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Wednesday, May 25, 2022

Fiancée, Brigitte Boisjoli fait de rares confidences sur son couple - 7 Jours

La vie est belle et bonne pour Brigitte Boisjoli, qui aura 40 ans sous peu. Celle qui semble douée pour le bonheur traverse une période ponctuée de grandes joies. Elle fait tomber les barrières, écrit — enfin! — ses chansons et a plus que jamais envie de foncer. Récemment fiancée, elle vit aussi un grand amour. «Avec Jonathan, je sais que c’est pour toujours.»

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Brigitte, tu approches de la quarantaine et tu vas d’ailleurs faire une tournée pour célébrer ça. As-tu fait un bilan?
Oui, tout un bilan! Je trouvais toujours ça un peu kétaine quand les gens me disaient: «Bien là, je fais un bilan», mais maintenant, je les comprends! À la veille de la quarantaine, je le fais, veux, veux pas. Je réalise où je suis rendue, ce que j’ai accompli, et aussi ce que j’ai envie de faire, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Je me souviens très bien qu’il y a deux ans, à mon anniversaire, j’étais avec ma fille et ma famille, mais que je n’avais pas de chum. À table, j’étais la seule qui n’était pas accompagnée. Je m’étais dit qu’à mes 40 ans, je voulais avoir quelqu’un d’assis à cette chaise-là, une personne qui saurait m’aimer comme je dois être aimée. C’est arrivé. J’ai trouvé l’homme qui m’aime comme je dois être aimée. Il y a aussi plein d’autres changements, de gérant et d’équipe. Je suis bien entourée. Et quand on dit être sur son X, je sens que j’y suis. 

Photo : Sébastien Sauvage


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C’est bon d’entendre ça...
Oui, je fais tout ce que j’ai envie de faire. J’écris maintenant mes tounes et, pour moi, c’est une vraie délivrance, une thérapie! Tu sais, des fois, en thérapie, les gens écrivent des trucs sur une feuille et les brûlent après. Moi, j’ai l’impression de faire ça, mais je ne brûle rien! Maintenant, je donne la toune à mon réalisateur! Je n’ai plus peur, j’ai réglé ça, et ça fait du bien!

Dans ces chansons que tu écris enfin, tu te livres, tu racontes des pans de ta vie?
Oui. C’est sûr qu’il y a des chansons où je rends ça de façon plus générale et où tout le monde peut se coller à ce que je dis: des peines ou des histoires d’amour toxiques... Mais parfois, c’est intime, ce sont des pans de ma vie que je n’ai pas dévoilés et qui m’ont touchée. Ça fait des années que je n’ai pas vu mon père, alors j’ai écrit une chanson là-dessus. Ce n’est pas une chanson triste, mais une chanson heureuse sur comment je m’en suis sortie. C’est libérateur aussi. J’ai plein d’idées en ce moment, et j’adore ça.


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La quarantaine t’a donc permis d’oser dire les choses sans te soucier du regard des autres...
Totalement! C’est la beauté de ces 40 ans qui s’en viennent. Bien sûr, on veut plaire aux gens, ce n’est pas pour rien que je fais ce métier-là, mais en même temps, je ne veux plus être aimée à tout prix. Je ne me fous pas des gens, mais de ceux qui jugent, qui critiquent tout le temps, qui ont ça comme passe-temps. Avant, ça me faisait quelque chose, maintenant, ça ne me fait plus rien. 

Ça aussi, c’est une grande libération...
Une libération, oui, mais surtout une question de confiance en soi. Ça vient du regard qu’on porte sur soi. Ça change, à 40 ans; comment je me perçois, ce que je veux donner comme image à ma fille. J’ai beaucoup de volonté, de persévérance. Je suis une fille qui a du guts, mais sur le plan de l’écriture, j’ai toujours été très gênée. En entrevue, je disais même que je laissais ça aux autres, toujours en me dénigrant un peu. À un moment donné, j’ai réalisé que c’était moi qui me mettais ces barrières-là. Personne ne m’a jamais dit: «T’es pas capable!» Alors, j’ai décidé d’essayer et, si ce n’était pas bon, il y aurait des gens pour me le dire. Jusqu’à présent, ça se passe bien!

Tu parles de l’image que tu veux donner à ta fille. Est-ce que c’est d’oser et de ne pas avoir peur de plonger?
Oui, ça fait partie de ce que je veux lui enseigner, pas juste en paroles, mais par l’exemple. J’ai comme modèle ma maman, qui nous a élevées seule, ma sœur et moi. C’est une femme forte. Si on n’était pas capables d’ouvrir un pot, on forçait jusqu’à ce qu’on réussisse à l’ouvrir! (rires) Il fallait qu’on se débrouille. Très jeunes, on a appris à travailler, à avoir un compte de banque, à être indépendantes, à frapper à des portes, à chercher du travail. C’est ce que j’ai toujours fait dans la vie, et durant la pandémie, je suis allée cogner à des portes. Il faut aller chercher les choses qu’on veut. Des fois, ça ne fonctionne pas, mais on essaie! Et je veux apprendre ça à Charlie.

