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Wednesday, January 10, 2024

«On ramassera demain»: La fête à la maison - Le Devoir

On ramassera demain est à l’image de son animateur et co-concepteur Pier-Luc Funk : drôle, authentique et originale. Pour cette nouvelle émission de variétés de Télé-Québec, produite notamment par France Beaudoin et Pamplemousse Média, l’animateur invite, chaque épisode, ses amis à faire la fête avec lui dans une maison et à se laisser aller aux confidences. « Quand tu veux créer un show de complicité, ça aide beaucoup d’être entouré du monde que tu connais et avec qui tu es en confiance », observe-t-il. Et comme dans un vrai party, il y a aussi d’autres convives, soit des personnalités publiques québécoises avec qui l’artiste est moins familier. « C’est super, de faire de belles découvertes humaines, tout comme j’aime retrouver mes bons vieux chums et jaser avec eux ! » 

D’après Pier-Luc Funk, le party idéal réunit ainsi des jeux — « Nathalie Simard qui joue au beer pong-questions, c’est drôle ! » —, des conversations profondes, des performances musicales et de l’amusement, que l’on retrouve dans On ramassera demain sous la forme de sketches. « Ce sont ces éléments-là qu’on a pris pour le show et, surtout, on ne parle pas de nos projets du moment », explique-t-il, tout en avouant que les moments où il se sent le mieux lors des fêtes sont soit la niaiserie, soit les discussions à propos des « vraies choses ». « Tout ce qui est entre les deux, j’ai de la misère. Je ne suis pas bon dans le small talk », dit l’animateur. 

Pour ce faire, quel meilleur endroit qu’une maison spacieuse et chaleureuse ? « Quand tu vois le monde jaser dans un salon ou dans un sous-sol, évidemment, t’es moins stressé que quand il y a un public qui te regarde sur une chaise avec un éclairage, un micro et des questions », souligne-t-il en référence aux sempiternelles émissions de variétés de la télévision québécoise. Pier-Luc Funk, au contraire très décomplexé, aime se placer au même niveau que ses invités. « La discussion intime, ça se passe entre moi et l’autre. On n’est pas dans la formule classique de la question-réponse », indique-t-il. S’il a envie de donner son point de vue sur quelque chose, l’animateur y va donc franchement. 

De son côté, Patrice Ouimet, qu’on retrouve à la co-conception et à la réalisation d’On ramassera demain et qui collabore avec Pier-Luc Funk depuis plusieurs années, n’a pas hésité avant de rejoindre cette curieuse aventure. « Il fallait avoir foi dans la prise de risques, car la nouveauté arrive avec plein d’inconnus », rapporte-t-il. L’un des défis fut d’ailleurs de tourner dans une maison de ville, ou plutôt de banlieue. « Comme dans un vrai party, on passe d’une pièce à l’autre. C’est ça qui a drivé la conception du show, en fait. » À l’écran, on voit en effet tant des gens qui dansent dans le salon sur Feel Happy, de Véronic DiCaire, que Pier-Luc Funk et Pascale Bussières qui s’agitent dans la salle de bains. « Il se passe tellement de choses en parallèle dans un party… » relève le réalisateur. 

Pour lui, l’idée de départ d’On ramassera demain était de créer des ambiances comme celles qu’on voit dans les séries de fiction.  « Grâce à la façon dont on tourne, on ressent qu’on est dans un contexte bien réel », fait-il remarquer. L’émission est en quelque sorte une rencontre entre la variété et la fiction. « Je trouvais que les ambiances des shows de variétés traditionnels se ressemblaient beaucoup à la télévision, donc j’ai voulu construire quelque chose pour le spectateur, un peu comme une fiction, qui puisse divertir tous les publics adultes », se souvient son réalisateur. 

« Ce n’est pas une émission de sauvetage, mais une émission de création », renchérit Pier-Luc Funk. Et de poursuivre : « Quand tu te fais offrir des shows, le réflexe, c’est de proposer quelque chose qui existe déjà et de devenir la tête parlante pour sauver la formule. » Lui et l’équipe d’On ramassera demain se sont, de fait, donnés corps et âme pour produire un contenu qui ne ressemble à aucun autre actuellement. « T’as pas le goût de viser gros et de pas l’atteindre, mais quand même de prendre des risques tout en étant réaliste. Ça donne des conditions de création quand même tough », relate l’animateur. En bravant l’inconnu, ils ont su trouver un fil conducteur qui soit fort, capable de marquer les esprits. 

« On n’a pas fait On ramassera demain à la légère, se rappelle enfin Pier-Luc Funk. Tout y est millimétré, réfléchi, pensé. » La seule ombre au tableau, peut-être ? « Dans un vrai party, l’idéal est que ça ne soit pas filmé et que le monde se lâche vraiment lousse, mais là… »

On ramassera demain

Télé-Québec, le jeudi à 21 h dès le 11 janvier

À voir en vidéo

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