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Tuesday, January 11, 2022

«Aller simple» sur Noovo: un voyage qui ne se passe pas du tout comme prévu - Le Journal de Montréal

Méfiez-vous si un milliardaire vous lance une invitation à visiter son immense domaine de la région de l’Outaouais. Vous pourriez ne jamais revenir.

C’est la proposition de départ de la nouvelle série «Aller simple», un thriller psychologique créé par les scénaristes Bernard Dansereau, Annie Piérard et Étienne Piérard-Dansereau («Épidémie», «L’imposteur»), et produit par Sphère Média Plus pour Noovo.

Rapidement, l’action se met en branle alors que l’hélicoptère transportant six individus qui ne se connaissent pas éprouve des ennuis mécaniques. Le pilote Guillaume (Marc Beaupré) est franchement louche – il sabote la radio pour qu’aucun secours ne soit joint –, et la réalisation de Yan Lanouette Turgeon s’emploie à nous faire douter de tout le monde, surtout quand un des protagonistes trouve la mort...

C’est assez étonnant, car c’est un gros nom parmi les acteurs composant la distribution, soit entre Éric Bruneau, Caroline Dhavernas, Rémi-Pierre Paquin, Anie-Pascale Robitaille, Luc Picard et Samian. Nathalie Doummar, dont le personnage d’ingénieure ne devait pas monter à bord de l’hélico, s’impose à la dernière minute.

Après l’atterrissage en catastrophe, tout ce beau monde se réfugie dans un chalet format géant. C’est là que les ennuis commencent, à coup d’accidents mystérieux.

«Vous avez vu disparaitre deux personnages dans les deux premiers épisodes, mais le récit va changer par la suite. L’histoire va se développer de manière différente», a dit le scénariste et producteur Bernard Dansereau, laissant planer une bonne dose de mystère pour ne pas que les téléspectateurs boudent leur plaisir.

«Il y a une espèce d’interactivité dans le "who done it" [qui l’a fait]. C’est comme un jeu. Quand tu regardes l’émission, je pense que c’est difficile de ne pas se faire sa théorie, c’est lui qui est le méchant, c’est elle, ce sont ces deux-là», a ajouté M. Dansereau.

Au départ, comme la pandémie était déjà bien installée, les auteurs ont songé à un huis clos avec peu de personnages, mais l’assouplissement des mesures a permis la multiplication des scènes.

«On a ajouté un écrasement d’hélicoptère, ensuite tout le volet enquête policière qui n’était pas là dans notre projet initial, l’entourage de certaines personnes du huis clos et des "flashs blacks", alors ça n’a finalement plus rien de facile à tourner», a dit la scénariste et productrice Annie Piérard, qui voulait offrir plus que des «calories vides» aux téléspectateurs en misant aussi sur une réflexion sur «l’homme et l’hommerie».

La musique incluse dès les balbutiements du projet

Le suspense est bien ficelé. Il est appuyé par les plans ainsi que par les mouvements de caméra, mais également par la musique, que le réalisateur a souhaitée plus ancienne, à la Bernard Herrmann, à qui l’on doit la trame sonore de films comme «Psychose» et «Les oiseaux» d’Alfred Hitchcock ainsi que de «Taxi Draver» de Martin Scorsese.

«En lisant le scénario, je me suis dit: quel plaisir de faire cohabiter deux époques en une, de ne pas renier l’inspiration "Agatha Christienienne", donc tout de suite, je suis allé commencer à écouter des musiques de Bernard Herrmann, d’essayer de voir ce qu’il y avait là-dedans d’intéressant pour faire fonctionner à l’intérieur de notre récit», a relaté Yan Lanouette Turgeon en table ronde virtuelle, lundi, après le visionnement de deux des six épisodes par les journalistes.

Des ambitions internationales

La productrice Josée Vallée de Sphère Média Plus n’a pas caché qu’on a des ambitions internationales pour «Aller simple», dont le troisième épisode est encore à la table de montage.

«Quand on va avoir fini tous les épisodes, c’est la prochaine chose sur laquelle on va s’attarder. On a aussi reçu le financement de la SODEC et du Fonds Québecor en amont pour nous aider à l’exploiter à l’international, car ils ont vu dans le projet une saveur, une unicité intéressante pour eux aussi, ils voyaient tout le potentiel pour le développer à l’international», a dit Mme Vallée.

La série «Aller simple» est présentée dès le mercredi 12 janvier, à 20 h, sur Noovo.

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