«Je suis une vraie alcoolique.» Maripier Morin s’est ouverte sur son lourd passé de consommatrice à l’émission L’autre midi à la table d’à côté diffusée sur ICI Radio-Canada dimanche. Voici 14 citations tirées du dîner qu’elle a partagé avec la comédienne et chanteuse France Castel.
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Sur sa consommation
«Je suis une vraie alcoolique. De mon petit gabarit, dès que j’ai commencé à boire, j’ai commencé à faire des comas éthyliques. Ç’a tout le temps été black-out après black-out. Jusqu’à ce que quelqu’un me propose de la coke pis que je fasse “bingo, tabarnak”, je l’ai, la recette du succès [...] J’étais un désastre, en boisson.»
«Moi, [la cocaïne], ça m’apportait le sentiment d’invincibilité, le sentiment que j’étais plus intelligente, plus drôle, que j’avais de la répartie.»
Maripier Morin est également revenue sur sa rencontre avec l’acteur américain Bradley Cooper, dans la foulée du lancement du film The Words.
«Je suis tout énervée. Je me dis que Bradley Cooper va être là. Fak, je me commande un verre de vin pour essayer de me donner du courage. Mais je vois qu’il ne boit pas. C’est là que je lui demande “Tu ne bois pas? Mais là, pourquoi tu ne bois pas?”»
«Et là, moi, ça me confronte, parce que, moi, j’ai besoin de boire. On parle d’il y a au moins 12 ans et je ne le sais pas que je suis alcoolique. Fak, je commande des shots. On va boire des shots. Tout le monde boit des shots. Et c’est là qu’il me dit “je suis alcoolique, ça fait X nombres d’années que je suis sobre, je ne boirai pas”.»
«Bradley Cooper a su que j’étais alcoolique avant que je le sache.»
Sur l’affaire Safia Nolin
Il s’agit du passage le plus émotif de la discussion. Maripier Morin a confié à France Castel qu’elle espère que l’histoire avec la chanteuse Safia Nolin et elle, qui a mené à sa dénonciation en 2020, ne la suivra pas toute sa vie.
«C’est un questionnement que j’ai toujours. Je ne l’ai pas, la réponse. Ce sont les gens qui décideront si ça va me suivre pour le restant de mes jours.»
«Ça commence par mon propre pardon. Je me suis payé une estie de ride», dit-elle avant de verser des larmes et de se faire réconforter par la comédienne.
Sa relation avec la sexualité
«J’ai joué un rôle toute ma vie. J’ai joué à celle qui était vulgaire, qui avait l’air willing, alors que j’étais terrorisée de la sexualité. Je ne voulais rien savoir de ça. Encore aujourd’hui, c’est quelque chose qui me rend inconfortable.»
«Moi, là, je sortais, mes chums de filles frenchaient et, on revient encore à l’alcool, moi, ça me prenait ça. Je ne savais pas comment être entre les deux. J’étais une PD – une pas déniaisée – pis je consommais à outrance, donc je devenais une guidoune qui frenchait n’importe quoi. Durant mes années de barmaid, on m’appelait “Marifrench”.»
Sur son mariage avec Brandon Prust
Maripier Morin s’est ouverte sur son mariage avec l’ancien joueur du Canadien Brandon Prust, qu’elle a rencontré après Occupation double, à une époque où elle manquait d’estime d’elle-même.
«J’ai rencontré ce gars-là et il m’a fait du bien. Je me suis dit que si lui trouve que j’ai une valeur, peut-être que j’ai une valeur. Tout passait à travers lui. Je l’ai tellement aimé que, pendant 10 ans, j’ai tout fait sauf m’aimer moi.»
«On a été très toxiques, l’un pour l’autre. Je sais qu’on ne s’est pas fait de bien ni l’un ni l’autre. La bonne chose à faire était de sortir de ce mariage-là.»
Elle confie d’ailleurs que c’est la fin de son mariage qui l’a fait sombrer dans la débauche.
Sur sa carrière de patineuse artistique
Maripier Morin a raconté à France Castel avoir quitté tôt le nid familial, à l’âge de 12 ans, pour poursuivre une carrière de patineuse artistique. Elle se définissait par le patin, avant de se blesser à l’âge de 18 ans.
«Je n’avais pas d’autre identité. Quand je me suis blessée, je ne savais plus qui j’étais, à quoi j’étais bonne, ma couleur préférée. Je n’étais qu’une patineuse [et] dans mon cerveau de petite fille, j’étais l’échec familial.»
Sur son retour à la télé
«J’ai encore le goût de faire ce métier-là, mais c’est comme si la carrière que j’ai construite était tout le temps un accident. Parce que je viens de la téléréalité, je n’ai pas d’études là-dedans, j’ai eu mes 15 minutes de gloire, etc. Je vis avec ça depuis 16 ans.»
«C’est comme si aujourd’hui, j’étais prête à faire ce métier-là pour les bonnes raisons.»
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