La toute première cohorte de Survivor Québec respecte la parité hommes-femmes et comprend plusieurs concurrents qui semblent en assez bonne forme pour partir leur propre compte TikTok de conditionnement physique.
C’est ce qu’on constate en jetant un coup d’œil sur les fiches descriptives des 20 candidats du nouveau télé-crochet de Noovo, qui s’envoleront bientôt pour Palawan, une île des Philippines sur laquelle ils seront livrés à eux-mêmes, loin de tout confort, avec comme seul objectif de résister aux éliminations pendant 44 jours dans l’espoir d’empocher 100 000 $.
Plusieurs participants pratiquent un métier sportif, comme Karine, professeure de karaté de 37 ans de Chelsea. Double médaillée aux championnats du monde de karaté, cette passionnée de sports de combat s’annonce comme une adversaire de taille, tout comme Marika, joueuse de soccer professionnelle de Trois-Rivières, Maryse, professeure d’éducation physique de Montréal, Sandrine, copropriétaire d’un club de cheerleading, et Denis, entraîneur privé d’origine russe établi à Varennes, dont l’épouse attend leur premier enfant.
Les participants de Survivor Québec
Certains concurrents aux occupations professionnelles moins « dynamiques » peuvent aussi envisager les épreuves physiques avec optimisme. Opérateur dans une aluminerie, Jean-Junior a participé au camp d’entraînement du Canadien en 2002 et s’est entraîné avec Saku Koivu et Tomas Plekanec. Éducateur dans un CPE de Drummondville, Pierre-Alexandre Guillot a plusieurs années d’expérience comme sportif et joueur de football, d’où son gabarit imposant. Figurent également dans cette catégorie Marcus « Sango », monteur vidéo de Saint-Hubert adepte du parkour, et Justine, fonctionnaire de Gatineau au passé d’athlète de haut niveau. Attention, cette dernière, une amatrice de casse-tête, prédit qu’elle sera la « fofolle » du groupe.
D’après Patrice Bélanger, qui prendra les commandes de Survivor Québec, être capable de courir des ultramarathons n’était pas « un prérequis » pour participer à l’émission. « Survivor aux États-Unis a démontré qu’on n’a pas besoin d’être très, très en forme pour gagner, souligne l’animateur. L’aspect physique, c’est juste un volet. Parce qu’il y a aussi un côté stratégique et social. »
Survivor, c’est 20 joueurs qui, d’abord et avant tout, sont beaucoup plus game que l’animateur ! Moi, je vais être à l’hôtel. Je vais coucher dans une chambre fermée avec un peu d’air climatisé, puis tout va bien aller. Je ne vais pas me faire bouffer par des moustiques pendant que j’essaie de dormir la nuit.
Patrice Bélanger
Un groupe « diversifié »
En entrevue téléphonique, Patrice Bélanger salue la diversité du groupe de participants. « Ils viennent de différents horizons, cultures et expériences. Ils ont chacun leur histoire, qui est vraiment unique. »
L’âge des courageux oscille entre 21 ans (Simon, un mécanicien de Québec qui aime jouer aux échecs) et 52 ans (Isabelle, une entrepreneure en services financiers de Terrebonne, et Martin, un designer de camions blindés de Saint-Jean-sur-Richelieu capable de « pêcher au harpon et d’allumer un feu en 30 secondes »).
Sans surprise, on trouve plusieurs mordus de l’édition américaine au sein des tribus, dont Joël, un éducateur spécialisé qui s’est remis au gym depuis que Noovo a annoncé l’arrivée de l’adaptation québécoise, Vicky, une fonctionnaire de Gatineau de 42 ans, et Sylvain, un planificateur en boulangerie qui s’est tapé (parfois plusieurs fois) les 43 saisons.
Une seule concurrente vient de l’extérieur du Québec. Il s’agit de Johannie, directrice d’un centre de soin en santé mentale de Caraquet, au Nouveau-Brunswick.
On recense aussi Christophe, col bleu de Boisbriand, Kimberly, podiatre de Mascouche, Martine, adjointe politique de Lorraine, et Nicolas, agent en communications et marketing ayant été victime d’homophobie et d’intimidation.
Au peigne fin
Parlant d’intimidation, Productions J et Julie Snyder ont redoublé d’efforts pour éviter qu’une situation comme à Occupation double Martinique n’éclate encore une fois, affirme Patrice Bélanger. L’animateur qualifie le processus de sélection d’« hyper rigoureux ». Étalé sur quelques mois, le recrutement s’est déroulé en plusieurs étapes et comprenait une entrevue téléphonique, des rencontres en personne, des examens physiques (notamment de la nage en piscine) et psychologiques, des vérifications d’antécédents judiciaires, alouette. Les réseaux sociaux des candidats ont également été scrutés au peigne fin, histoire d’écarter les aspirants au comportement douteux.
Selon Patrice Bélanger, la saga automnale d’OD a permis de « bonifier » le processus de sélection.
La politique à l’interne, c’est tolérance zéro face aux candidats qui pourraient présenter des comportements problématiques.
Patrice Bélanger
« Les joueurs savent dans quoi ils s’embarquent. Ils reçoivent des formations sur l’inclusion, le racisme systémique, le consentement et l’intimidation. Tous les gens qui participent à l’émission, peu importe leur rôle, doivent les suivre. »
Une fois la joute amorcée, des médecins et psychologues seront sur place 24 heures sur 24 pour répondre aux besoins des participants.
Des félicitations pour Mélanie Maynard
La téléréalité Survivor Québec sera diffusée au printemps sur Noovo. On ignore toutefois dans quelle case horaire, et Patrice Bélanger n’est pas en mesure de révéler quand débuteront ses tournages.
Il peut toutefois discuter de Mélanie Maynard, qui prendra sa relève aux commandes de Sucré salé cet été. TVA a dévoilé l’information jeudi. « Je l’ai textée ce matin, indique l’animateur des huit dernières saisons de l’émission. Je lui ai dit que je trouvais ça génial et qu’elle était toute désignée pour reprendre le flambeau. C’est une belle suite logique. Elle a de très beaux étés devant elle, parce que c’est vraiment grisant d’animer Sucré salé. »
Survivor Québec dévoile sa première cohorte | La Presse - La Presse
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