La levée de certaines restrictions sanitaires vendredi a permis au Comiccon de Québec de rassembler des milliers de personnes qui piaffaient d’impatience à l’idée de se retrouver pour profiter de leur passion commune.
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Ironman, Darth Vader, Link, Jack Sparrow, Master chief... Les personnages de divers films et jeux vidéo cultes ont envahi le Centre des congrès, samedi, sous les yeux médusés de passants perplexes.
La septième édition du Comiccon de Québec a attiré une foule monstre de « cosplayers », ou costumadiers, après avoir dû annuler leur événement l’année précédente en raison de la pandémie. L’organisation n’a jamais autant vendu de billets en prévente que cette année.
« Ça nous avait manqué de pouvoir faire du social, de partager notre passion avec des gens comme nous et de montrer nos costumes », raconte Loïc Grignon, qui a participé à plusieurs éditions par le passé.
Un soulagement
Avec des visiteurs venus d’un peu partout au Québec, au Canada et même des États-Unis, l’organisation se dit confiante de dépasser le plateau des 10 000 visiteurs atteint en 2019.
« C’est un des premiers grands événements à avoir lieu à Québec depuis la pandémie et ça a paru. Les gens avaient hâte de se retrouver. C’est un peu comme quand les restos ont rouvert », a lancé le porte-parole du Comiccon de Québec, Jason Rockman.
La levée d’un nombre maximal de participants dans les congrès, annoncée il y a un peu plus d’une semaine, n’est pas étrangère à ce succès, estime l’animateur de CHOM 97,7. Il s’agissait d’une édition presque normale, si l’on fait abstraction des masques à profusion et du passeport vaccinal nécessaire à l’entrée.
« Quand on a appris le relâchement des mesures, ça nous a soulagés. On craignait de perdre du monde à cause de ça », indique M. Rockman.
Des activités variées
Conférences, matchs de lutte, concours de costume, test de jeux vidéo et prises de photos avec des personnages bien connus de l’univers vidéoludique étaient au menu pour les visiteurs.
Ceux-ci ont même eu l’occasion de discuter avec la légende de l'UFC Georges St-Pierre, devenu acteur, et John De Lancie, notamment connu pour son rôle de Q dans Star Trek.
« J’ai participé à plusieurs événements du genre et j’adore rencontrer les gens et discuter avec eux. Alors je n’ai pas été difficile à convaincre, d’autant plus que j’ai un fils qui habite la région », a lancé M. De Lancie en riant.
► Le Comiccon de Québec se poursuit dimanche, de 10 h 45 à 17 h, au Centre des congrès.
Deux ans de travail pour préparer leur costume
Les adeptes de « cosplay » ont mis les bouchés doubles cette année pour personnifier leur personnage favori de l’univers vidéoludique à l’occasion du Comiccon de Québec.
« Contrairement à l’habitude, on a eu deux ans pour préparer notre costume, alors on a mis le paquet. On ne compte plus les heures qu’on a mises là-dedans », raconte Robert Lejeune, déguisé en Boba Fett de la série Star Wars.
Année après année, les amateurs de Comiccon partout au pays usent d’originalité pour confectionner des tenues de plus en plus étoffées et surprenantes.
Mais c’est à Québec qu’ils se démarquent le plus, d’après Jason Rockman, qui représente aussi quatre autres événements du genre au pays.
« Le cosplay ici est le meilleur que j’ai jamais vu, j’en parle tout le temps. C’est vraiment impressionnant et on le voit encore aujourd’hui », souligne celui qui est aussi animateur radio à CHOM 97,7.
Pas de prix
Si pour plusieurs c’est un passe-temps comme un autre, certains y voient une forme d’expression de leur identité et n’hésitent pas à y mettre temps et argent en grande quantité.
Les amateurs rencontrés par Le Journal ont confié avoir dépensé des centaines, voire des milliers de dollars dans leur costume. Et il ne s’agit parfois que d’un déguisement parmi un inventaire bien garni.
« Quand j’étais petit, ma mère m’empêchait de passer l’Halloween. Alors c’est un peu ma façon de m’exprimer », raconte Frédéric Landriault, qui personnifiait un Ironman partiellement robotisé.
« J’ai passé mille heures pour la confection de ce “suit” là. Si je voulais, je pourrais le revendre plusieurs milliers de dollars », affirme de son côté Loïc Grignon, déguisé en elfe d’automne.
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