Affronter la maladie demande de la résilience et du courage, comme nous le montrent les sept jeunes protagonistes de la nouvelle série Les bracelets rouges, présentée dès mardi à TVA.
Qu’il s’agisse d’un accident de VTT, d’une mauvaise chute de plongeon ou d’un cancer des os nécessitant l’amputation d’une jambe, les jeunes ne l’ont pas facile dans cette adaptation québécoise de la série catalane Polseres Vermelles. La version de chez nous, produite par Encore Télévision, en collaboration avec Québecor Contenu, est pilotée par le réalisateur Yan England.
Les textes ont été transposés dans le Québec d’aujourd’hui par Michel Brouillette et Stéphanie Perreault à partir de l’œuvre du scénariste et ingénieur espagnol Albert Espinosa Puig, qui a séjourné à l’hôpital durant une grande partie de sa jeunesse.
Les bracelets rouges est d’abord et avant tout une histoire d’amitié et de solidarité. Les créateurs ont voulu une œuvre à la fois lumineuse, drôle et dramatique, mais d’abord et avant tout authentique. Le titre est lié aux bracelets «de courage» rouges que le personnel remet aux patients avant chaque opération.
«On a trouvé ça intéressant d’avoir des personnalités différentes pour avoir des clashs entre eux, et aussi des gens qui n’auraient pas été amis au départ, mais là, pris ensemble, ça amène à comprendre l’autre», a dit l’auteur et comédien Michel Brouillette, qui joue aussi un physiothérapeute dans la série.
Les jeunes se créent une «famille» à l’hôpital. «L’amitié plus forte que tout, elle est présente, on espère aussi, dans la version québécoise. C’est fou comment on trouve à l’écran qu’il y a une complicité extraordinaire entre eux, c’est ça le cœur du show en fait», a complété l’auteure Stéphanie Perreault.
Admis à l’Hôpital de la Rive, dans les Laurentides, pour subir l’amputation de sa jambe gauche, Justin (Noah Parker), un sportif qui visait une carrière dans la LNH, est soutenu par son nouveau coloc, Félix (Anthony Therrien). Ce dernier est hospitalisé depuis neuf mois, après avoir lui-même été amputé sous le genou.
Lors des 55 jours de tournage, les deux comédiens ont dû porter un bas vert sur une jambe pour qu’on puisse plus facilement l’effacer en postproduction.
Noah a dit en table ronde virtuelle, lundi, après le visionnement de deux des 10 épisodes de la première saison, qu’il a effectué des recherches pour se préparer à ce rôle.
«On a eu la chance de rencontrer quelqu’un qui a eu un cancer osseux, un jeune homme qui avait vécu ce que nous on a à vivre dans la série. Ça nous a beaucoup aidés à savoir ce que c’est d’avoir une douleur fantôme, comment on vit en apprenant qu’on a le cancer et qu’on va subir une amputation», a dit le comédien.
Yan England, qui a commencé à jouer à l’âge de huit ans et qui a beaucoup observé les réalisateurs sur les plateaux, aime travailler avec la relève, comme il l’a fait avec le film Sam, accessible sur Club illico.
«C’est que cette gang-là a un talent sans fond. Ils sont extrêmement talentueux et, l’autre chose, c’est qu’ils sont hyper travaillants. Je savais que leur dévouement allait m’amener à découvrir des choses que je n’avais même pas soupçonnées qu’ils pouvaient me donner comme acteurs et actrices, puis c’est pour ça que ma confiance était totale envers cette belle gang-là», a-t-il dit.
Les intrigues sont portées avec beaucoup de talent, outre Noah Parker et Anthony Therrien, par Malick Babin, Milya Corbeil Gauvreau, Léanne Désilets, Étienne Galloy et Audrey Roger. Autour d’eux, on rencontre des parents et du personnel soignant interprétés par Éric Bernier, Isabelle Blais, Frédéric de Grandpré, Myriam De Verger, Sébastien Delorme, Marcel Leboeuf, Éric Paulhus, Marie-Chantal Perron, Catherine Renaud et David Savard.
C’est ce mardi, à 20h, à TVA, qu’est présenté le premier épisode de la série Les bracelets rouges.
«Les bracelets rouges»: des jeunes solidaires devant la maladie - Le Journal de Montréal
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