Ikiwhoum: Matt Lang lance les festivités du 40e Festivent

Même en pleine saison des festivals, le public a répondu présent au rendez-vous familial de Saint-Jean-Chrysostome.

Devant un parterre bien rempli et une foule conquise d’avance, Matt Lang a entonné les premières notes de Water Down the Whiskey, accompagné par les lumières de la grande roue et des autres manèges.

« Comment ça va Lévis? » a lancé le chanteur, qui a rapidement reçu en guise de réponse des cris aigus.

Dès le coucher du soleil, les lumières des manèges et des montgolfières ont illuminé le parc Champigny. (Yan Doublet/Le Soleil)

Matt Lang a livré ses premiers morceaux avec beaucoup d’énergie. La pyrotechnie ne s’est d’ailleurs pas fait attendre autour de lui. Après son entrée sous des jets de fumée, des colonnes de feu sont sorties de sous la scène.

« Ça fait du bien d’être en famille ce soir », s’est exclamé l’artiste avant d’entamer la chanson d’amour If, devant les lumières des téléphones.

Avec son généreux programme de plus de vingt pièces, le chanteur aura certainement su rassasier l’appétit des festivaliers en ce soir d’ouverture du Festivent. S’il s’est adressé brièvement au public tout au long de la soirée, Matt Lang a surtout enchaîné les chansons pour le plus grand plaisir de ses admirateurs.

En plus de jouer quelques nouveautés qui se retrouveront sur son prochain album, Matt Lang a aussi plongé dans l’univers d’autres artistes allant de morceaux plus récents comme Last Night de Morgan Wallen à Guitars, Cadillacs de Dwight Yoakam.

Les amateurs de musique country ont répondu présent, mercredi soir, pour l'ouverture du Festivent. (Yan Doublet/Le Soleil)

Après les airs plus doux de Only A Woman, Amazed et She Don’t Love You, le chanteur et ses talentueux musiciens ont réveillé la foule avec un medley de chansons rock.

De quoi faire vibrer l’assistance avant de conclure avec des pièces issues de ses deux derniers albums, More (2020) et Moonlight Sessions (2023).

Le country canadien au menu

Tim and The Glory Boys a donné le ton à sa performance dès le départ avec son succès When You Know You Know, qui cumule plus de 5,5 millions d’écoutes sur Spotify.

Le chanteur Tim Neufeld l’a précisé d’entrée de jeu : l’assistance du Festivent était la plus grande foule devant laquelle le groupe n’a jamais joué au Québec. La formation canadienne a d’ailleurs fait vibrer le public une bonne partie de la soirée avec des pièces tirées de son plus récent album.

Malgré beaucoup d'humour et de bons morceaux, le groupe Tim and the Glory Boys n'aura pas complètement séduit l'assistance du Festivent. (Yan Doublet/Le Soleil)

À mi-parcours, le groupe a toutefois dévié un moment de son répertoire le temps de plonger les festivaliers dans une ambiance « de feu de camp ». Après une chanson en français malheureusement mal introduite, la troupe est rapidement descendue au cœur de la foule afin d’interpréter Ain’t Going Down de Garth Brooks et Levitating de Dua Lipa.

Malgré son potentiel, ce segment n’a pas su captiver l’intérêt de toutes les oreilles, laissant plusieurs festivaliers peu attentifs et souvent bruyants devant les artistes.

Le groupe, qui sera de passage à l’Impérial en septembre, a toutefois captivé à nouveau les gens avec sa pièce Float et ce jusqu’à la toute fin de sa prestation. Tim and The Glory Boys s’est d’ailleurs assuré de terminer en force avec Never Gonna Give You Up de Rick Astley. Un grand classique que tous les festivaliers ont entonné en chœur.

Du charisme à revendre

Blue Ridge Band a su insuffler une bonne dose d'énergie à la foule en début de soirée. (Yan Doublet/Le Soleil)

Le groupe lévisien Blue Ridge Band était visiblement heureux d’ouvrir le Festivent et de jouer sur la scène principale de l’événement.

« Depuis le temps qu’on en rêve! […] C’est probablement un des shows dont on va être le plus fier pour le restant de nos jours », a lancé le charismatique chanteur du groupe, Jérémy Plante.

Le trio, accompagné par trois musiciens supplémentaires, a partagé son énergie contagieuse avec la foule. Les spectateurs, déjà bien nombreux et réchauffés, ont ainsi troqué les moshpit pour des séries de danse en ligne, se déhanchant au rythme des guitares.

Tout au long de sa performance, Blue Ridge Band a offert plusieurs titres de ses deux EP, Down to Business partie 1 et partie 2, dont Don’t Wanna Go Home et Gin And A Tonic.

La formation a également puisé dans le répertoire de Luke Combs, Jason Aldean et John Denver.

« Cette semaine, y’a du monde qui savait qu’on venait jouer ici. Y’a même du monde qui est venu cogner chez nous pour me demander une chanson », a raconté le chanteur en riant, avant d’entonner un extrait de Take Me Home, Country Roads.

Avec cette première soirée réussie, le quarantième du Festivent s’annonce décidément festif à souhait.

Le Festivent se poursuit jusqu’au 6 août.