Un changement de producteur, une intrigue impliquant une opération complexe et deux nouveaux personnages principaux. Voilà les informations qu’on a pu soutirer au personnel de STAT durant notre visite des lieux de tournage.
Radio-Canada et Fabienne Larouche ont ouvert les portes du plateau du drame médical aux médias, mardi. Il s’agissait d’une première, puisque l’automne dernier, aucune tournée n’avait été organisée, l’équipe préférant démarrer l’aventure sans distraction.
Premier constat en investissant la salle d’attente de l’urgence fictive : c’est grand. Les décors occupent une superficie de 15 000 pieds carrés (plus que District 31), étalés sur deux studios chez MELS, à Saint-Hubert.
Deuxième constat : c’est neuf. Bien que l’équipe ait inauguré les lieux en juillet 2022 et qu’on voie quelques civières traîner au milieu des corridors (par souci de réalisme), le lustre demeure. Durant le tour guidé effectué par Fabienne Larouche et Tommy Guenette, directeur de production, une journaliste s’est même exclamée : « Ça donne quasiment le goût d’être malade ! »
Les décors sont signés André Chamberland, un fidèle collaborateur de Fabienne Larouche (30 vies, Unité 9, Trauma). Le directeur artistique est également derrière un autre élément important de STAT : le nom de l’hôpital. L’établissement fictif a été baptisé Saint-Vincent en l’honneur de Vincent, son garçon mort d’une leucémie.
Cafétéria, réception, salle d’analyse, salle de repos (avec l’incontournable vélo stationnaire toujours monopolisé par Emmanuelle St-Cyr/Suzanne Clément), salle d’opération, salle de conférence, vestiaires, toilettes… Nous avons exploré chaque mètre carré du plateau, même l’ascenseur auquel tenait mordicus Fabienne Larouche.
Détail à signaler à propos du bureau du Dr Pascal St-Cyr (Normand D’Amour) : le trou qu’il a fait en donnant un coup de poing dans le mur lors d’un accès de rage la saison dernière est toujours apparent.
Il a été comblé avec du plâtre, mais pas repeint. « Je voulais qu’on s’en souvienne », a glissé Marie-Andrée Labbé.
Patience…
L’autrice s’est montrée avare de détails par rapport aux nouveaux épisodes de STAT, qui seront diffusés sur ICI Télé à partir du lundi 11 septembre. En avril dernier, juste avant l’apparition du générique de clôture, 1 600 000 téléspectateurs apprenaient avec stupeur que Jacob Faubert (Lou-Pascal Tremblay) était dans l’appartement du psychiatre François Éthier (Daniel Parent) – et conjoint d’Emmanuelle St-Cyr – juste avant sa chute fatale.
Marie-Andrée Labbé semble vouloir nous faire languir encore longtemps avant d’exposer la vérité. Elle et Fabienne Larouche savent toutefois ce qui s’est réellement passé entre les deux hommes, tout comme Suzanne Clément.
« Je sais des choses, mais pas tout », a précisé la comédienne, qui a profité de l’été pour jouer dans deux productions étrangères : la série américaine The Sticky, tournée au Québec, mais produite par Jamie Lee Curtis pour Prime Video d’Amazon, et Loups-garous, un film français qu’elle a tourné à Prague avec Jean Reno et Franck Dubosc pour Netflix.
De retour à STAT, deux nouveaux personnages principaux feront leur entrée à l’automne. Il s’agit d’un homme et d’une femme, ont révélé Marie-Andrée Labbé et Fabienne Larouche, après s’être consultées du regard. Il faudra patienter trois semaines avant qu’apparaisse l’un d’eux.
Quant au noyau dur de l’hôpital, composé entre autres d’Isabelle Granger (Geneviève Schmidt), de Philippe Dupéré (Patrick Labbé), de Sophia St-Jean (Ludivine Reding) et d’Éric Perron (Stéphane Rousseau), il demeure intact. « Mais pour combien de temps ? », a glissé Fabienne Larouche.
Brûlure au troisième degré
Malgré son ton dramatique, STAT conservera sa touche d’humour en 2023-2024. « Ça donne de l’air, a expliqué Marie-Andrée Labbé. Ça fait respirer. Et tous les médecins nous l’ont dit : plus c’est grave, plus ils doivent dédramatiser. »
Parmi les opérations qui seront effectuées, Marie-Andrée Labbé a mentionné une escharotomie, une intervention complexe réservée aux brûlures graves (troisième degré), précise Google. L’intervention sera menée par Emmanuelle St-Cyr. Suzanne Clément a d’ailleurs passé son dernier samedi soir à visionner des vidéos pour apprendre les manipulations. « Ce n’est jamais plate. Je ne pensais pas que j’avais cet appétit d’apprendre sur tout ce qui est médical », a déclaré la comédienne.
Des spécialistes en médecine continuent de conseiller Marie-Andrée Labbé et Judith Lussier, sa conjointe et collaboratrice, dans l’écriture de STAT.
On n’est pas toujours d’accord [avec les spécialistes en médecine]. Des fois, on triche. Parce qu’un patient ne peut pas rester un mois à l’hôpital. C’est trop long.
Marie-Andrée Labbé, autrice de STAT
Autre parcelle d’information collectée : un personnage d’humoriste connu sera admis à l’urgence. Sa présence causera « un émoi ».
Départ de Guillaume Lespérance
Ça bouge également en coulisses chez STAT. Aetios est désormais l’unique maison de production derrière STAT. L’an dernier, Fabienne Larouche et Michel Trudeau produisaient la quotidienne avec A Média, l’entreprise de Guillaume Lespérance (Tout le monde en parle, Discussions avec mes parents). Après une saison, lorsqu’est venu le temps de renégocier l’entente, les producteurs ont décidé de prendre des chemins séparés, a résumé Fabienne Larouche. « Guillaume [Lespérance] est allé faire ses projets ; on fait les nôtres », a déclaré la productrice.
Guillaume Lespérance ne nous a pas rappelé pour donner ses commentaires.
Par ailleurs, Marie-Andrée Labbé devient productrice associée. « Avec l’apport qu’elle a eu l’an dernier, ce titre lui revenait », a souligné Fabienne Larouche.
Julie Perreault, qui avait réalisé une semaine d’épisodes de STAT la saison dernière, sera de retour derrière la caméra cette année. L’actrice devrait se joindre de manière plus régulière au trio de réalisateurs, formé de Danièle Méthot, Chantal Des Ruisseaux et Jean-Marc Piché. Après une année post-District 31 passée loin des plateaux de télé, Vincent-Guillaume Otis souhaite « faire de l’observation » en vue de réaliser des épisodes.
Visite du plateau de tournage de STAT | Changement de quart à Saint-Vincent - La Presse
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