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Monday, September 4, 2023

Voici le nouveau personnage détestable de 5e rang - 7 Jours

Visage régulier du petit écran depuis plusieurs années, Alexis Lefebvre enchaîne les tournages. Pourtant, on a l’impression de le découvrir chaque fois qu’il campe un nouveau personnage. Cette saison, il se joint à la série 5e rang, dans laquelle il incarne Henri Lapierre, un détestable cultivateur qui est à l’opposé du bon vivant que le comédien est dans la vie.  

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Photo : Bruno Petrozza

Alexis, tu exerces le métier de comédien depuis 18 ans sans pour autant être une personnalité publique.
C’est vrai! Souvent, les gens qui me croisent me disent spontanément: «Je te connais, toi!» et ils cherchent où nous nous sommes croisés. À l’école secondaire? Au travail? Au gym? Ils savent qu’ils m’ont déjà vu quelque part, sans pouvoir dire où! (rires) Mon bonheur en tant qu’artiste, c’est d’évoluer dans plusieurs sphères en même temps: le cinéma, la télévision, la danse, le théâtre, le doublage, la narration de livre audio... J’aime que les journées se suivent et ne se ressemblent pas. 

Et que préfères-tu parmi toutes les facettes de ton métier?
Tout, vraiment tout. L’effervescence d’un plateau de tournage, développer un personnage, travailler en équipe, j’adore ça! Mais je tripe tout autant à être tout seul dans un petit studio d’enregistrement à plonger dans l’univers d’un livre québécois pour l’offrir en version audio, comme je l’ai fait récemment avec Adieu mignonne, un super bouquin de l’autrice Marie-Ève Bourassa sur le red-light montréalais des années 1920.      

Le plus fascinant dans ton parcours, c’est la danse. Comment est-elle arrivée dans ta vie?
Lors de ma troisième année d’études à l’École nationale de théâtre, la chorégraphe Estelle Clareton a monté un spectacle de danse contemporaine avec les élèves. Après m’avoir vu bouger, elle m’a dit: «Je vais faire de toi un danseur!» J’ai pogné de quoi, comme on dit en bon québécois, parce qu’avant d’étudier à cette école, j’étais en option théâtre au Cégep de Saint-Hyacinthe, et mes professeurs me répétaient que j’étais incapable de bouger, que je n’avais aucune souplesse.

Photo : Bruno Petrozza

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Alors, comment expliques-tu que tu t’es retrouvé danseur?
Lorsque je danse, quelque chose se relâche en moi; je deviens souple et détendu, c’est très libérateur. De plus, comme j’ai fait beaucoup de sport dans ma jeunesse, j’ai de la facilité à apprendre les mouvements. Estelle Clareton m’a engagé pour une création, j’ai rencontré d’autres danseurs et chorégraphes, et, à ma grande surprise, cette nouvelle passion m’a amené à voyager un peu partout en Europe. Mon frère et un de mes meilleurs amis, le comédien Éric Robidoux, étaient aussi de cette aventure extraordinaire qui a duré une bonne dizaine d’années.

Danses-tu toujours?
Non, à mon grand regret. Je suis papa de deux filles âgées de quatre et deux ans, alors c’est plus difficile de m’éloigner pour de longues périodes. De toute façon, je ne me suis jamais considéré comme un danseur, mais plutôt comme un acteur qui danse, puisque j’ai continué à prendre part à des tournages parallèlement à la scène.

Ton rôle le plus marquant est sans aucun doute celui du Dr Jérôme Marignon dans Les pays d’en haut!
Incarner un coroner dans une série d’époque tournée au village Canadiana, à Rawdon, a été une expérience magnifique! En plus, mon personnage s’est retrouvé au centre de belles intrigues: alors qu’il était fiancé à Donalda, celle-ci est allée retrouver Alexis dans une grange, laissant en plan son futur mari le jour de leur mariage! Ensuite, marié à la jeune Pâquerette, Alexis s’est une fois de plus retrouvé seul, puisque sa femme s’est amourachée de sa sœur, Donatienne.

Photo : Bertrand Calmeau

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On peut te voir dans une autre série d’époque, C’est comme ça que je t’aime!
J’y incarne le policier Rolland Audet. Je ne peux pas vous dévoiler grand-chose sur les intrigues, outre que ce personnage prend un peu plus de place dans le dernier volet de cette trilogie. Tourner dans une série qui se déroule dans les années 1970, c’est effectuer un véritable voyage dans le temps. La première fois que je me suis retrouvé dans les bureaux de la Sûreté du Québec, je n’en revenais pas: tout était d’époque, jusque dans les moindres détails. J’ai aussi eu la chance de conduire plusieurs vieilles voitures, sous le regard fier des propriétaires qui accompagnent leurs «bébés» sur la production.

Cette saison, tu te joins à la série 5e rang en incarnant Henri Lapierre, un personnage que nous allons, paraît-il, détester.
Ah... vous allez le détester autant que moi j’ai du plaisir à l’incarner. Henri Lapierre vient d’une famille où on est agriculteurs de génération en génération, et c’est le voisin de Marie-Luce. Il est assez fermé, stressé et bourru de nature, et les épreuves de la vie ne l’ont pas aidé. Sa femme est morte d’un cancer fulgurant, il élève donc seul leurs trois enfants. Il gérait la ferme avec son frère, qui est décédé d’une crise cardiaque. Il a recours à la main-d’œuvre étrangère, mais ça ne l’enchante pas. Un tantinet raciste, il n’est pas le plus sympathique des employeurs.

C’est clair qu’il ne se fera pas aimer du public. Est-ce que ça te fait peur?
Pas du tout. Au contraire, j’aime incarner un personnage aussi détestable. Et puis, on va se dire les vraies affaires, des gens qui ont des préjugés envers les travailleurs latinos comme le personnage d’Henri, ça existe malheureusement dans la vraie vie. Je trouve ça audacieux de la part des auteurs de 5e rang d’emprunter cette voie avec mon personnage.

Photo : Bruno Petrozza

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Vas-tu laisser tes filles regarder la série?
Elles sont un peu jeunes pour regarder l’émission. De toute façon, je ne tiens pas à ce qu’elles me voient sous les traits du méchant Henri Lapierre. Par contre, j’aimerais bien jouer dans une émission pour enfants! J’adore la petite enfance et la magie qui vient avec. Quand j’arrive à la maison, mes filles crient: «Papa!!!!!» comme si elles ne m’avaient pas vu depuis des mois, alors qu’on a déjeuné ensemble le matin même. (rires)

Tu es un gars de famille!
Oui, vraiment. Un gars de clan. Mes temps libres, je les passe avec ma famille et mes amis. J’ai travaillé dans des cuisines lorsque j’étudiais à l’école de théâtre. J’ai commencé par le service aux tables, mais j’ai bifurqué vers la cuisine parce que ça me permettait de faire une job manuelle, d’être dans ma tête et de décrocher totalement. Encore aujourd’hui, j’adore concocter de bons petits plats pour mes proches. Je trouve qu’il y a beaucoup d’amour dans le fait de préparer un repas pour les gens qui partagent notre vie. Recevoir, c’est un bonheur pour moi. 

5e rang, lundi 20 h, à Radio-Canada, dès le 11 septembre.
L’ultime saison de
C’est comme ça que je t’aime sera présentée au cours de la saison 2023-2024 sur Tou.tv Extra, puis à Radio-Canada.

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