Visé par des allégations d’inconduite sexuelle dans la foulée du mouvement #MeToo, l’acteur James Franco a finalement brisé le silence dans une longue entrevue au cours de laquelle il admet notamment souffrir d’une dépendance au sexe.
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L'acteur américain confronte dans l’entrevue les allégations parues dans le Los Angeles Times en 2018, de même que la poursuite que lui et son école de théâtre ont fait face en 2019. Cinq femmes, dont quatre élèves, y dénonçaient des comportements inappropriés et du harcèlement sexuel de la part de Franco.
Dans un extrait dévoilé mercredi de son entrevue accordée au Jesse Cagle Podcast de SiriusXM, l'acteur reconnaît qu’il a eu des relations sexuelles avec des étudiantes de son école et qu’il s’agissait d’une erreur.
«À l’époque, je croyais que si c’était consensuel, c’était okay, note-t-il. Mais je ne voyais pas clair à l’époque.»
«Je ne voyais pas les dynamiques de pouvoir, mais je ne percevais pas non plus les sentiments des gens, ajoute-t-il. Je ne voulais pas les blesser, mais mon comportement a fait en sorte que je blessais tout le monde.»
La vedette hollywoodienne a aussi dévoilé qu’il combattait une dépendance au sexe de laquelle il se remet depuis 2016.
«C’est une drogue tellement puissante. J’y ai été accro durant plus de 20 ans», dit-il.
L’acteur a accepté de verser 2,2 M$ en 2019 afin de régler à l’amiable une poursuite contre lui au civil.
Inconduite sexuelle: James Franco brise enfin le silence - Le Journal de Montréal
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