Au cours de l'entrevue, AliciaMoffet est revenue sur ses débuts en musique alors qu'elle n'avait que 13 ou 14 ans.
Aujourd'hui âgée de 24 ans, la chanteuse est entrepreneure, maman d'une petite fille, possède sa compagnie de production musicale indépendante et cumule plus de 400 000 abonnés sur Instagram! Vous pouvez revoir l'entrevue sur le site de Bonsoir, bonsoir.
En ce qui concerne sa performance, elle a interprété sa nouvelle chanson Run To You. En voici un extrait :
Les pubs des STAT et d’Indéfendable ont tellement roulé dans les dernières semaines qu’on a déjà l’impression de connaître les intrigues et les personnages.
Publié à 7h15
Pour paraphraser l’urgentologue Emmanuelle St-Cyr (Suzanne Clément), « on va commencer les manœuvres, épi, un milligramme fois trois » ! Pour citer le criminaliste Léo MacDonald (Sébastien Delorme), « j’essaie juste de savoir c’est quoi qui s’est passé pour que tu commettes ce geste-là » !
Cette offensive de marketing témoigne de l’importance (haute) pour Radio-Canada et TVA de gagner la bataille des quotidiennes de 19 h, une case horaire stratégique qui influence l’écoute de toutes les émissions qui suivent. « Oui, ça te prend une émission qui est une locomotive pour le reste de la soirée », note la directrice générale de la télévision de Radio-Canada, Dany Meloul.
À la télé publique, STAT démarre le lundi 12 septembre à 19 h. Les extraits montrés mardi au dévoilement de la saison automnale de Radio-Canada témoignent d’une série nerveuse, lumineuse et rythmée. Suzanne Clément, Stéphane Rousseau, Ludivine Reding, Patrick Labbé, Lou-Pascal Tremblay, Geneviève Schmidt et Samantha Fins y campent des rôles principaux.
Au sujet de la bataille du 19 h, l’acteur Normand D’Amour, qui incarne l’oncologue Pascal St-Cyr dans STAT, philosophe : « Ce sera aux téléspectateurs de décider s’ils aiment mieux le côté juridique ou le monde médical », dit-il. Sages paroles. Trente épisodes de STAT ont été mis en boîte cet été.
Autre nouveauté titillante dans la grille de Radio-Canada : Avant le crash, télésérie sur le milieu financier que cosignent Kim Lévesque-Lizotte et son conjoint Éric Bruneau. L’histoire ? Celle de trois amis (Éric Bruneau, Émile Proulx-Cloutier et Benoît Drouin-Germain) qui gravitent dans le monde des banques d’investissement. Un d’entre eux prendra une solide débarque, d’où le titre fracassant de cette œuvre.
Beaucoup d’action dans Discussions avec mes parents, de retour pour une cinquième année : la célèbre Danielle Cuivre (Sophie Faucher) publie le livre de recettes Beurre douteux et autres passions, François (François Morency) achète une maison avec Stéphanie (Leila Thibeault-Louchem), tandis que Jean-Pierre (Vincent Bilodeau) et Rollande (Marie-Ginette Guay) rédigent leur « bucket list ».
Téléroman « de campagne à la Tarantino », dixit Maude Guérin (Marie-Luce), 5e Rang déménage les lundis à 20 h et accueille Lynda Johnson, qui enfilera l’uniforme d’une sergente-détective de la SQ. Le bon Jean-Michel (Frédéric Millaire-Zouvi) manque toujours à l’appel, mais reviendra passablement amoché.
Au rayon des fictions, vous verrez également cet automne Un lien familial de Nadine Bismuth, la deuxième saison de C’est comme ça que je t’aime, la série Pour toi Flora sur les pensionnats pour Autochtones, ainsi que le deuxième chapitre de Cerebrum.
Tout le monde en parle, qui entamera sa 19e saison le 25 septembre à 20 h, demeure en direct et accueillera davantage de public dans ses gradins. À En direct de l’univers, qui a rafraîchi son décor, France Beaudoin recevra Michel Fugain, Martin Matte, Marie Laberge et Claude Meunier, et l’animatrice prépare tout un cadeau à Dominique Michel, qui fêtera ses 90 ans le 24 septembre.
Notre Infoman se gâtera dans la campagne électorale provinciale pour sa 23e saison à l’antenne. Les enfants de la télé, maintenant copilotés par André Robitaille et Mélanie Maynard, braqueront les projecteurs sur, entre autres, Marjo, Virginie Ranger-Beauregard et Pierre Bruneau. Leur décor a aussi été modernisé.
Dans la série documentaire Les ambassadrices (début : samedi 17 septembre à 21 h), Rebecca Makonnen rencontre 12 Québécoises exilées à l’étranger, qui excellent dans leur domaine. Vous y verrez notamment Farah Alibay de la NASA et la joaillière Édéenne, installée à Paris.
Chez ARTV, l’émission numéro un de la chaîne, le magazine C’est juste de la TV, reprend les ondes le vendredi 16 septembre à 21 h pour une 16e saison.
À l’horaire cet hiver : le retour des Petits tannants de Pierre Hébert, la série Larry de Stéphane Bourguignon, l’émission de variétés Zénith de Véronique Cloutier, L’œil du cyclone 2 et Doute raisonnable 2, qui décollera deux mois après la finale de l’hiver dernier.
