Lundi passé, je suis allée voir le spectacle d’Émile Bilodeau et ses invités aux FrancoFolies de Montréal.
J’en suis ressortie changée.
Avec des milliers de personnes, j’ai assisté à un spectacle de musique d’envergure. Émile Bilodeau a chanté ses plus grands succès et a invité des artistes autochtones à performer avec lui.
Son spectacle, il l’a dédié à Joyce Echaquan.
Scott-Pien Picard, Laura Niquay, Elisapie Isaac, le groupe Maten, Émile Bilodeau et son band nous ont prouvé que le mélange des cultures, c’est tellement puissant.
Je ne suis pas une fan finie des spectacles de musique, mais cette fois-ci c’était différent. Pour la première fois, j’ai ressenti ce que les jeunes fans de Justin Bieber peuvent ressentir. Au son de la guitare de Scott-Pien Picard, je me suis laissé emporter comme jamais. Les chants de gorge d’Elisapie Isaac m’ont fait vibrer plus que tout.
Je le savais déjà, mais ce spectacle m’a remis dans la face que ça fait trop longtemps qu’on passe à côté de la richesse des cultures autochtones.
Nourrissant pour tous
Pendant le show, Émile Bilodeau a proposé l’idée suivante : pourquoi ne pas enseigner une langue autochtone aux jeunes du primaire et du secondaire ?
Je n’ai pas trouvé ça fou. Tout comme Émile, je crois que les personnes allochtones, jeunes comme plus âgées, auraient avantage à être plus souvent en contact avec les cultures des nations autochtones.
S’intéresser à ces langues, à ces musiques, à ces expressions artistiques, c’est nourrissant pour tous. En prenant conscience de la gamme des expériences dont ces échanges peuvent nous enrichir, on fait un pied de nez à l’ignorance.
Davantage de musique autochtone à la radio, plus de représentants et représentantes des 11 nations autochtones du Québec à la télé, par exemple, il me semble que ce n’est pas compliqué.
On a tous à y gagner !
La puissance des mélanges de cultures | JDM - Le Journal de Montréal
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