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Saturday, April 23, 2022

Louise Sigouin quitte l'Ordre professionnel des sexologues du Québec - Le Devoir

Louise Sigouin, la populaire sexologue de l’émission Si on s’aimait, a annoncé vendredi dans une lettre ouverte qu’elle se retirait de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ). Ce départ survient après le dépôt officiel d’une plainte devant le conseil de discipline contre Mme Sigouin, le 14 avril dernier, à la suite d’un long processus d’enquête.

Dans un document obtenu par Le Devoir, l’OPSQ mentionne que l’analyse des informations recueillies lors de son enquête au sujet du rôle de Louise Sigouin au sein de Si on s’aimait « a démontré des fautes déontologiques importantes à l’égard de plusieurs articles au code de déontologie de l’OPSQ ». « Devant l’ampleur des manquements, nous avons décidé de porter plainte contre madame Sigouin devant le Conseil de discipline de l’Ordre », peut-on lire. Cette plainte fait suite à des demandes d’enquête déposées par des téléspectateurs.

Selon nos sources, une seconde plainte serait déposée au cours des prochaines semaines, cette fois à la suite de signalements effectués par des participants de l’émission.

 

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Louise Sigouin se dit bouleversée par la plainte, « considérant que c’est la première plainte de quelconque nature qui est portée contre [elle] en 30 ans de carrière ».

Elle a du même souffle confirmé sa participation à la quatrième saison de Si on s’aimait. « [Ce retrait de l’OPSQ] m’apparaît comme la seule solution possible qui me permettra de poursuivre mes engagements en toute sérénité envers les participants de la quatrième saison de Si on s’aimait et envers Duo Productions, tout en réglant la situation avec l’Ordre », précise Mme Sigouin.

Le départ de Louise Sigouin de l’OPSQ ne signifie pas pour autant qu’elle ne devra pas faire face au conseil de discipline. « Selon l’issue de la plainte, je prendrai une décision quant à la suite de mon appartenance avec l’Ordre », explique-t-elle dans une lettre ouverte publiée sur le site du Journal de Montréal.

Louise Sigouin estime que son appartenance à l’OPSQ n’est pas nécessaire à la poursuite de ses activités menées dans le cadre du docuréalité « ou encore dans l’accompagnement [qu’elle] offre à [ses] clients ». « Mon expertise en sexologie est secondaire dans le cadre de l’émission : c’est mon approche des cinq dualités qui connaît un impact positif considérable dans le concept de l’émission », dit-elle.

Un mot aux participants

Dans sa lettre ouverte, Louise Sigouin s’est également dite interpellée par les allégations dévoilées par l’enquête du Devoir, le 9 avril dernier.

Quatre participants issus des trois saisons de Si on s’aimait avaient dénoncé ce qu’ils considéraient comme des manquements déontologiques de la part de la sexologue. « Si les participants ont vécu le sentiment de ne pas avoir été accompagnés et [soutenus] adéquatement durant leur passage à l’émission télévisée, et ce, malgré l’aide et les mesures mises en place, sachez que cela m’interpelle grandement », précise Mme Sigouin.

Elle dit avoir collaboré depuis deux ans avec l’OPSQ, tout comme Duo Productions, le producteur de l’émission, mais ne pas vouloir commenter le contenu de la plainte « par respect pour le processus disciplinaire en cours […], puisque la preuve n’est pas encore communiquée ».

Louise Sigouin affirme avoir communiqué avec l’OPSQ dès 2016 pour « présenter le projet télévisuel auquel elle entendait participer à titre d’experte en accompagnement relationnel et sexologue ». « J’ai tenu à faire des démarches auprès de l’Ordre afin de respecter mes obligations déontologiques, considérant que ce projet était totalement inédit et novateur », précise-t-elle dans sa lettre.

TVA et Duo Productions n’ont pas souhaité accorder d’entrevue au Devoir.

À voir en vidéo

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