Toujours cet hiver, dernier tour de piste pour la comédie Les mecs, qui s’éteindra après ce troisième et ultime chapitre, une décision prise par le créateur de la comédie, Jacques Davidts. Et comment nos « boomer-boys » vivront-ils leurs adieux ? « Ça ne va pas s’améliorer. On embrasse la détresse de ces gars-là devant un monde qui change trop vite pour eux », révèle Christian Bégin, alias le prof d’université Christian Laliberté dans Les mecs.
En janvier, la deuxième saison de Sans rendez-vous ramènera la maman Marianne (Diane Lavallée), qui chamboulera la vie de sa fille Sarah (Magalie Lépine-Blondeau). Même si la scénariste Marie-Andrée Labbé croule sous les textes de STAT, Radio-Canada prévoit qu’elle pourra livrer une troisième saison de Sans rendez-vous.
L’émission dérivée de Toute la vie, À cœur battant, commencera également en janvier. Roy Dupuis y rependra son rôle d’intervenant Christophe L’Allier et Ève Landry sera Me Gabrielle Laflamme, procureure de la Couronne et grande alliée de Christophe L’Allier (LOL).
Sortez-les d’ici !
Gros travail de taupe (merci encore !) sur le dossier de la téléréalité Sortez-moi d’ici ! de TVA, qui dérive du concept britannique I’m a Celebrity… Get MeOut of Here !. Je vous ai révélé mardi que Colette Provencher, Jean-François Mercier, Andréanne A. Malette et Livia Martin avaient campé dans la jungle du Costa Rica aux côtés du Dr François Marquis, de Marianne St-Gelais et de Nathalie Simard. Voici deux autres vedettes qui ont vécu à la dure en pleine forêt tropicale : l’animateur et humoriste José Gaudet et le danseur Rahmane Belkebiche, cochampion de la troisième saison de Révolution. Voilà, vous savez tout.
Anne Hudon a annoncé sa décision de quitter le poste de présidente-directrice générale de BLEUFEU et du Festival d’été de Québec qu’elle occupait depuis juin 2019. « Par la force des choses, mon mandat en est devenu un de gestion de crise ; permettre à l’organisation de traverser la pandémie », explique-t-elle.
Publié hier à 15h52
Valérie MarcouxLe Soleil
« Pendant deux ans, avec toute l’équipe, nous avons repensé l’organisation, adopté une nouvelle planification stratégique, créé BLEUFEU, puis finalement remis en scène notre grand événement cet été. J’ai tenu la barre pendant la tempête, mais après longue réflexion, je crois que la suite appartient à quelqu’un d’autre », souligne Anne Hudon.
C'est dans le cadre du Festival du Film Francophone d'Angoulême, où le filmArletteest présenté, que la réalisatrice Mariloup Wolfe et la comédienne Maripier Morin se sont rendues en France.
Eh oui, les deux beautés semblent réellement vivre un rêve puisque la réponse du public français au long métrage est positive. En effet, le film est très bien accueilli et la réalisatrice a de quoi être fière!
En plus de s'être rendues à Angoulême pour le travail, les deux vedettes semblent créer de beaux souvenirs et leur complicité transperce les photos publiées par Mariloup.
Dans les photos ci-dessous, on peut voir la salle comble, et le bonheur dans les yeux de Mariloup Wolfe est contagieux!
Les deux actrices semblent développer une véritable et magnifique amitié.
Rappelons que Mariloup Wolfe sera bientôt de retour au Québec afin d'assurer la réalisation de son prochain long métrage, le film pour ados Cœur de slush, adapté du roman du même nom écrit par l'excellente Sarah-Maude Beauchesne.
Si on demande à quelqu’un de résumer la carrière de l’homme de 48 ans, cette personne risque de parler de Sous Écoute, un des balados les plus écoutés au Canada. Ou encore d’un de ses one-man-shows qui a fait voyager l’homme toujours en noir partout sur le globe.
Si cette personne est nostalgique, elle va peut-être mentionner une de ses nombreuses émissions diffusées sur Musique+.
«Il est l'auteur du numéro Ode à la femme ordinaire pour l'humoriste Patrick Huard. En 1996, il collabore à l'écriture du premier spectacle solo de Peter MacLeod: Le monde selon MacLeod et écrit pour Les Grandes Gueules à CKMF-FM 94,3. En 1999 et 2000, il participe également à la rédaction des textes des Mecs comiques.»
Ouf.
Évidemment, ce choix de crédits étrangement démodé a fait réagir le principal intéressé.
«Hahaha, la bio qu'ils ont écrite pour mon show à Kapuskasing. WTF?»
Effectivement, WTF?
On dirait que la bio a été écrite par quelqu’un qui s’est endormi pour une longue sieste en 2000 et qui vient tout juste de se réveiller.
Tous ces crédits datent même d’avant Testostérone.
Quatre personnes ont déclaré au média américain Pitchfork avoir été victimes d’inconduite sexuelle de la part du leader du groupe montréalais Arcade Fire, Win Butler.
Publié le 27 août
Léa CarrierLa Presse
Une première personne, qui se décrit comme non binaire, affirme avoir été agressée sexuellement à deux reprises en 2015 par Win Butler, alors qu’elle avait 21 ans et lui, 34 ans.
