L’amour de Nathalie Simard et Lévis Guay a traversé le temps, car le couple a su éviter de nombreux écueils. Ensemble depuis 14 ans, les amoureux ont apprivoisé les différentes étapes de la vie à deux et accepté que le feu d’artifice du début perde de son éclat, mais que la relation gagne en profondeur. Alors que Nathalie nous présente un nouveau numéro du magazine Simplement bien avec Nathalie, le couple se dévoile comme jamais.
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Nathalie, vous nous présentez un nouveau numéro du magazine Simplement bien avec Nathalie. De quoi y est-il question?
De la sexualité dans le couple après 50 ans. Nous nous sommes entourés d’experts, de gens chevronnés, de coachs amoureux, de sexologues, de psychologues... Lévis et moi y avons accordé une entrevue. Nous sommes heureux du résultat, car nous avons le désir de partager ce que nous vivons. Nous avons vécu tellement de choses, même une séparation. Il sera question d’acceptation de son corps, de diversité corporelle, de la peur de décevoir son conjoint, de la peur du jugement. Il m’arrive de me préoccuper de mon poids, alors que pour Lévis, ce n’est tellement pas important!
Lévis: Quand on aime quelqu’un, on l’aime en entier. Le poids n’a rien à voir avec l’amour.
N.: En vérité, durant notre période la plus active sexuellement, j’étais plus ronde... En perdant du poids, j’ai compris que ce poids était une protection pour moi. Il me permettait de me camoufler. Maintenant, je suis plus près de mon corps...
L.: Le magazine s’adresse à toutes les tranches d’âge, et je pense que tous les couples y trouveront leur compte. Les couples qui sont ensemble depuis un moment, quel que soit leur âge, y puiseront des informations pertinentes. Au début d’une relation, la passion est au rendez-vous, mais après 14 ans, elle change... On peut faire l’amour sans sexualité. On peut se faire des câlins, partager des moments de tendresse. On peut s’abandonner l’un à l’autre sans devoir nécessairement avoir une relation sexuelle.
N.: Mais il faut oser nommer les choses. On parle beaucoup de ménopause, mais on n’aborde jamais l’andropause, probablement parce que les hommes souffrent moins que les femmes durant cette période. Après 50 ans, on éprouve plusieurs symptômes physiques qui sont normaux; nous abordons aussi ces questions. C’est vrai qu’on peut s’abandonner au toucher sans qu’il y ait de rapport sexuel. Comme le dit si bien Janette dans une entrevue qu’elle m’a accordée pour ce magazine, on ne peut pas toujours être au sommet de l’Everest; il faut en redescendre! C’est à partir de ce moment qu’on réalise ce qu’est l’amour... Après tout ce temps ensemble, Lévis et moi arrivons à faire la différence entre la passion et l’amour. Le véritable amour.
Il faut avoir la maturité de reconnaître que l’amour se transforme au fil du temps...
L.: Oui, et quand on aime, l’amour gagne en profondeur. Lorsque je vais travailler, j’ai hâte de revenir à la maison. Nathalie et moi, nous nous textons et nous faisons des visioconférences à plusieurs reprises durant la journée. Nous dormons collés l’un contre l’autre et, chaque matin, j’ai de la difficulté à sortir de ses bras. Nous sommes très bien ensemble.
N.: L’amour prend une autre forme. La vie de couple n’est pas basée uniquement sur le sexe.
L.: Il faut apprécier de vieillir, il faut savoir accueillir les changements que cela impose. Sinon, on risque d’être malheureux. Ma femme, je la trouve plus belle de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, d’année en année. C’est une beauté fatale...
Avez-vous déjà ressenti le besoin de consulter pour votre couple?
L.: Nous avons déjà pensé que nous en avions besoin, mais plus maintenant.
N.: Personnellement, j’ai grandi dans l’œil du public. Je me suis beaucoup ouverte sur ma vie et je continue de le faire lorsque c’est pertinent. Depuis que j’ai perdu du poids et que j’ai retrouvé ma taille de jeune fille, lorsque nous faisons l’amour, j’ai des flashs des abus que j’ai subis. Pour cette raison, j’ai pensé à aller chercher de l’aide, à me donner des outils. Pour le magazine, j’ai réalisé une entrevue avec Ingrid Falaise, qui a vécu de la violence conjugale par le passé. Après avoir consulté à ce sujet, elle en est venue à cette prise de conscience: ça appartient au passé, c’est terminé.
