Se payer la tête de Laurent Paquin ? Disons que plusieurs invités au bien-cuit de l’humoriste, vendredi soir, au Capitole, avaient décidé de régler leurs comptes avec leur ami bougonneux.
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Durant ce qui était le dernier des quatre Grands bien-cuits du ComediHa ! Fest, après ceux de Mike Ward, Lise Dion et P-A Méthot, les invités ont été sans pitié pour le pauvre Laurent, dont la tolérance aux blagues cruelles a été testée presque sans relâche.
À le voir rire aux larmes à plusieurs reprises, rassurez-vous, il a passé le test.
Laurent Paquin, ça vient inévitablement avec des blagues de bouffe et de gros. C’était impossible de passer à côté et l’animateur Stéphane Rousseau, désireux de confronter l’éléphant dans la pièce, a évacué le sujet avec brio dans un monologue d’ouverture truffé de jeux de mots, comment dire... savoureux.
Comme plusieurs rôtisseurs d’un soir, Stéphane Rousseau, délicieusement cinglant avec quiconque mettait le pied sur la scène, avait cependant des choses sur le cœur. Lui, c’était un voyage à New York où il a dû se taper à contrecœur du magasinage de chemises hawaïennes et des comédies musicales. Seize en tout. « J’anime ce soir pour rembourser mon voyage. »
Le tout aussi chauve Sylvain Larocque s’est plaint qu’il ne cessait de le copier, mais la palme de la colère la plus virulente revient à Rita Baga.
« Laurent Paquin, t’es un trou de cul », lui a balancé sans ménagement Rita Baga, en lui reprochant d’avoir obtenu le seul rôle de drag queen intéressant en vingt ans quand il a joué La duchesse de Langeais dans Demain matin, Montréal m’attend.
Même un jeune comédien de sept ans, prénommé Mathis, est venu lui dire ses quatre vérités.
P-A Méthot s’interrogeait pour sa part sur la décision de l’école secondaire d’Acton Vale de rendre hommage à son illustre citoyen en donnant son nom à sa salle de spectacle.
« Pas mal sûr qu’ils n’ont pas hésité entre l’auditorium et le gymnase. »
Au terme de cette première semaine de ComediHa !, force est de constater que les bien-cuits ont constitué un bel ajout à la programmation du festival.
Même si les spectacles gagneraient à être resserrés (celui consacré à Lise Dion ne voulait plus finir), les monologues mettent en valeur la complicité entre les humoristes, et l’exercice permet au public, à coups de 250 personnes par représentation à cause de la pandémie, de se faire servir du matériel inédit.
Pour les autres, les bien-cuits seront présentés sur la plateforme VRAI, plus tard cet automne.
ComediHa! Fest: sans pitié pour Laurent Paquin - TVA Nouvelles
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