Trois femmes ont aussi accusé le chanteur de comportements déplacés à leur égard, alors qu’elles avaient entre 18 et 23 ans au moment de leurs interactions avec M. Butler entre 2016 et 2020. Selon elles, ces interactions auraient été déplacées eu égard à la différence d’âge, à la dynamique de pouvoir et au contexte dans lequel elles se sont produites.
Tous les témoignages ayant été publiés sous le couvert de l’anonymat dans l’enquête publiée samedi par Pitchfork, un média de référence de l’industrie musicale, La Presse n’a pu vérifier ces allégations.
Dans une longue déclaration qui accompagnait l’article, M. Butler a nié avec véhémence avoir eu des relations sexuelles non consensuelles. « Je n’ai jamais touché à une femme contre son gré, et toute insinuation en ce sens est tout simplement fausse », a-t-il déclaré.
Une personne non binaire, surnommée Lily, allègue avoir rencontré le musicien lors d’un concert à Montréal, en janvier 2015, au cours duquel le chanteur lui aurait donné son numéro de cellulaire.
Après plusieurs échanges par messagerie texte – et durant lesquels Lily aurait établi ne pas rechercher une relation de nature sexuelle avec M. Butler –, tous deux se seraient rencontrés dans un bar.
À la fin de la soirée, alors qu’il raccompagnait Lily, le chanteur aurait glissé sa main dans son pantalon – ce que nie Win Butler, qui affirme qu’il a plutôt touché « l’intérieur de sa cuisse ».
Deux jours après l’incident, M. Butler se serait présenté à la porte de l’appartement de Lily, qui soutient avoir pourtant refusé à plusieurs reprises par texto qu’il le fasse.
« J’ai ouvert ma porte et je me suis fait plaquer contre le mur. Il s’est emparé agressivement de mon corps et a enfoncé sa langue dans ma gorge », a témoigné Lily, qui lui aurait alors demandé de partir à plusieurs reprises.
Finalement, il m’a attiré sur ses genoux sur mon canapé. Je ne sais pas s’il me tenait par la taille ou quoi, mais j’étais physiquement contraint par lui, alors qu’il mettait sa main dans mon pantalon.
Lily
C’est à ce moment que le chanteur serait finalement parti, après des demandes répétées de Lily.
À Pitchfork, le cofondateur de Arcade Fire a décrit une interaction différente : « Je ne l’ai jamais forcé et, lorsque son humeur a changé, je me suis arrêté, j’ai vérifié et je suis parti sans faire de drame ni de problème. Je n’agresserais jamais personne et je n’ai pas agressé [Lily] », s’est-il défendu.
Des photos explicites
Une femme, âgée de 18 ans au moment des interactions alléguées, accuse quant à elle M. Butler de lui avoir envoyé des textos explicites et des photos de ses parties génitales sans son consentement, en 2016.
« Win Butler m’a demandé des photos nues et a essayé de me sexter. Et je lui ai dit que j’étais vraiment mal à l’aise avec ça, avait écrit la jeune femme à une amie. Je ne sais pas vraiment quoi faire maintenant. Il continue de m’envoyer des textos. Encore et encore. »
Dans sa version, le chanteur aurait décliné une invitation de la jeune femme à avoir une relation sexuelle, mais il a reconnu avoir mal interprété certains signaux envoyés par celle-ci.
« J’étais ivre quand je lui ai envoyé des textos et j’ai mal interprété le fait qu’elle ne répondait pas par le fait qu’elle ne recevait tout simplement pas mes textos », a-t-il réagi.
En 2017 et 2018, deux fans du groupe interrogées par Pitchfork auraient été victimes de comportements similaires : le chanteur répondait à leurs messages sur Instagram avant de leur demander des photos et des vidéos de nature sexuelle.
M. Butler a reconnu avoir échangé des messages à caractère sexuel avec les deux femmes, mais il a fermement nié que leurs interactions n’étaient pas consensuelles.
« J’ai eu des relations consensuelles en dehors de mon mariage [avec Régine Chassagne, aussi membre d’Arcade Fire]. Il n’y a pas de manière facile de le dire, et la chose la plus difficile que j’ai dû faire a été de devoir faire part de cela à mon fils. La majorité de ces relations ont été de courte durée, et ma femme en est consciente – notre mariage a, dans le passé, été plus non conventionnel que d’autres », a déclaré Win Butler.
« Je vous le dis à tous, mes amis, ma famille, à tous ceux que j’ai blessés et aux personnes qui aiment ma musique et qui sont choquées et déçues par cet article : je suis désolé. Je suis désolé pour la douleur que j’ai causée – je suis désolé de ne pas avoir été plus conscient et plus attentif à l’effet que j’ai sur les gens – j’ai merdé, et bien que ce ne soit pas une excuse, je vais continuer à regarder vers l’avant et à guérir ce qui peut être guéri, et à tirer les leçons des expériences passées. Je peux faire mieux et je ferai mieux. »
La Presse a tenté de joindre samedi soir Sony Music, qui représente Arcade Fire, sans succès.
C'est par l'entremise de ses réseaux sociaux que l'animatrice et comédienne, Marina Orsini, célébrait une journée bien spéciale en ce 28 août; l'anniversaire de son fils Thomas!
Eh oui, la fière maman lui a offert un magnifique bouquet de fleurs colorées ainsi qu'une tendre lettre d'amour.
