Le 10 novembre, à 21 h, Jean-Marc Parent fera un retour, après 24 ans d’absence, à la télé. L’enregistrement de ces quatre émissions se déroule, à travers un vaste dispositif technique, à l’occasion du ComediHa! Fest.
Trois cent mille watts de lumières, 60 000 watts de son pouvant générer 115 décibels, soit le bruit d’une Formule 1, le manège militaire vibrait, lundi, lors de la visite du plateau de tournage.
Jean-Marc Parent était visiblement heureux lorsque le thème d’ouverture de cette future émission a décoiffé les représentants des médias.
« Ce n’était pas fort. Quand on écoute ça fort, c’est un tour de manège », a-t-il laissé tomber, précisant que la puissance maximale serait déployée durant quelques minutes.
Le conteur et humoriste avoue que ce retour à la télé, qui se fera sur les ondes de TVA, ne faisait pas partie de ses plans. Comblé par les spectacles en salle, il avoue avoir été difficile à convaincre.
« J’ai exigé une série de conditions impossibles à réunir. J’ai demandé un prix trop cher pour une voiture et ils ont dit oui », a-t-il fait savoir lors d’un entretien.
De nouvelles possibilités
Il voulait travailler avec la « gang » de l’époque de L’Heure JMP et il avait des exigences en ce qui concernait le nombre de lumières et la puissance sonore déployée.
« La technologie qui était en place, lors des deux saisons de L’Heure JMP, était ce qu’il y avait de mieux. Vingt-quatre ans plus tard, nous sommes ailleurs. C’est comme une voiture avec de nouvelles possibilités. On les prend », a-t-il indiqué.
Jean-Marc Parent aime le son et tout ce qui est technique. Le thème de JMP est, à sa demande, très techno. Ce qui ne veut pas dire que le rock sera absent.
« Je ne peux pas me passer du gros rock pesant », a-t-il fait remarquer, avec du feu dans les yeux et un immense sourire sur son visage.
Jean-Marc Parent est clair. Il ne s’agit pas du retour de L’Heure JMP. Le Mercedes Band ne sera pas ramené à la vie et ce n’est pas dans ses plans de demander au public de flasher les lumières.
Les cinq spectacles enregistrés devant public, dans un manège militaire, avec un parterre et des passerelles pouvant accueillir le public, deviendront, après une opération montage, quatre émissions d’une heure.
Début d’une tradition
Le conteur et humoriste de 59 ans monte sur les planches, chaque soir, sans texte.
« J’ai quelques mots écrits sur le sol et une direction dans ma tête. Ça me permet d’aller où je veux », a-t-il fait savoir.
Jean-Marc Parent va raconter de nouvelles histoires, certaines qu’il n’a jamais pu mener à terme, et expliquer comment il a bâti certains de ses numéros, comme ceux du handicapé et du bateau.
Jean-François Blais, qui réalise les quatre émissions à partir des cinq spectacles, a comme ambition de recréer, en ondes, l’espèce de désorganisation que l’on retrouve dans les spectacles de Jean-Marc Parent.
« On ne veut pas que ça ressemble à une captation de télé. Je travaille, pour la première fois, sans feuille de route. On essaie de suivre cette désorganisation présente dans les spectacles devant public pour la faire paraître en ondes. On invente. Nous ne sommes pas dans le conventionnel », a-t-il expliqué.
« Je n’ai pas du tout l’impression, après deux soirées, d’enregistrer une émission de télévision. On aime ça », a fait remarquer l’humoriste, précisant que ça pourrait, si le succès était au rendez-vous, être le début d’une tradition annuelle avec le ComediHa! Fest.
Le tournage de la nouvelle émission de Jean-Marc Parent est commencé - Le Journal de Québec
Read More
No comments:
Post a Comment