L.: Si Nathalie me fait part de ses états d’âme, c’est plus facile pour moi de la comprendre. Je suis conscient que je vis avec une femme qui a subi de multiples agressions. Cela fait partie d’elle. Si elle a des flashbacks, je vais la réconforter, la serrer dans mes bras, et c’est très bien ainsi. Le dialogue dans le couple, c’est la clé. Si nous ne discutions pas, je m’éloignerais, car je me créerais différents scénarios dans ma tête. Entre nous, le dialogue est franc. Si nous pouvons continuer à grandir ensemble, c’est parce que nous connaissons tout l’un de l’autre. Il n’y a rien de tel que la communication.
N.: Après tout, vivre à deux est un partage.
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Êtes-vous fiers d’avoir traversé ensemble ces 14 dernières années?
N.: Oui, surtout que ça n’a tellement pas été facile! On dit qu’on se marie pour le meilleur et pour le pire. Comme nous aimons nous le dire: le pire est passé, le meilleur est à venir! (rires)
Vous aviez plusieurs raisons de ne pas passer au travers...
N.: En effet, mais nous nous sommes tenu la main et nous y sommes parvenus. Nous sommes dans la gratitude et nous apprécions ce que nous vivons. Lorsque nous nous endormons le soir, nous sommes heureux.
L.: Il faut dire que, pendant des années, nous avons été dans la tempête. Ça peut sembler étrange, mais depuis que je suis médicamenté, ça va beaucoup mieux. Avant, je vivais de l’angoisse, de l’anxiété, des crises de panique. J’étais sans cesse en train de me battre, au point de toujours chercher des problèmes à régler. Je gérais des problèmes avec les médias, avec les ex, avec la cabane... J’en avais tellement sur les épaules que je me suis effondré. J’ai été en fauteuil roulant pendant six mois! Je n’arrivais même plus à marcher.
Nathalie, cela a dû vous soulager de voir que votre homme allait mieux.
N.: Oui, car j’avais peur qu’il fasse une crise cardiaque. Il est parti quelques fois d’urgence en ambulance. C’était très difficile... Même au quotidien, c’était difficile. Lévis n’était pas à l’écoute de ses émotions. Il ne dormait pas. Le fait qu’il soit médicamenté a changé sa vie, la mienne et celle notre couple. Je ne crois pas que nous aurions pu continuer si Lévis n’était pas allé chercher une aide médicale.
Votre rupture s’est-elle avérée une remise en question bénéfique?
L.: C’était un passage obligé. Il fallait que je le fasse, que je parte.
N.: Pendant la pandémie, je me suis retrouvée seule avec ma fille. J’avais besoin de ça. Nous nous sommes retrouvées, Ève et moi. Lévis avait de la difficulté avec notre symbiose. Il faut dire que ma fille et moi sommes particulièrement proches.
Ajoutons à cela qu’il est souvent difficile d’être un beau-père...
L.: C’est vrai. J’agissais avec Ève comme un père. Ce n’était peut-être pas mon rôle... Mais aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre, et Ève m’appelle papa.
N.: Pendant plusieurs années, j’ai été entre l’arbre et l’écorce. J’étais la mère et la femme. Je me souviens d’une période où j’ai fait la grève: je ne parlais plus à personne! Je n’étais plus capable de gérer leur relation! La séparation a donc été bénéfique. Je me suis retrouvée avec ma fille, et ça nous a permis de mieux déployer nos ailes, chacune de notre côté. Elle a rencontré son amoureux, et je sais qu’elle est entre bonnes mains.
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Comment s’est amorcée la réconciliation entre vous?
N.: Lévis a voulu revenir, mais j’ai refusé. J’avais le sentiment que ça n’allait pas fonctionner... Un jour, par visioconférence, je lui ai dit que nous pouvions rester des amis. Il me comprenait et se demandait comment il pouvait réparer les choses entre nous. Je n’avais jamais vu Lévis pleurer... J’ai alors compris combien je l’aimais. Lévis a écrit une belle lettre à Ève, et aujourd’hui ils s’adorent. Maintenant, elle dit de lui qu’il est un grand homme et qu’il l’a beaucoup aidée à grandir. Quand on est jeune, on ne voit pas toujours l’apport des adultes autour de nous. Et moi, de mon côté, je suis vraiment une mère poule. Jeune, j’ai été malmenée et j’ai manqué d’encadrement. Je donne donc à ma fille ce qui m’a manqué. Je suis fière d’elle. Elle avait besoin de prendre son envol sans maman.
Lévis, de votre côté, cet éloignement vous a-t-il permis de comprendre que Nathalie est la femme de votre vie?
Je le savais déjà, mais je ne regrette pas de l’avoir quittée, car ça nous a permis de repartir à neuf. La séparation nous a donné l’occasion de repartir sur de nouvelles et bonnes bases. J’ai réalisé à quel point Nathalie m’aimait.