De plus, elle a partagé une adorable photo de Thomas quand il était encore un enfant.
« Un bouquet de beautés et une lettre d’amour pour mon Thomas en ce jour de ton 20e anniversaire.♥️ Bonne Fête trésor...🎂 », écrivait-elle, en guise de légende.
Bon 20e anniversaire, Thomas!
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Elle a joué dans Ramdam et Le chalet. Donné la réplique à Louis-José Houde. Tourné avec Xavier Dolan, Stéphane Lafleur et Anaïs Barbeau-Lavalette. Un parcours fort enviable. Et voilà que dans son CV déjà bien fourni, Julianne Côté vient d’ajouter un tout nouveau titre.
Publié à 5h00
Alexandre PrattLa Presse
Celui de scénariste.
Son premier projet, De Pierre en fille (Tou.tv), dans lequel elle tient aussi le rôle principal, fut un succès. Le public a adoré. La critique aussi. Son passage de l’autre côté de la clôture fut aussi remarqué par ses collègues. Rares sont les interprètes qui osent se mettre en danger en écrivant un film ou une série télé. Encore moins à seulement 32 ans.
Elle s’installe sur la terrasse extérieure de la Station W, à l’ombre des anciennes usines Angus, à Montréal. La veille, dans le cadre du tournage d’une émission culinaire, on lui a servi quatre repas opulents. Donc ce matin, pas de croissant ni de chocolatine. Juste un café. Déca.
Je souhaitais la rencontrer pour savoir comment s’était déroulée son aventure derrière la caméra. L’écriture, le tournage, le lancement. L’accueil des pairs, aussi. Car le milieu artistique n’a pas toujours été accommodant avec ceux qui portent plusieurs chapeaux. Pensez à des chanteurs devenus acteurs. À des acteurs devenus animateurs. À des animateurs devenus chanteurs.
« Dans mon cas, ça s’est super bien passé », se réjouit-elle. Sa voix est douce. Son débit, rapide. Comme celui de Daphnée, qu’elle interprète dans De Pierre en fille. Son ton, toutefois, est plus affirmatif que celui de son personnage.
Le fait de travailler avec des amis que j’avais connus sur le tournage du Chalet, ça m’a aidée. Ça m’a insufflé beaucoup de confiance. Ça m’a dégagée d’un poids qu’ont les autres scénaristes lorsqu’ils écrivent. Quand les auteurs proposent une série, ils doivent vendre leur idée. Moi, je n’avais rien à prouver aux gens de la production. Ils connaissaient mon humour, la façon dont je m’exprime. L’écriture ne me stressait pas.
Julianne Côté
Comme nouvelle scénariste, a-t-elle ressenti le syndrome de l’imposteur ?
« Non. »
Même pas un peu ?
« Non. » Court silence. « Non, mais ça me dérange un peu, les catégorisations. Je ne comprends pas pourquoi, dans le milieu, c’est parfois mal vu [d’avoir plusieurs titres]. Si un humoriste joue dans un film, ça ne m’enlève rien. Je l’aime, Louis-José Houde. Je le trouve drôle. Je le trouve bon. Si j’avais une super belle voix, je ferais un album. »
— As-tu une belle voix ?
— Quand je dis que je chante mal, les gens me disent : ben là, arrête-moi ça. J’aime beaucoup chanter, sauf que je ne ferais pas un album. Je ne partirais pas en tournée. Je n’ai pas ça en moi. Mais je ne me suis jamais imposé de limites. C’est peut-être générationnel. Je suis entourée de gens qui font plusieurs choses. Mon amie Sarah-Jeanne Labrosse joue au cinéma. Elle anime. Elle participe à Révolution. Elle trippe, et elle est bonne dans tout ce qu’elle fait.
La surspécialisation a quand même la cote, lui fais-je remarquer. À l’école, dans les sports, sur le marché du travail, le discours du journaliste Malcolm Gladwell, selon qui on peut devenir un expert dans un domaine après 10 000 heures d’entraînement, est populaire.
C’est correct aussi. Je peux comprendre qu’on ait une vocation dans la vie. Qu’on veuille travailler dans un seul créneau. Mais ce n’est pas moi.
Julianne Côté
Son souhait ? Poursuivre deux carrières de front. Une de comédienne, une d’autrice. « Sans le jeu, il me manquerait quelque chose. » Sauf qu’être actrice, ajoute-t-elle, c’est difficile. « Peu importe l’âge ou le sexe. Il y a plusieurs couches d’enjeux, comme les castings demandés, ou le fait de vieillir à l’écran… » Ce qui n’est pas son cas. Elle paraît facilement 10 ans plus jeune que son âge. La plupart des gens s’en réjouiraient. Or, pour obtenir certains rôles d’adulte, ça peut être un inconvénient.
« J’ai toujours été la trop jeune. J’ai l’air trop jeune. J’ai le visage que j’ai, je ne peux pas me battre contre ça. Alors maintenant, quand je me présente à une audition, je suis juste contente. Je me dis que si j’ai le rôle, ce sera une belle surprise. Sinon, j’ai des projets d’écriture qui me comblent. J’ai ce qu’il faut pour être heureuse cette année. »
« Je ne veux pas sonner comme du Fred Pellerin, enchaîne-t-elle. Mais je me sens un peu comme une raconteuse d’histoires. Je peux prendre n’importe quel véhicule. Pas juste le jeu. Ça peut maintenant passer par l’écriture, aussi. »
***
Lorsqu’elle a écrit De Pierre en fille, dont l’histoire est largement inspirée de la sienne, Julianne Côté n’avait pas d’ordre du jour politique ou social. Elle n’était pas encore consciente de son pouvoir de scénariste. De l’influence de ses mots. De la résonance des thèmes qu’elle allait aborder. L’homosexualité, par exemple. Le fait que le personnage soit en couple avec une autre femme n’était pas un acte militant.
