La crainte de devoir couper davantage de services en Abitibi-Témiscamingue se fait de plus de plus en ressentir à l’approche de l’entrée en vigueur de la vaccination obligatoire dès vendredi.
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Selon le président de la FIQ en Abitibi-Témiscamingue, Jean-Sébastien Blais, la région a déjà écopé par le passé par les différentes coupures de services.
«Il y en a qui utilise le terme réorganisation de service, mais on va se dire les vraies choses, les services ne sont pas donnés. Donc, on a quand même énormément d’inquiétudes parce qu’il n’y a plus vraiment d’endroit qui peut être coupé. Nous sommes déjà plus qu’en bas des services minimums», explique-t-il.
Présentement, l’Abitibi-Témiscamingue pourrait perdre 56 professionnels de la santé, dont 35 infirmières sur son territoire. Le nombre de renforts promis par le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, tarde à arriver dans le nord-ouest de la province.
«En ce moment on a recruté trois infirmières retraitées et quelques-unes qui ont accepté de passer de temps partiel à temps complet. (...) Quand une infirmière passe d’un temps partiel à temps complet c’est un, deux ou peut être trois quarts qu’on va chercher par personne qui va le faire», mentionne Jean-Sébastien Blais.
Le président de la FIQ souhaite connaitre le plan du gouvernement parce qu'il craint que le temps supplémentaire obligatoire devienne la solution d’urgence.
«Oui, on encourage les gens à se faire vacciner, mais ce qu’on déplore c’est l’absence de plan. On est en totale improvisation. Cet après-midi, on avait une rencontre avec le CISSS, on s’est fait annuler à la dernière minute, ils ne sont clairement pas prêts», souligne-t-il.
Vaccination obligatoire: «on n'a pas l'impression que les renforts sont arrivés» - TVA Nouvelles
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