Quel a été le moment charnière de ta progression en tant que comédien ?
Robert Bélanger
Je pense que ce sont les Contes urbains en 2005. Ç’a été un point charnière comme acteur et comme auteur. Je me suis donné la permission de faire Scotstown [NDLR : pièce au ton cru, voire provocateur, qui a fait grand bruit à sa présentation au Théâtre La Licorne]. À partir du moment où les gens ont vu ça, on a commencé à m’offrir des choses comme auteur et comme acteur. Je n’avais jamais manqué de travail, mais là, j’ai commencé à avoir le choix.
Nous avons rencontré vos « mononcles » il y a quelques années dans un savoureux documentaire, quand allez-vous nous présenter vos « matantes » ?
Anne-Marie Grenier
Si un jour il y a un projet matantes, je pense qu’il faut que ce soit une fille qui le fasse. Moi, je suis parti à la rencontre du « mononcle québécois » pour le démystifier. Une fille pourrait faire la matante. Ça aurait plus de sens. Une fille qui peut-être se sent matante… Et la matante, elle vient beaucoup dans mes salles et je la trouve ben le fun. C’est anecdotique, mais après un de mes spectacles, je jasais avec des gens et il y a quelqu’un qui a dit à une dame qu’il était surpris qu’à son âge, elle aime [mon spectacle]. Elle avait répondu : “Mon garçon, j’ai vu L’Osstidcho.” Ce n’est pas parce que les gens sont plus vieux que ça fait un public plus fermé d’esprit.
À quand l’écriture et la réalisation de son premier film ?
Gilles Cadieux
Vu le nombre d’années que ça prend pour développer ça, je ne suis pas sûr que j’ai cette patience-là. On ne sait jamais, mais je trouve le processus long. Quand j’ai une idée, on dirait que je deviens impatient et il faut que ça se fasse un peu plus vite.
Quel type de chasse as-tu faite en 2023 et quel résultat as-tu obtenu ?
Sylvain Brière
Je suis allé au chevreuil, mais je n’ai pas récolté cette année. Faire 99 spectacles dans l’année, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour la chasse, alors elle n’a pas été fructueuse. J’ai eu à peu près trois jours pour y aller. Mais j’ai déjà réservé mes semaines de chasse et de pêche pour l’automne prochain et je me promets quelque chose de meilleur !
Comme tout humain, tu vis des hauts et des bas. Qu’est-ce qui te fait du bien quand ça va moyen ?
Annie Caya
Je me sauve en forêt. J’ai besoin d’aller dehors et de faire des choses très concrètes : faire des cordes de bois, entretenir une forêt, faire du jardinage. Faire un jardin et entretenir des plates-bandes, ça me fait beaucoup de bien dans la vie. Je suis devenu ça ! Je pars des petits arbres aussi. En début de saison, je trouve des choses dans mes plates-bandes et je n’arrache pas tout. J’essaie de savoir c’est quoi. […] Chaque année, je replante une cinquantaine d’arbres que je fais grandir en pots. Je les transplante en campagne dans mon coin. J’ai de la place en masse. Ça m’arrive aussi de ramasser des glands de chêne et de les mettre à des places où je trouve que ça prendrait un arbre. Sur un terrain vague ou ailleurs…
Dis-nous très sérieusement ce que tu penses du talk-show de ton ami Martin Matte. Devrait-il tirer la plogue ou faire une deuxième saison de plus grande qualité ?
Yves
Moi, je lui souhaite une deuxième saison. Lancer un talk-show, c’est de l’ouvrage. Ça s’est amélioré et ça va continuer à s’améliorer, et je pense qu’il faut donner plus que deux ou trois émissions, plus qu’une saison pour donner la chance au monde d’arriver à leur affaire. Surtout en direct. Le public aussi a changé avec les années, peut-être qu’on n’a plus la patience… Tout est tellement monté maintenant : on voit des émissions de variétés qui durent 30 ou 45 minutes, mais ils ont tourné deux heures pour en arriver à ça. Peut-être qu’une fois de temps en temps, on peut revenir au vrai direct et qu’on doit réapprendre à écouter du direct.
En tournée tout au long de l’année avec son spectacle Délicat. La série Léo reprend, pour sa dernière saison, le 10 janvier à TVA.
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