Quand j’ai décidé que Daphnée serait lesbienne, je ne pensais pas [au message]. Dans ma tête, je voulais juste tourner avec mon amie Karelle [Tremblay]. Je croyais que j’allais être moins gênée de jouer un couple avec elle, plutôt qu’avec un gars que je ne connais pas.
Julianne Côté
C’est la réaction du public à sa série qui lui a fait réaliser la portée de ses écrits.
« J’ai reçu plein de témoignages. Beaucoup, beaucoup plus que lorsque je joue un rôle. Des gens m’ont parlé de la relation avec leur père. Des mères monoparentales m’ont confié se sentir comme Pierre, avec leurs enfants. C’est là que j’ai pris le pouls de l’effet que je peux produire. »
Un autre thème central de la série, c’est l’ambition. Daphnée en manque terriblement. Elle attend que le temps passe, avant d’aller travailler, le soir, dans un resto-bar. C’est d’ailleurs une source de conflit avec son père.
Julianne Côté ne partage pas ce trait de caractère avec son personnage. « J’admire les gens qui sont plein d’ambition. Je suis entourée d’ambitieux. J’aime ça. Ça me fouette. »
« Par contre, je ne suis pas une workaholic. Je suis très solitaire. Surtout depuis que j’écris. J’ai besoin de beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps libre, pendant lequel je n’ai rien à faire. Des journées de jachère, entre les journées d’écriture. […] S’il y avait une caméra chez moi, crois-moi, ça ne ferait pas un bon show de téléréalité [rires]. J’ai peut-être eu peur, plus jeune, de paraître paresseuse. Parce que je savais tellement ce que je voulais faire plus tard, je n’ai pas poussé pour de longues études. Mais je suis très bien dans ma peau face à cela. »
Et quelles sont ses propres ambitions, pour les prochaines années ?
Jouer. Écrire. Et émouvoir les gens.
« Quand je regarde un film, j’ai l’impression qu’une sorte de brèche lumineuse, que quelque chose vient te toucher. C’est ça, la beauté du jeu. Du cinéma. Du théâtre. C’est de vivre, dans ta journée, un moment auquel tu ne t’attendais pas. Je me dis que si je peux faire des petites brèches comme celles-là dans la vie des gens, ce serait un honneur et un privilège. »
Questionnaire sans filtre
Le café et moi
Ma relation avec le café a changé depuis deux ans. Avant, j’en buvais comme une maniaque. Si on allait bruncher, je pouvais boire sept cafés filtres. Sauf que la caféine peut me faire déclencher des crises de panique. Aujourd’hui, j’essaie de me limiter à deux par jour. Idéalement, décaféinés.
Mon endroit préféré
Le Bic. Je ne m’en remets jamais.
Des personnes que j’aimerais réunir autour d’une table, mortes ou vivantes
Ma grand-mère, qui est décédée pendant la COVID, et ma mère [morte il y a 30 ans]. Elles s’aimaient maladroitement. J’aimerais qu’on soit là, toutes les trois, et qu’on puisse se parler.
Un rôle que j’aurais aimé jouer
Celui de Nicole Kidman dans Birth. C’est vraiment le genre de rôle que je rêve de jouer. Tout en puissance, en rage, comme dans la scène de l’opéra.
Une série que j’aurais aimé écrire
Grande Ourse, saison 1. C’est la perfection.
Qui est Julianne Côté ?
Née le 7 mai 1990, à Québec
Ella a joué dans une vingtaine de séries télévisées et une dizaine de films, notamment Ramdam, Le chalet, Le ring, Tu dors Nicole et Ça sent la coupe.
Gagnante, en 2015, du prix Geneviève-Bujold, remis au meilleur espoir du cinéma québécois
De Pierre en fille est son premier scénario de série télévisée.
«Mon oncle Yves est décédé cette semaine et j’avais envie de vous en parler parce qu’il a été très spécial pour moi.
Mais avant de vous raconter l’histoire de mon oncle Yves, il faut que je vous parle de ma grand-mère Déry. Simone, a tout vécu dans sa vie. Le mot résilience, on dirait qu’il a été inventé pour elle. À 40 ans, ma grand-mère se retrouve veuve avec 7 enfants. Son Roméo décède et elle prend les rennes du magasin général de Ste-Hélène de Bagot. Un beau soir, alors que toute la famille est sortie, le magasin générale brûle totalement! Simone ne dira qu’une seule phrase : «Y a rien là, on le rebâti! » Quelques années plus tard, le magasin général passe au feu à nouveau en plein mois de février. Cette fois-ci, toute la famille est à l’intérieur mais Simone réussit à sortir tous ces enfants. Aussitôt arriver dehors, la petite dernière de la famille, Lorraine, décide de retourner à l’intérieur de la maison pour récupérer le manteau neuf qu’elle a reçu la veille. Elle n’en ressortira jamais. Deux ans plus tard, le malheur continue de s’acharner sur ma grand-mère; son fils de 10 ans, Mario, se promène tranquillement en bicyclette quand il sera happé par un chauffard. Il décèdera sur le coup. Ma grand-mère ne se laissera que quelques jours pour pleurer ce décès de plus au sein de sa famille, qu’elle décidera d’aménager des chambres dans son magasin afin d’y héberger des chambreurs.