Qu’est-ce qui vous a gardés ensemble malgré toutes les difficultés?
N.: L’amour. C’est une force incroyable...
L.: Lorsque nous nous sommes connus, j’ai su que Nathalie était la femme pour moi. Je l’ai ressenti. J’ai compris que c’était fini avec mon ex. Ç’a été instantané. Ce sentiment m’a toujours guidé, même à travers les difficultés. Le début de notre relation, à Nathalie et moi, c’était comme les montagnes russes: quand le train a décollé, il fallait être bien attachés, car nous avons tout vécu! (rires) La covid nous a aussi aidés à nous retrouver. Nathalie et moi avons passé beaucoup de temps collés comme des sardines. Je suis un travailleur compulsif. Quand je n’ai pas de grand projet, je suis malheureux...
N.: J’étais son grand projet! (rires) J’avais donné beaucoup de place à la maman en moi. Je ne pouvais pas faire autrement: ma priorité, c’est ma fille. J’ai encore de la difficulté à être loin de mon cellulaire, au cas où elle appellerait. Et elle a 28 ans! L’aimer adéquatement impliquait de la laisser quitter la maison et, surtout, de m’abstenir de lui communiquer mes inquiétudes. Ma plus grande peur a toujours été de mourir et de laisser ma fille seule. Son père biologique ne fait pas partie de sa vie. Maintenant, je sais que ça va bien avec Lévis et qu’elle a un amoureux extraordinaire qui l’aime. Ma fille est aimée et protégée. Si je devais partir, je sais que je partirais la tête en paix. Le défi auquel je fais dorénavant face, c’est de laisser la femme en moi s’épanouir, prendre sa place, être à l’avant-plan.
Avez-vous la certitude que vous allez vieillir ensemble?
L.: Oui, nous allons manger nos «paparmanes» roses ensemble... (rires)
N.: On ne sait jamais quand la vie s’arrête, et j’aime mieux ne pas penser au jour où l’un de nous deux mourra...
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La grande demande
À Noël dernier, porté par l’amour qu’il éprouve pour sa femme, Lévis lui a fait la grande demande à nouveau. Puisque les amoureux célébreront leur 15e anniversaire de mariage le 7 août 2023, ils profiteront de cet événement pour renouveler leurs vœux.
Lévis, aviez-vous prévu de faire votre demande ou cela s’est-il fait de manière spontanée?
Ça faisait longtemps que j’y pensais. Nathalie et moi, nous nous sommes mariés en République dominicaine. Je voulais absolument que nous fassions quelque chose au Québec pour nos 15 ans de mariage, avec nos proches, nos familles, nos amis.
Dans quel contexte avez-vous fait cette grande demande?
Je lui ai offert une bague à Noël, de même qu’un cœur avec des diamants. Nathalie ne se doutait pas du tout que j’allais lui faire cette demande. Elle a été très surprise! J’ai fait les choses en grand: je me suis mis à genoux devant elle pour lui demander si elle acceptait que nous renouvelions nos vœux. Je voulais la remarier au Québec.
Était-ce un moment de grande émotion?
Oui, ç’a été un moment très émotif. Nathalie pleurait, et j’étais très ému. Ça reste un beau moment pour nous deux. Nathalie, c’est la femme de ma vie. Je veux continuer à vivre à ses côtés. Je ne la changerais pour rien au monde...
Avez-vous commencé à planifier le grand jour?
Je veux que ce soit gros, très gros. Je veux surprendre Nathalie. J’ai envie de lui faire plein de surprises... Je veux qu’il y ait une belle évolution jusqu’au grand jour. Nathalie, c’est une enfant dans l’âme. Elle adore les surprises et les partys! Je lui en réserve plusieurs... Je veux la gâter. Elle aime les chevaux, alors je compte organiser quelque chose avec des calèches.
Le nouveau numéro du magazine Simplement bien avec Nathalie est disponible dès maintenant, en kiosque et au jemagazine.ca. Avec la complicité de ses experts, Louise Sigouin, sexologue; Yvon Dallaire, psychologue; Louise DesChâtelets, courriériste et intervieweuse; et Tania Lemoine, fondatrice de la clinique BACA, Nathalie Simard explore les thèmes de l’amour et de la sexualité pour réussir sa vie à deux. Survivre à l’infidélité, conjuguer ménopause et libido, la dépendance affective et comment se réconcilier avec son corps sont quelques-uns des sujets abordés. En prime: un menu santé pour les amoureux!
Nathalie coanime avec Stéphane Laroche l’émission du retour, à CountryPop 92,9 du lundi au jeudi de 16 h à 18 h.
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