aime faire évoluer. »

Rôles inversés

Dans Jusqu’au dernier cri, les rôles sont inversés. « On va se rendre compte que Jacinthe ne file pas. Elle est malade. On ne sait pas exactement ce qu’elle a, mais quand l’action commence, elle est à l’hôpital avec Victor. Mais on est assez vite happés par un appel que Victor reçoit : on a besoin de lui sur les lieux d’une prise d’otages. Et on a besoin de lui parce que le preneur d’otages ne veut parler qu’à une seule personne et ne veut pas négocier avec la police de Matagami, avec la SQ ou avec la GRC. »

Tout le prétexte, ajoute-t-il, est d’amener Victor et Jacinthe à être tous les deux confrontés à leurs démons. 

« Victor est là pour Jacinthe. Il est question des familles choisies versus les familles de sang. Et il y a toute une toile de fond sur cette façon dont ils prennent soin l’un de l’autre. »

Et c’est la première fois qu’il met en scène une prise d’otages, dans un roman écrit de main de maître. « Ça fait partie du plaisir que j’ai à écrire un livre de faire la recherche moi-même, d’aller valider mes informations. »

« Le fait de ne pas en être à mon premier roman, c’est sûr que ça m’aide. Il y a une question de méthodologie que je connais maintenant et que je ne connaissais pas à l’époque. Il y a un moment où, comme auteur de fiction, tu fais vivre à tes personnages des trucs qu’un enquêteur, dans la vraie vie, ne vivrait pas de toute sa carrière. »

Un roman postpandémie

Martin Michaud ne voulait pas faire un roman sur la pandémie, il a donc situé l’action un peu après la fin de la pandémie. « Il n’y a plus personne qui est exactement pareil. Le monde qui existait avant la pandémie n’est plus exactement le même non plus. »

« J’ai des enfants dans la vingtaine et j’ai choisi d’explorer tout ce que la pandémie va venir inscrire dans le patrimoine de ces jeunes adultes qui commencent leur vie. Comment la pandémie va, d’une certaine façon, modifier leur trajectoire. » 

  • Martin Michaud a pratiqué le métier d’avocat d’affaires pendant 20 ans avant de se consacrer pleinement à l’écriture. 
  • Ses romans lui ont valu de nombreux prix littéraires et une reconnaissance tant de la critique que du public. 
  • Il a scénarisé pour la télé la série Victor Lessard, qui a remporté le premier prix au Banff World Media Festival et cumulé plus de 4,5 millions de visionnements sur Club illico.   

EXTRAIT 

<b>Jusqu’au dernier cri</b><br /> Martin Michaud<br/> Éditions Libre Expression<br/> 304 pages<br/> En librairie le 20 octobre

Photo courtoisie

Jusqu’au dernier cri
Martin Michaud
Éditions Libre Expression
304 pages
En librairie le 20 octobre

« La voix du pilote retentit de nouveau.

— Une scène de crime. Regardez, le camion noir sur le bord de la route...

L’attention de Victor était à présent entièrement absorbée par le véhicule, autour duquel s’activaient des techniciens de l’Identité judiciaire en combinaison blanche.

Le pilote poursuivit.

— C’est arrivé hier soir. Trois hommes abattus. Les enquêteurs pensent que le quatrième occupant, le chauffeur, s’appelle Clayton Coleman.

Victor murmura.

— Le preneur d’otages. »

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