Fête du lac, des traditions et du renouveau - La Tribune

« On est très satisfaits. On a eu une belle réponse des Sherbrookois malgré les aléas de la température », lance celle qui a chaussé les souliers de Jean-Pierre Beaudoin depuis l’an dernier. Le bilan de la 42e édition n’est toujours pas complet, mais l’organisation estime avoir accueilli près de 150 000 festivaliers pendant les six jours de festivités.

Cette année, le comité organisateur a vu grand en ajoutant une nouvelle scène, une initiative qu’il aimerait conserver pour la prochaine édition. « Nous aimerions garder la nouvelle formule. Les trois scènes offrent des ambiances qui permettent de répondre aux goûts de tous », rapporte la directrice générale.

Une édition de rebondissements

« On ne pouvait pas prévoir les désistements cette année bien évidemment. On a vécu ça au jour le jour et on ne changera pas notre façon de faire », déclare Cindy Trottier, qui soutient que l’organisation n’agirait pas de manière juste en mettant des artistes en stand-by.

« On veut garder une relation de respect entre nos contacts, c’est-à-dire les agents et les agences d’artistes. On se doit de respecter leur travail, alors on va en rester à notre façon de faire. On a de bons contacts et on trouve de bonnes solutions », fait valoir Mme Trottier.

La Fête du lac des Nations a connu trois désistements d’artistes, dont deux dans la même journée. Le comité s’est vite mis en mode solution pour trouver des artistes la journée même. Chose réussie puisque le comité a réussi à contacter Simple Plan (photo), Paul Piché et Jay Scott pour la programmation revisitée. (Jean Roy/La Tribune)

Rappelons que l’organisation de la Fête du lac des Nations a connu trois désistements d’artistes, dont deux dans la même journée, et pas les moindres en Roxanne Bruneau et Les Cowboys fringants. Le comité s’est vite mis en mode solution pour trouver des artistes la journée même. Chose réussie puisque le comité a réussi à contacter Simple Plan, Paul Piché et Jay Scott pour la programmation revisitée.

Jeudi dernier, l’annulation du spectacle de Roxanne Bruneau en a déçu plusieurs. L’artiste s’est sentie forcée de justifier son absence sur ses réseaux.

« L’infection est maintenant aussi dans mes sinus. On allonge mon repos forcé et ma prise d’antibiotiques. Bonne nouvelle, mes cordes vocales ne sont pas encore atteintes mais elles ne sont pas à l’abris », a écrit Roxanne Bruneau sur Instagram.

Deux discours pour les feux d’artifice

« Tout est bien régi pour les feux d’artifice. Nous suivons les règles de la Ville et nous avons eu les autorisations pour tenir la compétition cette année », déclare Cindy Trottier, qui ne pouvait cependant pas confirmer ou infirmer la tenue d’une prochaine compétition.

Les feux d’artifice auront fait jaser avec la lancée en début de semaine d’une pétition demandant leur arrêt. Dimanche, on dénombrait environ 200 signataires, dont certains contestaient les feux en raison de la mauvaise qualité de l’air et les interdictions de feux partout.

D’autres peinent à imaginer une Fête du lac sans feux d’artifice, et c’est le cas pour Cindy Trottier et son équipe. « C’est l’essence même du festival », rapportaient la directrice générale et plusieurs festivaliers plus tôt cette semaine.

Les feux d’artifice auront fait jaser avec la lancée en début de semaine d’une pétition demandant leur arrêt. (Jean Roy/La Tribune)

« Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, mais pour le moment, nous souhaitons conserver la compétition », expliquait Cindy Trottier pendant les festivités.

Le spectacle de drones prévu dimanche n’est pas une tentative de remplacement, assure Mme Trottier. « Nous souhaitions seulement en offrir plus aux gens », poursuit-elle.

Le spectacle est offert en collaboration avec Royal Pyrotechnie, la même entreprise qui veille au bon déroulement des feux d’artifice. Cindy Trottier soulève que l’ajout à la programmation est en travail depuis un an.

Remettre le terrain comme neuf

Les pluies abondantes ont accentué les dégâts sur le terrain situé face à la Grande scène Loto-Québec, un endroit très populaire pour la farniente et les pique-niques en saison estivale qui aura certainement besoin d’un peu d’amour.

« On est toujours en collaboration avec la Ville pour revitaliser le terrain. Le parc Jacques-Cartier est un espace public, alors nous assurons une bonne communication avec la Ville pour remettre le terrain à son état initial. Il y a beaucoup de travail à faire, mais on prendra les mesures nécessaires », assure Mme Trottier.

Pour le moment, le comité organisateur en est à son sprint final. « Nous ne sommes pas rendus à l’étape du bilan. Il y aura certainement des ajustements pour la prochaine édition. On continue d’évoluer. Il y a eu beaucoup de nouveautés cette année et nous voulons aller dans ce même sens l’année prochaine », soutient Cindy Trottier.

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