Et c’est là que mon oncle Yves fait son entrée dans l’histoire. Un jeune chambreur nommé Yves rencontre Simone pour la première fois et ce sera un véritable coup de foudre entre les deux. Yves a, à cette époque 22 ans et ma grand-mère… 50! On est en 1960 et bien sûr, à cette époque les rumeurs se font entendre très rapidement dans le village. Ma grand-mère trouve la solution parfaite pour faire arrêter les commérages. « Viens avec moi mon p’tit gars (elle l’appellera comme ça toute sa vie), on s’en va ensemble à la grand- messe. Le dimanche arrive et c’est au bras de son Yves, qu’elle traversera l’allée de l’église pour se rendre jusqu’au premier banc près de l’hotel. » On raconte que lorsque le curé les a aperçus, il aurait pris une deuxième gorgée de vin de messe pour faire passer ça! Quand je suis né, ma mère avait 19 ans et elle avait déjà ma soeur de 2 ans sur les bras. Elle a fait ce qu’on appellerait aujourd’hui : une petite dépression. Un jour, ma grand-mère est rentrée à la maison puis, tout en ouvrant les rideaux puis en brassant la soupe sur le feu, elle aurait dit à ma mère : « Mimi, occupe-toi de la petite, moi je vais m’occuper du p’tit. Pis le petit; c’était moi! À partir de ce moment-là, ma grand-mère et mon oncle Yves m’amèneront presque tous les week-ends à leur maison. Mon oncle Yves m’aimera comme le garçon qu’il n’aura pas. Et même s’il travaillait dans la machinerie lourde… il me laissera faire mes chorégraphies sur les chansons de Michèle Richard dans le sous-sol. Quand ma grand-mère a eu 70 ans elle s’est levée un beau matin et a dit à Yves : « Mon p’tit gars, c’est le temps de te trouver une nouvelle blonde. Moi je suis rendue vieille, pis toi t’es encore jeune! Comme il a toujours écouté Simone, Yves s’est trouvé une blonde mais à partir de ce jour-là, il viendra lui rendre visite à chaque semaine et prendra soin d’elle jusqu’à son dernier souffle.
La Sûreté du Québec a annoncé vendredi que ses enquêteurs ont retrouvé une lithographie volée de l’artiste Jean-Paul Riopelle au cours d’une perquisition dans une résidence de Mirabel.
Publié hier à 16h41
Vincent LaroucheLa Presse
Le corps policier affirme que la lithographie aurait été volée le 30 juin 2005 lors d’une introduction par effraction à l’ancien atelier du peintre, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. D’autres pièces de valeur auraient été volées en même temps. « À ce jour, trois de ces œuvres sont toujours recherchées », précise la police dans un communiqué.
Selon une source qui a connaissance du dossier, mais qui n’était pas autorisée à en parler publiquement, des acheteurs potentiels auraient été sollicités récemment pour acquérir l’œuvre, mais cette agitation sur le marché aurait été signalée à des enquêteurs spécialisés. La police n’a pas voulu confirmer cette information, lorsque questionnée par La Presse.
Personne n’a été arrêté pour l’instant et l’enquête se poursuit. En matière d’œuvres d’arts, la politique de la Sûreté du Québec depuis plusieurs années est de privilégier la récupération des œuvres avant le dépôt des accusations. Un module spécialisé a été créé à cet effet en 2003, une initiative unique au Canada.
« L’objectif premier n’était pas d’arrêter des gens, mais de préserver l’héritage culturel du Québec », avait déclaré à La Presse le capitaine Alain Gaulin en 2017. Cette année-là, ses troupes avaient mis la main sur trois toiles volées de Riopelles qui étaient exposées dans la maison d’un homme lié à la mafia, à Montréal.
En matière de vol d’œuvres d’art, l’un des artistes qui occupent le plus les policiers québécois est Jean-Paul Riopelle. Le signataire du Refus global, mort en 2002, est l’un des peintres québécois dont les œuvres se vendent le plus cher.
Les enquêteurs demandent à toute personne qui détient de l’information sur les lithographies manquantes de les contacter.
Les Films Séville, plus grand distributeur de films québécois jusqu’à la transformation de son mandat, en juin, auront une relève. L’entreprise, dont le nom sera connu au cours des prochaines semaines, est pilotée par Patrick Roy, qui était jusqu’à récemment président des Films Séville.
Publié à 17h16Mis à jour à 18h30
Pierre-Marc DurivageLa Presse
C’est donc une bouffée d’air frais pour le cinéma québécois, qui s’était vu privé de son principal distributeur quand Entertainment One, propriété du géant du divertissement Hasbro, a annoncé qu’il cessait la distribution de films en salle au Canada pour mieux se concentrer sur la production.
