Krystel et Eloi, les deux finalistes de la saison, auront le plaisir de retrouver les treize autres Académiciens pour cette grande finale de Star Académie, ce dimanche. En plus d’avoir la chance de chanter avec Lara Fabian et Gregory Charles, ils pourront également donner de leur voix dans des numéros avec Julien Clerc et le groupe Salebarbes.
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Venir au Québec aura été toute une expédition pour Julien Clerc, puisque son premier avion en partance de Paris, jeudi, a dû faire demi-tour en raison d’un problème médical pour un passager. Il est finalement arrivé, vendredi soir, avec une journée de retard.
Le chanteur français aime rencontrer de jeunes artistes, notamment pour découvrir leur façon d’être et leurs musiques. «C’est un métier où on apprend beaucoup sur le tas, a-t-il détaillé depuis sa chambre d’hôtel. Mais il faut à la fois du talent et du travail. Si on n’a pas de talent, le travail ne servira à rien, et si on ne travaille pas en ayant du talent, ça ne fonctionnera pas non plus.»
Il affirme apprendre encore beaucoup au contact des plus jeunes. Avec les Académiciens, il va notamment chanter plusieurs de ses grands succès qui ont traversé les cinquante dernières années.
«Ce qui compte avant tout pour durer, c’est le côté artistique, affirme le chanteur de 74 ans. Il faut rester fixé sur son cap et essayer de faire de bonnes chansons en faisant parler son cœur. C’est la seule façon à mon sens de marquer son temps, le temps qu’on est là. Ensuite, le travail est indispensable. Je ne connais pas d’artistes qui durent qui ne sont pas de grands travailleurs.»
Fraternité
Le groupe Salebarbes, qui comprend notamment Jean-François Breau et les frères Éloi et Jonathan Painchaud, est également invité à ce dernier Variété de la saison. Une présence qui va faire plaisir au finaliste masculin qui a chanté une de leurs chansons lors d’une de ses mises en danger, et qui fait aussi un de leurs morceaux sur l’album Star Académie 2022.
«Ça nous a beaucoup touchés, et je dois dire que je me reconnais à travers Eloi dans le fait de venir d’une région éloignée pour faire carrière, a avancé Jean-François Breau en entrevue. Quand je suis arrivé à Montréal, j’avais un accent, beaucoup de doutes, et j’avais tout à prouver. Je vois aujourd’hui Eloi à la même place, et je trouve qu’il y a quelque chose de grand là-dedans. Ça me renvoie inévitablement à 1997, quand j’ai commencé.»
Avec Éloi Painchaud, il a fait une petite visite surprise à l’Académie, durant la semaine, l’occasion de discuter sur les manières de faire ce métier et de distiller quelques conseils. «On a notamment parlé des différentes réincarnations que le métier nous permet de faire. Moi, par exemple, j’ai fait autant de la comédie musicale, du duo, qu’actuellement dans un band. L’idée est de se servir des outils acquis au fil du temps pour continuer à avancer. Ma carrière n’a jamais arrêté de me surprendre, que ce soit à travers des propositions à la télévision ou sur scène.»
Pour l’artiste, la chose primordiale est de rester ouvert, et chaque fois qu’il y a des doutes sur son travail ou sur un projet, il faut retourner à la base, retourner à ce qu’on sait faire. «Pour faire carrière, il faut se renouveler tout le temps et essayer de soi-même pousser nos limites et se déstabiliser.»
Des conseils avisés pour les finalistes de «Star Académie» - Le Journal de Montréal
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