Ces jours-ci, nous pouvons voir la comédienne dans la peau de Françoise, une ex-joueuse de tennis, dans la série Virage: Double faute. Début mars, elle reprendra son personnage de la mythique Sylvie d’Un gars, une fille le temps de quatre épisodes. L’occasion idéale pour nous entretenir avec la comédienne à propos de ces deux rôles et sur ses presque cinq décennies de carrière.
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Sylvie, que pouvons-nous dire de Françoise de la série Virage: Double faute?
C’est un personnage qui a ses nuances, même si la ligne est mince. Oui, c’est une mère contrôlante qui projette la carrière qu’elle n’a pas eue dans celle de son fils Charles. Oui, elle le critique beaucoup, mais elle l’aime profondément et croit en lui. C’est cette relation paradoxale qu’on voulait mettre à l’avant-plan.
Cette série porte sur le tennis. Quel est votre rapport à ce sport?
Je suis une fan finie de tennis! Je vais à l’Omnium Banque Nationale chaque année, je regarde tous les grands chelems et les tournois, et je connais les joueurs. Mes parents jouaient au tennis, et j’ai eu la piqûre. J’aime ce sport, certes, mais j’aime aussi l’aspect psychologique qui vient avec. Je trouve ça beau, c’est un sport d’une grande puissance et d’une élégance incroyable. Le plus drôle dans tout ça, c’est que je ne joue pas au tennis!
C’est votre fille, Camille, qui joue votre rôle, plus jeune, dans la série, n’est-ce pas?
Oui! Ça me fait plaisir et ça m’amuse en même temps. Il est vrai que la ressemblance entre nous est grande et c’est la deuxième fois que nous sommes sur un même projet. On a déjà joué dans un spectacle au Théâtre d’Aujourd’hui. On est très proches et complices. C’est une joie pour moi de jouer avec ma fille et de la voir évoluer dans ce métier. Elle fait son propre chemin, elle ne suit pas mes traces, et c’est important autant pour moi que pour elle. Je suis très fière de Camille.
On vous verra cet hiver dans le grand retour d’Un gars, une fille pour les 25 ans de la série. Comment s’est déroulé le tournage?
Très bien! On a terminé le tournage début décembre, et là, je suis en vacances pour quelques semaines avant de faire la promotion des quatre épisodes de la série. Je suis très contente de ce beau retour. Honnêtement, on a eu l’impression, après avoir tourné la première scène, que nous n’avions arrêté que le temps d’un été.
Vous avez souvent dit non à Guy A. Lepage lorsqu’il arrivait avec des propositions pour ramener Un gars, une fille. Pourquoi avoir accepté cette fois-ci?
Cette série, c’est l’histoire d’un couple, et je pense que tout le temps où nos personnages avaient des enfants à la maison, ça n’aurait pas été intéressant. Les enfants ayant quitté le nid, nous retrouvons l’intimité de Sylvie et Guy, et ça devient à nouveau intéressant. Et puis, ça faisait 25 ans, et nous voulions le souligner. Nous avons pensé à un spécial d’une heure, mais Radio-Canada a demandé quatre épisodes plutôt qu’un, et on s’est rendu compte qu’on avait quelque chose à dire.
Que représente ce personnage pour vous?
Il est très important, d’abord parce que je l’ai créé et que je l’amène où je veux. J’ai une grande liberté avec celui-ci et j’adore ça. On me dit souvent que ce personnage me ressemble. Je dis oui, sur certains points, mais sur d’autres, je suis tellement à l’opposé de Sylvie! Dès le début, j’ai voulu donner de l’importance à l’archétype des femmes de 35 ans dans toutes leurs contradictions.
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Parlez-moi de votre grande complicité avec Guy A. Lepage...
Guy A., c’est un ami de cœur. Il est encore plus qu’un frère pour moi, c’est une âme sœur. J’adore travailler avec lui. Nous nous comprenons, et ça se fait toujours dans le plaisir.
Vous avez 67 ans et presque 50 années de carrière. Qu’est-ce que ça vous fait?
Je suis fière de ma carrière et d’avoir pu apprendre mon métier sur des plateaux comme celui de Rue des Pignons, entre autres. Petite, je regardais cette émission. Donc, quand je me suis retrouvée dedans, je n’y croyais pas! Ç’a été une belle école, avec les grands. Ça fait 47 ans que je pratique ce métier, et l’envie d’être actrice n’est jamais «apparue» en moi, elle a toujours été là. J’étais née pour faire ce métier. Déjà, jeune, c’était clair que j’allais être actrice. Je n’ai jamais eu de doute là-dessus.
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Aviez-vous un plan de carrière précis?
Non. Je dis toujours que je ne «fais» pas ce métier-là, que je «suis» ça. Je n’ai jamais eu aucune idée d’où tout cela allait me mener. Je me disais que le rôle que j’allais jouer allait être celui qu’on allait m’offrir. Je n’ai jamais eu de plan de carrière. Je ne dis pas oui à tout, mais, par exemple, le rôle de Françoise dans la série Virage: Double faute m’intéressait, car je n’avais jamais joué ce type de mère. J’aimerais jouer encore plein de choses: quelqu’un qui souffre intérieurement et mentalement, ou une fofolle. J’ai adoré jouer Madeleine dans Lâcher prise parce que je n’inspire pas ça dans la vie et que ç’a donc été un beau rôle de composition. Si je n’avais pas été comédienne, j’aurais aimé être psychologue.
Avez-vous déjà manqué de travail?
Non. Il y a eu des années où j’ai décidé de travailler moins, par choix et parce que je voulais être une mère présente. Je refusais donc, par exemple, de
faire du théâtre et de la télévision en même temps. Là, je ne sais pas ce que sera mon prochain mandat, je suis en vacances et j’en profite. Je ne m’en fais pas trop, je sais que le bon rôle arrivera et au bon moment.
Virage: Double faute, mardi 20 h, à Noovo. Les nouveaux épisodes d’Un gars, une fille seront en ligne dès le 9 mars, sur Tou.tv Extra.
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