Avoir enfin osé l’écriture, tu en es fière?
Je n’avais jamais prévu que j’allais écrire. Mais j’ai dit à ma gérante que ça me tentait d’écrire mon prochain album, que je voulais avoir des compositions originales. Au début, je peux te dire que je n’arrêtais pas de regarder la page blanche. Ça me mettait de la pression. J’ai failli virer de bord quelques fois, je me disais que je n’étais pas capable. Puis un jour, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’étais dans le bois avec ma fille, j’ai chanté un refrain de ce qui va être le premier single. Tout a débloqué! 

Photo : Sébastien Sauvage


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Aimes-tu une chanson en particulier?
Jusqu’à présent, j’aime toutes les chansons qui vont se retrouver sur mon album. J’écris sur plein de thèmes. Il y en a une qui s’appelle Dépendante de toi. Elle parle de la dépendance affective, mais celle qui est saine. Tu sais, quand tu tombes amoureux de l’autre, que tu aimerais respirer le même air que lui? Moi, en ce moment, je l’assume totalement, cette dépendance! Quand je suis amoureuse, je suis comme ça. Je suis un peu traditionnelle, j’aime ça cuisiner pour mon homme. Je ne suis pas moins girl power ou féministe pour autant. Il y a aussi une chanson sur la violence conjugale. Il y a eu un grand mouvement dans les dernières années, j’ai beaucoup d’amies qui se sont levées debout, qui ont parlé fort. Je pense qu’on a tous vécu une forme de violence verbale ou physique une fois dans notre vie, et je voulais écrire quelque chose là-dessus. Tous les sujets qui me touchent, je les aborde.

Cet été et à l’automne, tu fais une série de spectacles Mes 40 ans. Ces nouvelles chansons en feront-elles partie?
Bien sûr! Je voulais un entre-deux entre l’album lui-même et la tournée de ce nouvel album. Je ne veux jamais perdre mes fans, je veux toujours les garder avec moi. Je voulais aussi faire travailler mes musiciens, qui n’ont pas travaillé depuis deux ans à cause de la pandémie. Je voulais garder ma gang. Et quand je leur ai proposé cette tournée-là, ils étaient super contents. Ça va être un beau party. On fait les chansons des cinq albums, autant les coups de cœur que mes nouvelles chansons, pour les casser devant public.

Donc, pour toi, la pandémie, ç’aura été de la création. En plus, tu es tombée en amour!
Oui! C’est incroyable! J’étais à la radio, et Jonathan, qui est maintenant mon fiancé, voulait m’engager pour une Saint-Jean prochaine. Il est directeur des événements à Drummondville. Jonathan, je le connais depuis que j’ai 21 ans. On est allés à la même école. On s’est informés de comment on allait. Lui, ça faisait 10 ans qu’il était en couple et il était séparé depuis quelque temps. Et là, ç’a été vite. Après un petit jogging et une petite bière, on s’est regardés dans les yeux et ça a pris une couple de secondes... On le savait que c’était ça!

C’était clair...
Oui, ça s’est fait naturellement! Mais quand même, à nous deux, on a quatre enfants sous le même toit, puisque j’ai Charlie et que lui a trois garçons. C’est sûr qu’on espérait que la rencontre des enfants se passe bien. Il y a plusieurs volets qui auraient pu ne pas fonctionner. Quand on a vu que l’équation marchait dans tous les sens, que les gars m’aimaient, que j’aimais les gars, que ma fille les aimait et qu’ils l’aimaient, eh bien là, on s’est dit: «Ça a bien l’air que ça va marcher!» (rires) À la grande surprise de tous, parce qu’on est quand même une grosse famille recomposée, ça fonctionne. J’ai mis ma maison en vente et évidemment, ça s’est vendu vite. Là, Charlie et moi, on déménage! Et si la maison est trop petite pour nous tous, on en trouvera une plus grande! Mais on a du plaisir tous ensemble et on est bien.

Ça se passe bien pour Charlie aussi?
Oui, Charlie est heureuse, elle s’adapte, elle joue. Évidemment, elle est contente d’avoir un paquet de gars qui jouent avec elle, et on arrive à avoir des moments privilégiés toutes les deux ensemble. C’est important, parce qu’on est collées l’une sur l’autre. C’est une belle petite fille, ce n’est plus un bébé. Elle a sa personnalité, sa façon d’être, et j’aime la voir aller.