L’appel à l’aide du milieu du cinéma a donc été entendu, car le financement de la nouvelle entreprise est assuré par des ententes avec le gouvernement du Québec, par l’entremise de son mandataire Investissement Québec, des Fonds régionaux de solidarité FTQ de Montréal, la Banque Nationale du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC). « Le gouvernement a compris que c’était important, souligne Patrick Roy. Le budget de la SODEC a augmenté, mais quand il y a plus de films, ça prend des distributeurs, et ça a été bien compris. J’ai donc été très occupé cet été à monter un dossier financier et je suis très heureux d’en être arrivé à une entente. Notre plan les a convaincus d’embarquer dans l’aventure. »
À la recherche de l’équilibre
Les premiers films distribués par la nouvelle entité ainsi que les collaborateurs qui épauleront Patrick Roy seront connus bientôt, mais on doit s’attendre à ce que l’entreprise vienne combler le vide laissé par Les Films Séville.
Il y a encore plusieurs distributeurs au Québec, mais chacun a son créneau, soutient M. Roy. Je vais prendre la relève, car j’ai encore les mêmes goûts cinématographiques, je vais faire le même genre d’acquisitions que lorsque j’étais chez Séville.
Patrick Roy
L’entrepreneur a notamment pu tabler sur le fait que l’affluence dans les salles de cinéma reprend son erre d’aller. « On n’est pas de retour dans un marché normal, mais on n’en est pas loin, souligne-t-il. J’ai parlé à de nombreux propriétaires de salles de cinéma et ils soutiennent que le taux de fréquentation est à 92 % de ce qu’il était avant la pandémie. Ça va bien, c’est pour ça que j’ai confiance. » La nouvelle entreprise n’entend toutefois pas se concentrer uniquement sur la distribution de films en salle : « Actuellement, il y a une forte demande pour le contenu, qu’il s’agisse de télé ou de cinéma. On cherche l’équilibre entre les différentes plateformes, car si les revenus en salle sont en deçà des attentes, ça peut s’équilibrer grâce aux autres fenêtres de diffusion. »
Il faudra donc éventuellement que l’entreprise regarnisse son catalogue de titres, objectif qui se construit à long terme, selon Patrick Roy, qui pourrait tirer profit de sa longue expérience et de ses excellentes relations – il souligne d’ailleurs être encore en excellents termes avec Les Films Séville, Entertainment One et Hasbro.
Nés en 1999 à la suite du rachat du catalogue de Behavior, distributeur qui avait lui-même acheté le catalogue de Groupe Malo, Les Films Séville s’étaient dotés d’un impressionnant catalogue de films québécois, notamment après leur fusion avec Alliance Vivafilm, en 2012.
« Lake Moraine, Castle Mountain, Calgary Je vais me souvenir de vous longtemps!🌌 On se refait ça l’an prochain!❤️🔥 #countrythunder »
Wow! Avec un festival de musique country et un séjour ultra relaxant au chic chalet Moraine Lake Lodge à Banff, Marie-Mai reviendra chargée à bloc!
Toujours sur le thème du country, on vous rappelle que la star québécoise a récemment lancé sa chanson Thinking We're In Love en duo avec le chanteur américain Tyler Rich :
La populaire Québécoise et le beau chanteur country se sont rencontrés à Nashville pour enregistrer cette collaboration inattendue.
Ce qui est formidable, c'est que les deux artistes ont enregistré une version anglaise ainsi qu'une version bilingue de leur collaboration. On peut donc entendre Thinking We're in Love de Marie-Mai et Tyler Rich en boucle dans les radios francophones!
C'est en ce 24 août, à l'occasion de son anniversaire, que la nouvelle mariée a annoncé la bonne nouvelle sur Instagram en partageant quelques photos de cette journée qui semblait magique.
Dans trois publications différentes, Virginie a dévoilé trois photos d'elle et de celui qu'elle peut désormais appeler son mari.
Sur la dernière publication, en cliquant sur la flèche à droite, on peut voir une indication qui montre que la réception a eu lieu tout récemment, il y a quelques jours, le 20 août dernier.
L'animatrice a également partagé, cette fois en story, une photo des préparatifs de la journée, ainsi qu'une photo du lieu où s'est déroulé l'événement.
Les trois publications ont suscité une pluie de commentaires de félicitations de la part d'amis et d'abonnés.
Claude Meunier et Virginie Coossa sont ensemble depuis maintenant 10 ans.
STEVE MADDEN/AGENCE QMI
GHYSLAIN LAVOIE/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI
On leur souhaite beaucoup de bonheur!
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Qui dit programmation automnale de Télé-Québec dit De garde 24/7. C’est un soin de base – et non un soin de confort. C’est un signe vital fort qui pousse toujours cette pulsante docuréalité au sommet des émissions les plus populaires de la chaîne publique.
Publié à 19h15
Bien sûr, le bon Dr Éric Gagnon de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont retroussera les manches de sa veste dans cette huitième saison, tout comme la formidable Dre Nathalie Zan et l’énergique Dr Massimiliano Iseppon. Les premiers patients se pointeront à Télé-Québec le jeudi 8 septembre à 20 h.
Nouveauté cette année : De garde 24/7 consacrera quatre épisodes à la pratique de la médecine hors des centres urbains. Les tournages ont été effectués à Baie-Comeau, Maria (en Gaspésie) et Murdochville. Et devinez qui l’équipe a croisé dans sa tournée des régions ? La Dre Camille Hudon, une urgentologue – et résidente en médecine familiale – qui a participé à la première édition de De garde 24/7 à l’hôpital Charles-LeMoyne, il y a sept ans déjà.
