Mélodie Trépanier-Léger, une jeune femme de 21 ans, est présentement aux soins intensifs de l’Hôpital Royal Victoria, à Montréal, en raison de la COVID-19.
Or, jusqu’à ce que les médecins la plongent dans le coma, celle-ci était une fervente militante antivaccin. Elle était farouchement opposée aux mesures sanitaires.
«Elle croyait à un complot gouvernemental pour gouverner les gens», a avoué sa mère, Sophie Léger, à l’émission de Denis Lévesque.
Mélodie est maintenant dans un état critique et demeure endormie.
«Quand elle essaye de se réveiller, ça ne fonctionne pas. Son corps ne répond pas bien», témoigne sa mère.
Les médecins s’affairent désormais à lui administrer des soins de façon intensive, dans l’espoir de la sauver.
«On est au stade final. On est à l’étape qui nous reste. Le dernier espoir et la dernière chance», clame Sophie Léger.
«Ma fille, militante, 21 ans, en parfaite santé, est maintenant entre la vie et la mort», ajoute-t-elle.
Or, Mélodie n’est pas la seule de son entourage qui était opposée aux mesures sanitaires. En effet, outre le conjoint de Sophie Léger, personne dans la famille n’était vacciné.
Plusieurs proches de la jeune femme de 21 ans, dont sa sœur et son demi-frère, adhéraient aux théories complotistes. Ils tentaient régulièrement de convaincre des personnes de ne pas se faire vacciner, évoquant un complot gouvernemental.
L’hospitalisation de Mélodie les a toutefois forcés à revoir leurs convictions.
«Ils restent encore sceptiques, mais en l’honneur de ma fille, ils vont leur fusil d’épaule et aller se faire vacciner», explique la mère de la jeune femme.
Sans être une militante, Sophie Léger elle-même avoue que les discussions avec sa fille l’ont découragée de se faire vacciner. Cette dernière souffre de diabète, de cholestérol et de crises d’angine. En raison de ses problèmes de santé, Sophie Léger craignait de mourir du vaccin. La situation actuelle lui fait maintenant réaliser qu’elle avait tout faux.
«C’est vraiment réel. Ma fille lutte pour sa vie», affirme la mère de Mélodie.
«Les gens de la planète sont victimes de désinformation médicale et c’est ça qui va les tuer», ajoute-t-elle.
En septembre, toute la famille, sauf un bébé de quatre mois, a contracté la COVID-19. Or, tous ont éprouvé de graves symptômes, hormis le père qui était doublement vacciné.
Ce dernier était capable de rester debout, de préparer les repas et de s’occuper des enfants. Sauf un peu de toux et de fièvre, le conjoint de Sophie Léger se portait bien.
«Nous, c’était grave. On était cloué au lit, on avait mal aux os. On faisait de la grosse fièvre. On n’était pas capable de se mouvoir, c’était atroce», raconte la mère de Mélodie.
Or, pour Sophie Léger et les autres membres de la famille non vaccinés, les symptômes de la COVID-19 se font encore ressentir
Leur odorat n’est pas revenu, ils ont encore de la toux et se réveillent la nuit en sueur. Certaines éprouvent aussi encore des difficultés respiratoires.
«C’est un virus qu’il faut vraiment prendre au sérieux», indique Sophie Léger.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.
COVID-19 : une militante antivaccin de 21 ans entre la vie et la mort - TVA Nouvelles
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