Tu t’es aussi fiancée récemment. C’était une surprise?
Jonathan m’en parlait un petit peu, m’envoyait des sous-messages. Moi, c’est sûr, je suis une amoureuse de l’amour et, oui, j’ai toujours rêvé de me marier. On était dans un chalet dans une pourvoirie, habillés en jogging en mangeant de la truite. Il est devenu super nerveux, et là, il a sorti une petite boîte... Je capotais! Je suis devenue super émue, et lui aussi. Il avait préparé un beau discours et évidemment, j’ai dit oui. Encore là, c’est sûr que, pour plein de gens autour de nous, c’est rapide, mais j’y crois vraiment. Je suis une fille traditionnelle et si j’ai dit oui, c’est qu’avec Jonathan, je sais que c’est pour toujours. On est très heureux.

Photo : Sébastien Sauvage

Avez-vous une date prévue pour le mariage?
Évidemment, pas cet été, parce qu’il y a le déménagement et ma tournée de festivals. Je vais être occupée et c’est quand même beaucoup de préparation. Ça va être un joyeux casse-tête de savoir qui on invite, qui on n’invite pas. Je veux du temps pour m’investir dans le projet. Surtout que je suis une Germaine et que je vais finir par vouloir décider de tout! (rires) Ça sera sans doute l’été prochain, et on va avoir le temps de bien faire les choses.

Au début de l’entrevue, tu m’as dit que tu étais sur ton X. J’ai l’impression que c’est plus que ça, que tu es dans une superbe période de ta vie...
Oui, c’est vrai. Mais je ne te cache pas que des jours, ouf! je réalise que cette famille, c’est un gros bateau à faire virer, et que l’album est aussi un gros bateau. Mais c’est un beau bonheur, très sain. Avec beaucoup de respect, d’écoute, de franchise. Ça fait du bien, tout ça. Et j’ai appris à mieux communiquer dans toutes les sphères de ma vie, avec mon amoureux et aussi avec mon équipe. Maintenant, si j’ai une idée, j’y tiens et je la défends. Je me suis libérée du fait de vouloir plaire à tout le monde. 

En terminant, Brigitte, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter encore?
De continuer à m’épanouir. J’ai vraiment l’impression d’être une fleur qui prend toutes ses couleurs. Je veux aussi continuer à ne plus voir les barrières, à faire en sorte qu’elles tombent... Je veux une super tournée avec le prochain album, une belle réaction du public. J’espère que les gens vont aimer ce que j’ai fait, ce que j’ai écrit. J’y mets tout mon cœur. Et finalement, je souhaite que le bonheur se poursuive dans ma vie personnelle, évidemment! 

Le premier extrait de son nouvel album  

Photo courtoisie

Dès le 27 mai, nous pourrons entendre la nouvelle chanson de Brigitte, Mens-moi, sur toutes les plateformes numériques. Cette pièce sensible composée par Brigitte aborde les relations amoureuses toxiques. «L’écriture de cette chanson a été thérapeutique pour moi, car cette pièce raconte ce que j’ai vécu dans le passé. Mais comme je connais plusieurs personnes qui ont vécu un amour toxique dans leur vie, je sais que les paroles de ma pièce vont aller chercher le public. J’ai commencé l’écriture de cette chanson, j’étais dans le bois. J’ai enregistré les mots sur mon téléphone en chantant le refrain seulement. Par la suite, j’ai été voir mon meilleur ami, le bassiste de Kaïn, Éric Maheu, qui connaissait mon vécu, et nous avons finalisé ensemble la composition de cette pièce.» Brigitte a ensuite enregistré sa pièce en studio avec le réalisateur, auteur et compositeur Jay Lefebvre qui a travaillé, entre autres, avec Roch Voisine et Wilfred LeBouthillier, et avec l’ingénieur de son reconnu dans le milieu Lucas Liberatore. «Lors de mes derniers spectacles, lorsque j’ai testé ma pièce, j’étais hyper fébrile, mais la réaction des gens a été super touchante. J’ai même reçu des standing ovations!» La pièce Mens-moi se retrouvera sur le nouvel album de Brigitte qui sortira cet automne. 

► Pour connaître les dates ou se procurer des billets pour son nouveau spectacle Mes 40 ans: brigitteboisjoli.com.

► Le 13 juillet, dans le cadre du Festival Stradivaria, Brigitte Boisjoli, Claude Gauthier et Daniel Lemire seront sur la scène extérieure de Terrebonne avec le chef et soliste Alexandre Da Costa et les musiciens de l’Orchestre Symphonique de Longueuil pour le concert Stradivarius symphonique au cinéma. Pour connaître la programmation complète: festivalstradivaria.ca.

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