Autre retour réjouissant : Télé-Québec relaiera la comédie dramatique Audrey est revenue les jeudis à 21 h à partir du 29 septembre. Pardon ? Le Club illico de Vidéotron ne détenait-il pas la primeur sur cette série étrangement attachante ? Oui, bien vu.
Selon Marie Collin, la PDG de Télé-Québec, c’est Québecor qui a contacté Télé-Québec pour lui vendre la première diffusion d’Audrey est revenue sur une antenne conventionnelle. Ce type de déplacement commercial latéral, entre deux diffuseurs concurrents, se produit très rarement. Alors, profitons-en.
Et entre vous et moi, Audrey est revenue, que cosignent Florence Longpré et Guillaume Lambert, cadre vraiment mieux à Télé-Québec qu’à TVA, où cette comédie singulière aurait été coincée entre Le tricheur, Chanteurs masqués et L’échappée.
En compétition pour 13 prix Gémeaux, Audrey est revenue raconte le lent réveil d’une jeune Soreloise de 35 ans (Florence Longpré) après 18 ans passés dans le coma.
Du lundi au jeudi à 18 h 30, Télé-Québec catapultera en ondes une nouvelle série quotidienne destinée aux 9 à 12 ans qui s’appelle Comme des têtes pas de poule. On y suit la famille Babin-Bibeau composée du papa musicien (David Savard), de la maman qui retourne étudier en charpenterie-menuiserie (Mélanie Pilon) et de leurs trois ados aux caractères bien trempés. L’auteur Pierre-Yves Bernard (Dans une galaxie près de chez vous, Minuit le soir) signe les textes et ça démarre le 5 septembre.
Dans le nouveau magazine À boire et à manger, Vanessa Pilon, Rémi-Pierre Paquin et Lindsay Brun nous jasent de la pression optimale pour gonfler ses pneus d’hiver. Ben non, le trio louera des chalets partout au Québec, qui deviendront le point d’ancrage d’une alléchante virée gourmande chez différents producteurs locaux. Le premier épisode d’À boire et à manger jouera le vendredi 9 septembre à 20 h.
Autre série jeunesse neuve à Télé-Québec : L’île Kilucru, inscrite à l’horaire du lundi au vendredi à 17 h 30, à compter du 10 octobre. En voyage autour du monde, la famille Belhumeur-Lamour accoste sur une île magique où vivent, entre autres, une fée bienveillante (France Castel) et un troll bougon (Marcel Lebœuf). Potin : L’île de Kilucru est le premier projet jeunesse auquel se joint Marcel Lebœuf depuis Minibus en 1989. Minibus, maudit que c’était bon. Sérieux.
Toujours pour nos amis les « djeunes », Pier-Luc Funk et Sarah-Jeanne Labrosse ont choisi de ne plus animer (bouh !) la soirée Mammouth, prévue le 9 décembre. Pour leur succéder, Télé-Québec a réquisitionné le talent de 10 artistes, dont Roxane Bruneau, Alicia Moffet, Mathieu Dufour, Schelby Jean-Baptiste, Irdens Exantus et Claudia Bouvette.
L’automne à Télé-Québec rougira dans la continuité et la solidité de ses marques fortes. Belle et bum fête ses 20 ans, Curieux Bégin célèbre ses 15 ans, tandis que Ça vaut le coût et Deux hommes en or et Rosalie soufflent chacun 10 bougies sur leur gâteau.
Une émission spéciale se concocte également pour souligner les 20 ans de l’arrivée dans nos téléviseurs d’À la di Stasio, qui a déclenché une petite révolution dans de nombreuses cuisines québécoises. Diffusion : le 2 décembre.
C’est tout de même le doyen de la programmation de Télé-Québec, Ciné-cadeau, qui revendique l’anniversaire le plus costaud avec ses 40 balais bien comptés. L’émission spéciale Les Gervais-DiazfêtentCiné-cadeau (9 décembre) rendra hommage à cette tradition, qui procure à Télé-Québec ses meilleurs auditoires de l’année.
Télé-Québec conserve pour janvier son intrigante série de fiction L’air d’aller, première œuvre télévisuelle de l’auteur Jean-Christophe Réhel (Ce qu’on respire sur Tatouine). Tous atteints de fibrose kystique, quatre amis dans la vingtaine vivent dans l’urgence en apprenant que l’un d’entre eux poussera bientôt son dernier souffle. Antoine Olivier Pilon, Catherine St-Laurent, Noémie Leduc-Vaudry et Joakim Robillard ont décroché les rôles principaux.
C’est également à l’hiver que nous pourrons feuilleter le magazine Autonome. Concept ? Les copilotes Pierre Brassard, Simon Boulerice et Rose-Aimée Automne T. Morin se sentent inaptes dans plusieurs sphères domestiques. Le trio s’installera dans un chalet décrépit dans le but d’améliorer ses aptitudes en cuisine, en rénovation et en travaux manuels divers.
Parmi les mentors qui les épauleront dans leur apprentissage, il y a Amine Laabi des Chefs ! et la chanteuse Édith Butler, experte en construction. Quand Paquetville se mariera au son de la drill !