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Friday, October 28, 2022

[EN IMAGES] Smashing Pumpkins au Centre Vidéotron: ce feu qui brûle toujours - Le Journal de Québec

L’existence de Smashing Pumpkins n’a pas été un long fleuve tranquille, mais lors d’une trop rare visite à Québec, jeudi soir, au Centre Vidéotron, la bande de Billy Corgan a prouvé qu’elle a encore le fameux feu sacré.

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Oui, une fureur rock adolescente habite encore Smashing Pumpkins, toujours vivant malgré les chicanes, les ruptures et un passage à vide dans les années 2000, et qu’on ne voyait que pour la deuxième fois dans la capitale, vingt-six ans après leur passage au Colisée, en 1996.

Ça explique sûrement en bonne partie pourquoi les gradins étaient loin d’être remplis. Or, ceux qui se sont déplacés ont eu droit à une performance rock inspirée, de haut calibre.

L’entrée en matière a été retentissante. Mené par un Billy Corgan en plein contrôle autant vocalement qu’avec sa six cordes, le groupe de Chicago a lancé le concert sur les rythmes lourds de Quiet, a expédié la prometteuse nouveauté Empires puis a semé la joie dans la foule en déballant coup sur coup Bullet With Butterfly Wings et Today.

« Bonsoir Québec, nous sommes les Smashing Pumpkins », a ensuite eu la délicatesse de nous dire, en français, James Iha, l’un des deux musiciens originaux sur scène avec Corgan et le batteur Jimmy Chamberlin.

Les années 1990 à l’honneur

Décidément, les nostalgiques du rock des années 1990 ont été servis cette année, à Québec. Avant les citrouilles de Billy Corgan, Pearl Jam, Rage Against The Machine, Alanis Morissette sont tous venus brasser des souvenirs de la dernière grande décennie du rock alternatif.

Même si l’alignement de chansons touchait à toutes les époques et donnait beaucoup de place aux titres quasi métalliques de l’album triple ATUM, prévu en 2023, Smashing Pumpkins a pris soin de mettre de l’avant ses classiques nés entre 1993 et 1995. Pour notre plus grand plaisir.

La moitié du concert a donc été consacrée aux albums Siamese Dream et Mellon Collie and the Infinite Sadness, desquels ont été tirées de très jolies versions de We Only Come Out At Night et Tonight, Tonight dans ce qui constituait les moments de recueillement de la soirée.

La déroutante reprise de Once in a Lifetime, des Talking Heads, a aussi fait son effet tout comme les effluves new wave de la plus récente Cyr, sauf que comme l’a signalé Billy Corgan, on était là pour entendre les succès.

Ça tombe bien, un triplé incendiaire se pointait. Électriques à souhait, Cherub Rock et Zero, celle-ci soigneusement jumelée à des images de vieux films muets projetées sur deux grands écrans dont le groupe a fait usage avec bon goût toute la soirée, ont mis la table pour la mélodique1979.

Titres escamotés

Comme la veille à Montréal, les Pumpkins ont quitté après la violente Silverfuck, escamotant trois titres joués ailleurs sur la tournée, dont Disarm.

Le forfait de Jane’s Addiction, qu’on attendait en première partie, en raison d’une blessure subie par son chanteur Perry Farrell, la semaine dernière, en a déçu plusieurs, avec raison. Heureusement, Our Lady Peace, appelé en relève pour les dates canadiennes, a représenté une solution de rechange plus qu’acceptable.

En une heure bien tassée, le groupe torontois a offert un bref, mais efficace survol de son répertoire, sans omission flagrante, si ce n’est Naveed, jouée à Toronto, mais absente au Québec. Les Starseed, One Man Army et 4am y étaient.

Tonitruantes, les guitares de Raine Maida, qui a évité à quelques reprises les notes aiguës au chant, et de Steve Mazur de même que la basse de Duncan Coutts ont régulièrement testé les limites de nos tympans, notamment dans les électrisantes Superman’s Dead et Mountain Song, une reprise de Jane’s Addiction présentée sous forme d’hommage aux absents de la soirée.

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